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Varia. Tractatus de dentibus. Tractatus de thure
- Auteur
- Anselme (saint) (1033 -1109)
Varia. Tractatus de dentibus. Tractatus de thure
Ce manuscrit est un texte d'édification dont la composition s'appuie sur des autorités bibliques. S'en dégage un traité en plusieurs chapitres qui, prenant les dents comme allégories des religieux, développe la comparaison pour chaque observation. Dans un deuxième traité, de plus grande importance, les propriétés de l'encens, divisées en chapitres, donnent lieu à une explication courte, suivie de commentaires.
Ce manuscrit a appartenu aux dominicains de Chambéry, d'après l'ex-libris de la marge supérieure du f. 1.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Anselme (saint) (1033 -1109)
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Thomas Hibernicus, Manipulus florum
- Auteur
- Thomas Hibernicus
- Anselme (saint) (1033 -1109)
Thomas Hibernicus, Manipulus florum
Le Manipulus florum s'apparente à cette multitude de manuels à l'usage des prédicateurs que les XIIIe et XIVe siècles ont vu naître avec l'essor de l'université et le développement des Ordres mendiants. Ainsi, c'est dans la lignée des concordances et des index du XIIIe siècle que son auteur Thomas d'Irlande, théologien diplômé de la Sorbonne, compila vers 1306 toutes sortes de citations d'auteurs sacrés et profanes par rubriques alphabétiques.
Le manuscrit - soigné - conservé à Chambéry, a sans doute été copié dans la ville même de la création du texte : Paris. Le style des lettres filigranées est caractéristique des manuscrits produits dans la capitale pendant la première moitié du XIVe siècle. Le motif des trois petits points formant triangle en est une signature.
Provient probablement des dominicains de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Thomas Hibernicus
- Anselme (saint) (1033 -1109)
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Thomas de Aquino, Super primum Sententiarum
- Auteur
- Thomas d'Aquin (saint) (1225-1274)
Thomas de Aquino, Super primum Sententiarum
Les Sentences de Pierre Lombard, rédigées vers 1155-1158, étaient devenues, depuis le XIIIe siècle, le manuel officiel de toutes les écoles de théologie. Exposition méthodique des mystères de la foi, elles firent l'objet de nombreux commentaires. Ainsi, saint Thomas d'Aquin, grand scholastique du XIIIe siècle, les interpréta, comme il le fit pour d'autres auteurs et livres bibliques. Son commentaire connut un succès immédiat, et nombreux sont les exemplaires qui subsistent encore dans les bibliothèques européennes. Le manuscrit de Chambéry est peu luxueux. La qualité médiocre du parchemin, le décor rapide l'ont sans doute destiné, dès sa copie, à l'étude. Le manuscrit a appartenu aux Dominicains de Chambéry, comme le prouve l'ex-libris au bas du f. 1.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Thomas d'Aquin (saint) (1225-1274)
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Thomas de Aquino, Summa catholicae fidei, contra Gentiles
- Auteur
- Thomas d'Aquin (saint) (1225-1274)
Thomas de Aquino, Summa catholicae fidei, contra Gentiles
La Somme contre les Gentils forme, avec la Somme théologique , l'oeuvre la plus célèbre de saint Thomas d'Aquin. Celui-ci y présente la foi chrétienne par rapport aux philosophies des "penseurs archaïques et des platoniciens tardifs". Ecrite entre 1258 et 1264, elle connut très rapidement un large succès, bien que controversées du vivant de son auteur.
En ce qui concerne notre manuscrit, l'écriture et la décoration concourent à la localiser en Italie, et à le dater des dernières années du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, quelques années après la mort du théologien. L'influence bolonaise est indéniable dans le style des initiales ornées et filigranées.
Le manuscrit porte une ancienne cote à l'encre noire, "D", dans la marge supérieure gauche du f. 1. provient probablement des dominicains de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Thomas d'Aquin (saint) (1225-1274)
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Testament de Jean-Jacques Rousseau
Testament de Jean-Jacques Rousseau
Contient :
- Testament de Jean-Jacques Rousseau, 7 juin 1737.
