Collège Royal de Chambéry

Description
Cachet timbre humide à encre noire. Inscription : "Collège royal de Chambéry" encadrant le sigle des jésuites "J. H. S."
Description matérielle
1 ex-libris textuel, 25 x 21 mm
Sujet géographique
Sardaigne, Royaume de (1713-1861)
Possesseur
Collège Royal de Chambéry (1815–1848)
Information possesseur
Le 11 novembre 1815, quelques jours avant que la Savoie passe aux autorités de S. M. le roi de Sardaigne, le « Collège royal » ouvre ses portes. Plus tard, le 26 octobre 1822, le Général Comte de Boigne fait un don pour la construction d’un collège sous condition qu’il soit géré par les Jésuites. Une fois le projet mis en place, il fallut ensuite obtenir l’acceptation des Jésuites, puis de trouver des « sujets parlant français ». La rentrée eut lieu le 1er décembre 1823 sous la direction des PP. Le Blanc et Geoffroy. Le 30 juillet 1827, l’établissement cesse d’être administré par la Ville et les Jésuites sont mis en possession du Collège et du pensionnat. Le 13 novembre 1827, pose de la première pierre et début de travaux du bâtiment en forme de H qui subsiste encore. Fin des travaux en 1829. Sous le règne de Charles-Albert le collège prospéra. Le Gouvernement nomma officiellement le P. Préfet du Collège royal préfet de tous les étudiants de Chambéry, à quelque Faculté qu’ils appartiennent. L’université de Turin n’ayant pas été rouverte après les troubles de 1830, tous les étudiants savoyards se trouvaient réunis à Chambéry. La ville possédait déjà une Ecole de Droit annexée au Collège […]. Il y avait aussi à Chambéry une Université de Médecine et Chirurgie et une Ecole de Dessin. Des Congrégations furent organisées pour tous ces étudiants et leur rayonnement ne contribua pas peu à accroître la renommée du Collège. Dans les années 1840 , une vague révolutionnaire souffle à travers l’Italie qui aspire à réaliser son Unité. […] Les Jésuites, étaient les premières victimes désignées à la vindicte publique. Ainsi le 2 mars 1848, un décret, arraché au roi Charles-Albert, supprime la Compagnie de Jésus et ordonne à ses membres de quitter le royaume sans délai et le dimanche 5 mars, le P. Besson, recteur du Collège reçu ordre de vider les lieux. Après le départ des Jésuites, le Collège Royal fut repris par la Ville. Le 18 mars 1848, il renaît sous le nom de Collège National avec le chanoine Descotes comme préfet des études. Prêtres et laïcs sont professeurs. [SOURCES : Compilation de plusieurs sources dont : Le Lycée de Chambéry / Gabriel Grenier, 1913]
Type de document
Ex-libris
Informations bibliographiques
Bibliothèques municipales de Chambéry, PER A 166
Droits
Creative commons NC
Permalien
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