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Filtré par : Manuscrit médiéval
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Gregorius Magnus, Regula pastoralis, Moralia in Job
- Auteur
- Grégoire (pape) (0540?-0604)
- Ambroise, [le Bienheureux] dit Autpert (...-784)
- Abbon (850?-923?)
- Isidore de Séville (saint) (560?-636)
Gregorius Magnus, Regula pastoralis, Moralia in Job
Ce recueil a probablement été constitué à la fin du XVe siècle par un possesseur français, peut-être originaire de l'Est de la France comme le suggère l'ancienne contre-garde (f. 117), un inventaire des biens de feu Guillaume Senec de Neuilly par un chapelain de Saint-Pierre de Langres. C'est aussi au XVe siècle qu'un utilisateur a annoté l''ensemble des textes, puis profité des trois derniers feuillets laissés blancs pour copier un traité moral. La première partie du manuscrit (ff. 1-76v), la "Règle pastorale" de Grégoire le Grand, est italienne par son écriture et sa décoration. La deuxième partie (ff. 77-114v), au décor succinct, est d'une main française du XIVe siècle. L'assemblage de ces deux parties tire peut-être son explication d'une erreur sur l'identification de l'auteur : le traité d'Ambroise Autpert est une œuvre qu'on a faussement attribuée à Grégoire le Grand ; le possesseur a sans doute pensé réunir deux écrits de ce dernier dans un même manuscrit.
La manuscrit a appartenu à la bibliothèque des Dominicains de Chambéry, d'après l'ex-libris du XVIIe siècle dans la marge supérieure du f. 3.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Grégoire (pape) (0540?-0604)
- Ambroise, [le Bienheureux] dit Autpert (...-784)
- Abbon (850?-923?)
- Isidore de Séville (saint) (560?-636)
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Ambrosius Mediolanensis, Expositio Evangelii secundum Lucam
- Auteur
- Ambroise (saint) (340?-397)
- Prosper d'Aquitaine (saint)
Ambrosius Mediolanensis, Expositio Evangelii secundum Lucam
Ce manuscrit contient deux textes des IV et V e siècles. Le premier est un commentaire du Père de l'Eglise saint Ambroise de Milan sur l'Evangile de saint Luc. Le second est une réfutation de Jean Cassien par Prosper d'Aquitaine, grand défenseur de la doctrine de saint Augustin sur la prédestination.
Exemplaire de qualité, à la copie soignée, au parchemin bien apprêté et de grand format, notre manuscrit se rattache à la production toscane du troisième quart du XII e siècle.
En tête du f. 1, on lit un ex-libris d'une main italienne du XV e siècle. Par la suite, le manuscrit est passé dans la bibliothèque des dominicains de Chambéry. En effet, dans la marge droite du f. 1, est écrit, d'une main du XVII e siècle : "Ex communi bibliotheca conventus sancti Dominici Camberiensis" et, dans la marge droite du f. 2 : "Ex conventu sancti Dominici Camberiensis".
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Ambroise (saint) (340?-397)
- Prosper d'Aquitaine (saint)
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Bernardus Claraevallensis, Sermones de diversis, de tempore, de sanctis, Sententiae, De diligendo Deo
- Auteur
- Bernard de Clairvaux (saint) (1090?-1153)
- Anselme (saint) (1033 -1109)
Bernardus Claraevallensis, Sermones de diversis, de tempore, de sanctis, Sententiae, De diligendo Deo
Ce manuscrit rassemble une collection de sermons (lithurgiques et divers) de saint Bernard, constituée entre 1138 et 1148, ainsi qu'une des rédactions du De beatitudine , texte d'une conférence de saint Anselme prononcé à Cluny en 1104.
Son origine reste inconnue ; l'absence de punctus circumflexus et sa facture ne permettent pas de le rattacher sûrement à la production cisetrcienne, mais le décor, simple par ailleurs, semble le situer au nord de la Bourgogne.