- Procuration passée par Jean-Antoine Millet, comte de Challes, à Alexis de Pontverre, 12 juin 1737.
- Quittance passée par Louis Bertin à Jean-Jacques Bertin son frère, 7 juillet 1737.
- Quittance pour les Religieuses annonciades, de Chambéry, à Jean Cuchet, des Echelles, 8 juillet 1737. - Mariage entre honorable Jean, fils de feu Claude Galliano, et honorable Philiberte Degrange, 10 juillet 1737.
- Procuration passée par Jean-Jacques Rousseau à Jacques Barillot, 12 juillet 1737.
- Affranchissement par Jean-François de Clermont, marquis de La Bastie, en faveur de noble Joseph Demotz, avocat général des pauvres au Sénat de Savoie, 21 juillet 1737.
- Cession passée par honorable Claudine, fille de feu Pierre Bertin, veuve de Claude Berger, à honorable Claude Galliano, 18 juillet 1737.
Dans ce premier testament de l'auteur, Rousseau règle ses dettes auprès de Mme de Warens : " il a fait, créé et institué, de sa propre bouche, nommé pour son héritière, ladite dame Françoise-Louise de la Tour, comtesse de Warens, la priant très humblement de vouloir accepter son hoirie, comme la seule marque qu’il lui peut donner, de la vive reconnaissance qu’il a de ses bontés, voulant que le présent soit son dernier testament, et que s’il ne peut valoir comme testament, qu’il vaille comme donation à cause de mort, et par tous autres moyens qu’il pourra mieux valoir [...] et par ces mêmes présentes, s’est établi et constitué ledit sieur Rousseau, lequel pour la décharge de sa conscience, déclare devoir à ladite dame Françoise-Louise de la Tour de Warens, absente, moi, dit notaire pour elle stipulant et acceptant, la somme de deux mille livres de Savoie, pour sa pension et entretien que ladite dame lui a fournis depuis dix années, laquelle somme ledit sieur Rousseau promet lui payer, si Dieu lui conserve vie, dans six mois prochains [...] -
Speratus de Baro, Rosarium de vitiis et virtutibus
- Auteur
- Speratus de Baro
- Guillaume de Saint Amour (chanoine) (12.. - 1272)
Speratus de Baro, Rosarium de vitiis et virtutibus
La particularité de ce manuscrit est d'être un des trois exemplaires recensé jusqu'ici d'un texte peu connu, transmis par des témoins français du XVe siècle, et dont l'auteur demeure énigmatique. On ne semble pas le connaître en dehors de ce texte. Speratus ou Spararus ou encore Sparanus de Baro écrit à la cour d'un roi de Sicile, duc des Pouilles et prince de Capoue, comme il l'explique dans son prologue ; ce roi est sans doute Charles II le Boiteux qui régna à partir de 1284 et s'entoura de conseillers jurisconsultes. En effet Speratus était juriste. Ayant laissé ses étudiants afin d'assurer des fonctions auprès du vicaire du prince, il utilise ses instants de liberté pour composer cet ouvrage de morale.
Le manuscrit porte une ancienne cote à l'encre noire. Provient probablement des dominicains de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Speratus de Baro
- Guillaume de Saint Amour (chanoine) (12.. - 1272)
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Honorius Augustodunensis, Gemma animae, Liber elucidarii
Honorius Augustodunensis, Gemma animae, Liber elucidarii
Bien que ce manuscrit contienne plusieurs textes, il montre une unité certaine tant dans le fond que par le choix des ouvrages, que dans la forme par l'homogénéité de l'écriture, du décor filigrané et enluminé.
