Grand Séminaire de Chambéry

Description
Ex-libris typographié à encadrement : "Ex libris Seminarii Camberiensis"
Description matérielle
1 ex-libris imprimé, 44 x 55 mm
Possesseur
Grand Séminaire de Chambéry
Information possesseur
Par une ordonnance du 12 juillet 1782, l’évêque Mgr Michel Conseil institua le Grand Séminaire de son diocèse dans la maison dite des retraites, située au Bocage et provenant des jésuites, que le roi lui céda à cette fin, afin de pouvoir former son clergé. La maison fut inaugurée avec à sa tête le chanoine Jean-Baptiste Aubriot de la Palme (qui fut Supérieur du séminaire de Chambéry jusqu’en 1793) et deux professeurs (Claude-Humbert Rey et Benoît Guillet) Les élèves du Grand séminaire n’y passaient que 2 ans car ils devaient au préalable avoir fait 3 ans de théologie au Collège Royal de Chambéry En 1792, avec l’occupation par les troupes françaises de Montesquiou, la Savoie devient le 24e département de la France : le département du Mont-Blanc (décret du 27/11/1792). Les biens du séminaire passent propriété de la Nation Même si le département n’échappe pas à la dévastation générale des églises, Mgr Panisset, évêque, contribue à maintenir un séminaire. Le directoire du département lui allouant quelques subsides en monnaie de la République. Lors du Concordat du 15 juillet 1801, on assiste à un rétablissement des ordres religieux. L’évêque Mgr René de Moustier de Mérinville, refonde en 1803 le Grand Séminaire qu’il installe dans l’ancien collège des Jésuites, la maison des Cordeliers. Afin de financer le fonctionnement, l’évêque met en place un système de donations géré par les ecclésiastiques et validé par les autorités municipales. L’application de la loi de 1905 séparant les Eglises de l’Etat, entraine la fermeture des 3 séminaires savoyards (Chambéry ; Moûtiers et St Jean de Maurienne) et la confiscation de leurs biens. On assiste à la disparition physique du Grand Séminaire de Chambéry. Il fit l’objet d’une vaste opération immobilière sur son emplacement avec l’érection d’un bâtiment à vocation commercial : les Dames de France ; d’un immeuble abritant les douches municipales, le Conservatoire de musique, un ouvroir et le commissariat de police avec la percée de la rue Notre-Dame. Les 3 bibliothèques de ces séminaires iront alors intégrer les magasins de conservation de la bibliothèque de la Ville de Chambéry.[SOURCES : Histoire religieuse de la révolution dans le premier diocèse de Chambéry : 1792-1802 / Emile Moleins ; Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique du diocèse de Chambéry / par S. Ém. le cardinal Billiet..., 1865 ; Histoire religieuse de la Savoie / Francis Stéfanini, 2010]
Type de document
Ex-libris
Informations bibliographiques
Bibliothèques municipales de Chambéry, SEM G 233
Droits
Creative commons
Permalien
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