Le manuscrit a appartenu aux dominicains de Dijon, puis il est passé à ceux de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Bernard de Clairvaux (saint) (1090?-1153)
- Anselme (saint) (1033 -1109)
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Porphyrius, Isagoge
- Auteur
- Porphyre (234 - 305)
- Aristote (0384-0322 av. J.-C.)
- Boèce (480 ? - 524)
Porphyrius, Isagoge
Par sa juxtaposition de textes, gloses, petites notes et essais de plumes, ce manuscrit apparaît extrêmement complexe : il a été glosé et annoté au cours des années par divers possesseurs successifs. C'est sans aucun doute un manuscrit universitaire, d'origine anglaise.
Provient probablement des dominicains de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Porphyre (234 - 305)
- Aristote (0384-0322 av. J.-C.)
- Boèce (480 ? - 524)
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Auctoritates de fide, de spe... Vitae Patrum
- Auteur
- Conrad le Saxon
- Berthold de Regensburg
- Johannes Contractus
Auctoritates de fide, de spe... Vitae Patrum
Ce recueil a manifestement été constitué à l'usage de prédicateurs. Le premier élément, d'origine italienne, reconnaissable à son encre grisée, à son parchemin méridional et à ses abréviations, n'est guère antérieur au début du XIVe siècle, puisqu'on y trouve une citation de Bernard Gui (f. 7). Le second élément est un recueil de sermons, sans conteste d'origine germanique, si l'on en juge par l'écriture, ses graphies, les auteurs (Berthold de Regensburg, Conrad le Saxon, etc.), et çà et là, quelques indices, comme les noms de "Pruzzia" et "Ruzzia" (f. 84). En 1440, ce manuscrit a été acheté à Vienne par un officier de la cour de Savoie Louis, fils du futur pape Félix V (fin du f. 120v). Par la suite, le manuscrit a appartenu aux dominicains de Chambéry, d'après l'ex-libris du XVIIe siècle dans la marge supérieure du f. 3.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Conrad le Saxon
- Berthold de Regensburg
- Johannes Contractus
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Bartholomeus Anglicus, De proprietatibus rerum
- Auteur
- Barthélémy l'Anglais (12.. - 1272)
Bartholomeus Anglicus, De proprietatibus rerum
L'auteur, le franciscain Barthélemy l'Anglais, appartient à ce milieu intellectuel en pleine effervescence qu'est Paris et son université dans la première partie du XIIIe siècle. En 1230, il est répertotié comme bachelier biblique à Paris. Il écrit son ouvrage encyclopédique Des propriétés des choses après avoir séjourné comme lecteur au couvent de Magdebourg, vers 1242-1247. Traitant de tous les sujeys, à l'imitation d'Isidore de Séville et comme son contemproain Vincent de Beauvais, l'auteur développe outre ses propres réflexions, les observations des philosophes anciens et modernes, ceci dans le but de mieux comprendre l'Ecriture sainte.
L'exemplaire de Chambéry est presque contemporain de sa rédaction. Le décor filigrané, d'un style assez lâche, s'apparente en effet à celui des manuscriuts datnt des années 1240-1250. Sa localisation d'origine reste en revanche incertiane. Le succès Des propriétés des choses fut tel qu'il se répandit rapidement dans le monde occidental.
Le mansucrit a appartenu aux domincains de Chambéry (ex-libris f. 4).
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Barthélémy l'Anglais (12.. - 1272)
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Biblia sacra
Biblia sacra
Bible cartusienne provenant du monastère de la Grande-Chartreuse.
On devine deux étapes principales dans l'élaboration des quatre volumes de cette Bible cotés MSS C 34-37-35-36 (en rétablissant l'ordre d'origine des livres bibliques de la coutume des Chartreux). La première, probablement autour du premier quart du XIIIe siècle, a consisté en la copie du texte des quatre volumes et le décor enluminé et filigrané des manuscrits 34, 37 et 35. Le décor du manuscrit 36 a été commencé puis effacé pour être remplacé par un décor à l'encre comme en témoignent les traces de peinture sous la lettre P au f. 67v. Cette reprise, deuxième étape, date sans doute du deuxième quart du XIIIe siècle.