A l'usage d'un clerc, puisqu'il s'agit d'explications sur le déroulement des offices, des sacrements (un traité sur l'eucharistie, sur les sacrements), d'un formulaire de confession, d'interprétations de passages de la Bible, de glossaires de mots grecs, d'une somme catéchétique présentée sous forme de dialogue, l' Elucidarium ,... il appartient à une série d'ouvrages commandés entre 1290 et 1298 par Bernard de Castanet, alors évêque d'Albi (1275-1308). La plupart de ces manuscrits portent un colophon indiquant leur date d'exécution.
Le manuscrit contient deux colophons qui démarquent deux unités codicologiques distinctes ; le premier se trouve à la fin du cinquième cahier, au f. 43v., et le second à la fin du dix-neuvième cahier, au f. 177.
Provient probablement des dominicains de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Simon Januensis, Synonima medicinae seu Clavis sanationis
- Auteur
- Simon de Gênes
Simon Januensis, Synonima medicinae seu Clavis sanationis
Ce manuscrit est un dictionnaire de 6 000 articles environ, portant sur des termes techniques de médecine et de botanique. Il fut compilé vers 1300 par Simon de Gênes, chanoine à Rouen, puis médecin et chapelain de la Curie romaine. Il utilise toutes les sources connues de son temps, d'Hippocrate, dont il a traduit en latin l' Epidemia , d'après sa version arabe, à Nicolas de Salerne, en passant par Celse, Dioscoride, Pline l'Ancien, Galien, Isidore de Séville, Avicenne. L'utilisation de l'encre violette dans le décor et les abréviations employées indiquent l'Italie ou la France méridionale comme région d'origine. C'est probablement aux alentours du milieu du XIV e siècle, ou dans son troisième quart, que le manuscrit fut copié.
Ce manuscrit a appartenu au monastère Saint-Pierre-de-Lémenc près de Chambéry, comme on peut le lire au f. 17, sur l'intérieur du premier plat et au bas du f. 235.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Simon de Gênes
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Richardus de Sancto Victore, Allegoriae in Vetus et Novum Testamentum.
- Auteur
- Richard de Saint-Victor (1110?-1173)
- Pierre le Chantre (112.-1197)
Richardus de Sancto Victore, Allegoriae in Vetus et Novum Testamentum.
Ce manuscrit est composé de deux instruments de travail intéressant l'exégèse biblique, l'un rédigé dans le troisième quart, l'autre à la fin du XIIe siècle. Le premier regroupe, sous le titre Allegoriae in Vetus et Novum Testamentum , les livres I à IX et XI à XIV de la deuxième partie du Liber exceptionum de Richard de Saint-Victor. L'auteur y présente diverses interprétations allégoriques de certains récits ou passages des livres historiques de l'Ancien Testament, de la Genèse aux Maccabées, et du Nouveau Testament.
Le second texte, du théologien Pierre le Chantre, est l'un des premiers recueils de distinctiones. L'auteur inaugure ainsi une nouvelle forme de manuel, accessible et pédagogique : une sorte de répertoire ou dictionnaire donnant des définitions de termes ou des explications de passages des livres saints, présentant leurs différentes significations et des exemples de leur utilisation. Le succès des Allegoriae fut immédiat. Elles se répandirent dans tout l'Occident : nombreuses furent les bibliothèques des monastères, des chanoines réguliers, des Ordres mendiants, mais aussi des collèges et universités qui possédèrent cet ouvrage aux grandes qualités didactiques.
La mauvaise qualité du parchemin, présentant des trous et des coutures, le souci de l'économiser, visible par l'utilisation extrême qu'on en a fait, pourraient indiquer que le manuscrit a été produit dans un cadre scolaire.
Le reliure semble locale. Au XVIIe siècle, la manuscrit appartient aux dominicains de Chambéry, comme le prouve l'ex-libris du f. 1.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Richard de Saint-Victor (1110?-1173)
- Pierre le Chantre (112.-1197)
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Recettes médicales en italien
Recettes médicales en italien
Ce petit carnet de notes personnelles nous apprend comment réaliser et administrer quelques remèdes propres à guérir certianes maladies. L'épilepsie, par exemple, peut se soigner en portant au cou une peau de chien blanc sans un seul poil noir. Parmi les ingrédients usités on rencontre l'anis, le fenouil, mais aussi la poudre de corail, de dent de cheval ou de mandragore. Comme dans de nombreux recueils médiévaux de ce genre, on y trouve la fameuse poudre de l'empereur Frédéric II (f. 2) et les pilules de frère Albert de l'Ordre des mineurs (f. 36v.).
Don de François Mugnier, qui le pense originaire de Talloires.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Psalterium Romanum
Psalterium Romanum
Bien qu'il soit loin d'égaler un Girolamo da Cremona, ou un Cristoforo Canozzi, l'auteur de la page-frontispice de ce petit psautier participe pleinement aux grandes tendances esthétiques qui caractérisent l'enluminure vénéto-padouane du dernier tiers du XVe siècle. Une lettre manuscrite datant probablement de la fin du XVIIIe siècle a été collée entre les feuillets 149 et 150, à la fin du volume. Il s'agit de l'avis d'un érudit sur ce psautier en réponse aux questions de son possesseur. L'auteur de la lettre date le manuscrit de la fin du XIVe siècle ou au début du XVe siècle et le localise en Italie. Il n'y a pas d'ex-libris, mais l'examen de la reliure indique une origine savoyarde.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Psalterium feriale ad usum Praedicatorum
Psalterium feriale ad usum Praedicatorum
Ce manuscrit est un psautier dominicain comme l'indiquent le double invocation à saint Dominique dans les litanies, les invocations aux saints Thomas d'Aquin et Vincent Ferrier et à sainte Catherine de Sienne, ainsi que les oraisons en leur honneur. Mention de possession des dominicains de Chambéry au f. 1.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Ps. Eusebius Cremonensis, De morte Hieronymi [ad Damasum]
- Auteur
- Augustin (saint) (0354-0430)
- Eusèbe de Crémone (saint)
- Cyrille (saint) (315? - 386?)
Ps. Eusebius Cremonensis, De morte Hieronymi [ad Damasum]
Ce manuscrit regroupe trois lettres hagiographiques ayant en commun la louange de saint Jérôme. Faussement attribuées au Moyen Âge à des auteurs des IV e et V e siècles, saint Eusèbe de Crémone, saint Augustin et saint Cyrille de Jérusalem, elles sont en réalité du XII e siècle. On les trouve fréquemment associées dans les manuscrits. Par le filigrane de son papier, le manuscrit de Chambéry peut être localisé dans la sphère savoyarde ou suisse.
Ce manuscrit a appartenu aux dominicains de Chambéry. En effet, sur la page de garde inférieure (f. 97v), une main du XVe siècle en a signalé le prêt par ce couvent au frère Guillaume de Poypon, habitant Entresaix.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Augustin (saint) (0354-0430)
- Eusèbe de Crémone (saint)
- Cyrille (saint) (315? - 386?)
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Proverbia, Ecclesiastes, Cantica Canticorum, cum glosa ordinaria
Proverbia, Ecclesiastes, Cantica Canticorum, cum glosa ordinaria
La mise en page du texte est typique des manuscrits bibliques glosés. La page est divisée en trois colonnes. Dans la colonne centrale est disposé le textye sacré d'une écriture à gros module. De chaque côté prend place la glose marginale en paragraphes marqués de pieds-de-mouche ; au besoin, le copiste emploie un système de renvois par de petits signes. Entre les lignes du texte s'intercalent les gloses interlinéaires. Trois autres colonnes semblent avoir été aussi prévues pour d'éventuelles gloses supplémentaires. Le décor à l'encre utilise un vocabulaire ornemental assez proche stylistiquement de la production parisienne des années 1210.