Si un seul copiste a écrit le texte d'un bout à l'autre, les trois volumes présentant un décor peint sont apparemment l'oeuvre d'au moins deux enlumineurs.
Le manuscrit était sans doute destiné dès sa copie à la Grande-Chartreuse. L'itinéraire du manuscrit jusqu'à la bibliothèque de Chambéry n'est pas connu. Dès 1803, il ne devait plus appartenir à la Grande-Chartreuse, le fonds ayant été confisqué puis confié à la Bibliothèque de Grenoble. C'est peut-être par le biais d'une chartreuse proche de Chambéry que le manuscrit est arrivé dans cette ville.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Biblia sacra
Biblia sacra
Bible cartusienne provenant du monastère de la Grande-Chartreuse.
On devine deux étapes principales dans l'élaboration des quatre volumes de cette Bible cotés MSS C 34-37-35-36 (en rétablissant l'ordre d'origine des livres bibliques de la coutume des Chartreux). La première, probablement autour du premier quart du XIIIe siècle, a consisté en la copie du texte des quatre volumes et le décor enluminé et filigrané des manuscrits 34, 37 et 35. Le décor du manuscrit 36 a été commencé puis effacé pour être remplacé par un décor à l'encre comme en témoignent les traces de peinture sous la lettre P au f. 67v. Cette reprise, deuxième étape, date sans doute du deuxième quart du XIIIe siècle.
Si un seul copiste a écrit le texte d'un bout à l'autre, les trois volumes présentant un décor peint sont apparemment l'oeuvre d'au moins deux enlumineurs.
Le manuscrit était sans doute destiné dès sa copie à la Grande-Chartreuse. L'itinéraire du manuscrit jusqu'à la bibliothèque de Chambéry n'est pas connu. Dès 1803, il ne devait plus appartenir à la Grande-Chartreuse, le fonds ayant été confisqué puis confié à la Bibliothèque de Grenoble. C'est peut-être par le biais d'une chartreuse proche de Chambéry que le manuscrit est arrivé dans cette ville.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Biblia sacra
Biblia sacra
Bible cartusienne provenant du monastère de la Grande-Chartreuse.
On devine deux étapes principales dans l'élaboration des quatre volumes de cette Bible cotés MSS C 34-37-35-36 (en rétablissant l'ordre d'origine des livres bibliques de la coutume des Chartreux). La première, probablement autour du premier quart du XIIIe siècle, a consisté en la copie du texte des quatre volumes et le décor enluminé et filigrané des manuscrits 34, 37 et 35. Le décor du manuscrit 36 a été commencé puis effacé pour être remplacé par un décor à l'encre comme en témoignent les traces de peinture sous la lettre P au f. 67v. Cette reprise, deuxième étape, date sans doute du deuxième quart du XIIIe siècle.
Si un seul copiste a écrit le texte d'un bout à l'autre, les trois volumes présentant un décor peint sont apparemment l'oeuvre d'au moins deux enlumineurs.
Le manuscrit était sans doute destiné dès sa copie à la Grande-Chartreuse. L'itinéraire du manuscrit jusqu'à la bibliothèque de Chambéry n'est pas connu. Dès 1803, il ne devait plus appartenir à la Grande-Chartreuse, le fonds ayant été confisqué puis confié à la Bibliothèque de Grenoble. C'est peut-être par le biais d'une chartreuse proche de Chambéry que le manuscrit est arrivé dans cette ville.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Biblia sacra
Biblia sacra
Bible cartusienne provenant du monastère de la Grande-Chartreuse.