Ce manuscrit a appartenu aux dominicains de Chambéry, d'après l'ex-libris du f. 1 bis.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Ambrosius Mediolanensis, Expositio Evangelii secundum Lucam
- Auteur
- Ambroise (saint) (340?-397)
- Prosper d'Aquitaine (saint)
Ambrosius Mediolanensis, Expositio Evangelii secundum Lucam
Ce manuscrit contient deux textes des IV et V e siècles. Le premier est un commentaire du Père de l'Eglise saint Ambroise de Milan sur l'Evangile de saint Luc. Le second est une réfutation de Jean Cassien par Prosper d'Aquitaine, grand défenseur de la doctrine de saint Augustin sur la prédestination.
Exemplaire de qualité, à la copie soignée, au parchemin bien apprêté et de grand format, notre manuscrit se rattache à la production toscane du troisième quart du XII e siècle.
En tête du f. 1, on lit un ex-libris d'une main italienne du XV e siècle. Par la suite, le manuscrit est passé dans la bibliothèque des dominicains de Chambéry. En effet, dans la marge droite du f. 1, est écrit, d'une main du XVII e siècle : "Ex communi bibliotheca conventus sancti Dominici Camberiensis" et, dans la marge droite du f. 2 : "Ex conventu sancti Dominici Camberiensis".
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Ambroise (saint) (340?-397)
- Prosper d'Aquitaine (saint)
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Porphyrius, Isagoge
- Auteur
- Porphyre (234 - 305)
- Aristote (0384-0322 av. J.-C.)
- Boèce (480 ? - 524)
Porphyrius, Isagoge
Par sa juxtaposition de textes, gloses, petites notes et essais de plumes, ce manuscrit apparaît extrêmement complexe : il a été glosé et annoté au cours des années par divers possesseurs successifs. C'est sans aucun doute un manuscrit universitaire, d'origine anglaise.
Provient probablement des dominicains de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Porphyre (234 - 305)
- Aristote (0384-0322 av. J.-C.)
- Boèce (480 ? - 524)
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Obituarium Minorum Camberiensium
Obituarium Minorum Camberiensium
Les franciscains s'établirent à Chambéry en 1220. Au XVe siècle, sous l'égide d'Amédée VIII, ils firent construire de nouveaux bâtiments, aujourd'hui cathédrale et Musée savoisien, afin de remplacer leur église et leur couvent. En 1777, lorsque Chambéry fut érigée en siège épiscopal, ils cédèrent les lieux à l'évêque et s'installèrent dans ce qui est devenu l'église Notre-Dame. Plusieurs mentions concernant la chronologie de la construction de leur église au XVe siècle se trouvent dans leur obituaire, le manuscrit 8, qui fut tenu soigneusement de 1374 à 1783, avec une majorité d'obits des XVIe et XVIIIe siècles. Outre son importance prosopographique, le manuscrit renferme des renseignements sur les dons et les fondations pieuses.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Nicolaus de Byardo, Summa de abstinentia
- Auteur
- Nicolas de Byart
Nicolaus de Byardo, Summa de abstinentia
Nicolas de Byard était un prédicateur français du milieu du XIII e siècle. S'adressant en priorité au peuple, il brisa quelque peu les nomres de l'art de la prédication et connut un large succès d'orateur. Outre des sermons, il rédigea un répertoire alphabétoique de matières et de thèmes utiles à la préparation des prêches, intitulé "Distinctiones". La "Suma de abstinentia", ou "Dictionnarum pauperum", n'est pas l'abrégé des "Distinctiones", comme on l'a généralement présentée : les chapitres de la "Summa" sont souvent plus longs, moins nombreux, et n'ont que peu de rapports textuels avec les "Distinctiones". Cet exemplaire est d'une facture soignée. Que ce soit par son décor peint avec les terminaisons décoratives en feuilles de vigne, ou par son décor à l'encre dabs la simplicité des petites lettres filigranées, il s'inscrit tout à fait dans la production enluminée du début du XIV e siècle, Paris étant sans doute le centre artistique et intellectuel qui l'a vu naître. Ce manuscrit a appartenu aux dominicains de Chambéry, comme l'indique l'ex-libris du XV e siècle sur la feuille de garde (f. 1) et, d'une autre main, la mention effacée dans la marge supérieure du f. 2.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Nicolas de Byart
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