On devine deux étapes principales dans l'élaboration des quatre volumes de cette Bible cotés MSS C 34-37-35-36 (en rétablissant l'ordre d'origine des livres bibliques de la coutume des Chartreux). La première, probablement autour du premier quart du XIIIe siècle, a consisté en la copie du texte des quatre volumes et le décor enluminé et filigrané des manuscrits 34, 37 et 35. Le décor du manuscrit 36 a été commencé puis effacé pour être remplacé par un décor à l'encre comme en témoignent les traces de peinture sous la lettre P au f. 67v. Cette reprise, deuxième étape, date sans doute du deuxième quart du XIIIe siècle.
Si un seul copiste a écrit le texte d'un bout à l'autre, les trois volumes présentant un décor peint sont apparemment l'oeuvre d'au moins deux enlumineurs.
Le manuscrit était sans doute destiné dès sa copie à la Grande-Chartreuse. L'itinéraire du manuscrit jusqu'à la bibliothèque de Chambéry n'est pas connu. Dès 1803, il ne devait plus appartenir à la Grande-Chartreuse, le fonds ayant été confisqué puis confié à la Bibliothèque de Grenoble. C'est peut-être par le biais d'une chartreuse proche de Chambéry que le manuscrit est arrivé dans cette ville.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Bonifatius VIII, Liber sextus Decretalium
- Auteur
- Boniface VIII (pape) (1235?-1303)
- Clément V (pape) (126.-1314)
Bonifatius VIII, Liber sextus Decretalium
Ce manuscrit contient deux collections papales. Il s'agit, d'une part, du "Sexte" de Boniface VIII, promulgué en 1298, compilation des décrétales pontificales depuis Grégoire IX, essentiellement celles de Boniface VIII, et des constitutions des conciles de Lyon I et II. Le deuxième texte, d'autre part, communément appelé les "Clémentines", reprend exactement le même principe avec les constitutions du concile de Vienne et des décrétales de Clément V, mais une quinzaine d'années plus tard. Entre ces collections, se trouvent cinq bulles et décrétales de Boniface VIII, dont deux se font l'écho des conflits entre les mendiants et les autres ordres ou le clergé séculier à la fin du XIII e siècle et au début du XIV e siècle, sur les droits acquis en matière de prédication et de sépulture dans les églises. Le présence de l'encre violette, ainsi que l'écriture ronde italianisante aux abréviations françaises, indique une origine méridionale. Au regard du texte, il ne serait pas étonnant que le centre de production du manuscrit ait été Avignon, séjour de la papauté depuis 1309. Au XVII e siècle, ce manuscrit appartint aux dominicains de Chambéry, d'après l'ex-libris du f. 1.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Boniface VIII (pape) (1235?-1303)
- Clément V (pape) (126.-1314)
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Bréviaire de Marie de Savoie
Bréviaire de Marie de Savoie
Prestigieux témoin de l’enluminure milanaise de la première moitié du XVe siècle, ce bréviaire franciscain a été enluminé pour Marie de Savoie, fille d’Amédée VIII et de Marie de Bourgogne, à l’occasion de son mariage en 1428 avec Philippe-Marie Visconti, duc de Milan. Ce mariage a scellé l’alliance politique entre la Maison de Savoie (armes à la croix d’argent) et les Visconti (armes à l’aigle).
Vraisemblablement réalisé entre 1431 et 1438, le Bréviaire est d’une rare profusion décorative. Le Maître des Vitae Imperatorum , l’un des enlumineurs préférés du duc Visconti, a non seulement peint les traditionnelles initiales historiées des divisions majeures du texte, mais il a animé les marges d’une multitude de putti, acteurs profanes de scènes de jeux ou de combats, et de magnifiques animaux en style « naturaliste ».
Pendant longtemps caché dans le château de Chambéry sous des vieux papiers, il a ainsi échappé au fil des siècles aux différents pillages et destructions. Il est entré à la bibliothèque de Chambéry entre 1820 et 1828 dans des circonstances inconnues. Aujourd’hui, le Bréviaire de Marie de Savoie est l’un des joyaux des collections patrimoniales de la bibliothèque.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
De officiis, De somnio Scipionis.De resurrectione Christi
- Auteur
- Cicéron (0106-0043 av. J.-C.)
- Lactance (0260?-032.?)
De officiis, De somnio Scipionis.De resurrectione Christi
Le décor de ce manuscrit, qu'il soit peint ou tracé à l'encre, se rattache parfaitement au milieu artistique lombard du deuxième quart du XV e siècle. [Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Cicéron (0106-0043 av. J.-C.)
- Lactance (0260?-032.?)
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Honorius Augustodunensis, Gemma animae, Liber elucidarii
Honorius Augustodunensis, Gemma animae, Liber elucidarii
Bien que ce manuscrit contienne plusieurs textes, il montre une unité certaine tant dans le fond que par le choix des ouvrages, que dans la forme par l'homogénéité de l'écriture, du décor filigrané et enluminé.
A l'usage d'un clerc, puisqu'il s'agit d'explications sur le déroulement des offices, des sacrements (un traité sur l'eucharistie, sur les sacrements), d'un formulaire de confession, d'interprétations de passages de la Bible, de glossaires de mots grecs, d'une somme catéchétique présentée sous forme de dialogue, l' Elucidarium ,... il appartient à une série d'ouvrages commandés entre 1290 et 1298 par Bernard de Castanet, alors évêque d'Albi (1275-1308). La plupart de ces manuscrits portent un colophon indiquant leur date d'exécution.
Le manuscrit contient deux colophons qui démarquent deux unités codicologiques distinctes ; le premier se trouve à la fin du cinquième cahier, au f. 43v., et le second à la fin du dix-neuvième cahier, au f. 177.
Provient probablement des dominicains de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Gratianus, Decretum
- Auteur
- Gratien (11..?-1160?)
Gratianus, Decretum
Le manuscrit présente une cote inscrite à l'encre brune, "O", dans la marge supérieure gauche du f. 1. provient probablement des dominicains de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Gratien (11..?-1160?)
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Humbertus de Garda, Commentarius in primum Sententiarum
- Auteur
- Humbert de la Garde
- Guillaume d'Ockham
Humbertus de Garda, Commentarius in primum Sententiarum
Le premier élément de ce recueil, dont le décor à l'encre indique, par l'utilisation de la couleur violette, une origine méridionale, a probablement été copié au milieu du XIVe siècle, ou dans sa seconde moitié. Il donne un exemple des nombreux commentaires sur les Sentences de Pierre Lombard. Celui-ci a été rédigé par le frère mineur d'origine bourguignonne, Humbert de la Garde.
Le second texte, un commentaire philosophique de l'anglais Guillaume d'Ockham, a été copié par un scribe qui utilise habituellement l'abréviation italienne pour qui.
Ce manuscrit faisait partie de la bibliothèque des Dominicains de Chambéry (ex-libris f. 1).
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Humbert de la Garde
- Guillaume d'Ockham
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Horae ad usum Parisiensem
Horae ad usum Parisiensem
Ce petit livre d'heures, très soigné, est une œuvre méconnue de Maître François, grand enlumineur parisien actif dans les années 1460-1480. On y retrouve, en effet, quelques motifs chers à l'artiste : les "arcs diaphragmes" archaïsants, dans lesquels il encadre ses scènes d'intérieur, les dallages à grands carreaux verts, les architectures beige-rosé, les fonds d'herbe hachurés, les paysages très clairs et lointains de villes fortifiées se détachant sur la ligne d'horizon.
Les armoiries du f. 21 ont été grattées ; seuls les indices liturgiques peuvent nous éclairer sur la personnalité du commanditaire. L'usage des Heures de la Vierge et de l'Office des morts, les saints du calendrier et des litanies indiquent une provenance parisienne. Un élément cependant nous conduit vers le Poitou : la présence de saint Michel de Craon et saint Loup dans les suffrages, à la suite de saint Simon et saint Jude. En effet, les églises Saint-Michel de Craon et Saint-Loup appartenaient à l'abbaye d'Airvault dans le diocèse de Poitiers depuis 1094. Le commanditaire était-il originaire de cette région ? La rareté des signes héraldiques dans le manuscrit laisse supposer qu'il ne s'agit pas d'une grande famille princière. Il faudrait plus probablement chercher notre destinataire parmi les petits fonctionnaires royaux de souche poitevine, vivant à Paris.
[SOURCES : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Horae ad usum Trecensem
Horae ad usum Trecensem
Ce livre d'heures à l'usage de Troyes appartient à un courant stylistique très en vogue à Paris autour des années 1500 et que l'on désigne généralement sous le terme d'"École de Rouen" en raison des commandes exécutées pour le cardinal Georges d'Amboise, archevêque de Rouen. Sous cette appellation se regroupent de nombreux enlumineurs parisiens travaillant en étroite association. L'enlumineur de ce manuscrit excelle dans l'évocation des paysages lointains des scènes d'extérieur : étagement de plans vallonnés successifs en dégradés de bleus qui s'évanouissent sous un ciel mouvementé aux nuages festonnés d'or. Ses scènes d'intérieur sont présentées dans un décor d'architecture classique très sobre et dépouillé. Il est intéressant de trouver ça et là quelques costumes de la Renaissance. Les armoiries du destinataire, un membre de la famille Le Febvre, apparaissent en trois emplacements différents, aux ff. 15, 33, 81. Cette famille de chevaliers, originaire de Champagne, est attestée au moins dès la fin du XVe siècle à Troyes. Plusieurs contrats de mariage ou de donation les concernant ont été enregistrés par Mgr de Caumartin, intendant en Champagne en 1667.
Le manuscrit faisait partie de la bibliothèque de l'abbé Amédée-Philibert de Mellarède.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
L'institution de l'Ordre de la treshaute, tresillustre et trespuissante maison de Savoye faite par treshaut, trespuissant et tresillustre Prince Ame V comte de Savoye, duc de Chablays et d'Aouste
- Auteur
- Delbene, Alphonse (1538-1608)
L'institution de l'Ordre de la treshaute, tresillustre et trespuissante maison de Savoye faite par treshaut, trespuissant et tresillustre Prince Ame V comte de Savoye, duc de Chablays et d'Aouste
Texte vraisemblablement non autographe ; Edition non publiée et inconnue d'Alphonse Delbène, abbé commendataire de l'abbaye de Hautecombe et historiographe de Charles-Emmanuel de Savoie. Le manuscrit relate la création, l'histoire et les premiers membres de l'Ordre suprême de la Très Sainte Annonciation (fondé en 1362), un ordre de chevalerie liée à la Maison de Savoie. Le manuscrit a probablement fait partie de la bibliothèque des comtes et ducs de Savoie.- Auteur
- Delbene, Alphonse (1538-1608)
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La Chronique de Savoie
- Auteur
- Orronville , Jean d' (dit Cabaret) (13..-14..) (Auteur)
La Chronique de Savoie
Manuscrit non autographe. Histoire de la Savoie depuis les origines (début du XIe siècle) jusqu'à l'an 1400 environ et plus ancienne oeuvre littéraire consacrée à l'histoire des Etats de Savoie- Auteur
- Orronville , Jean d' (dit Cabaret) (13..-14..) (Auteur)
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Libellus missarum sancti Maioli
Libellus missarum sancti Maioli
Ce précieux libellus offert en 1466 à Amédée IX de Savoie par le prieur du monastère de Saint-Maïeul de Pavie reflète parfaitement les différentes tendances stylistiques qui s'épanouissent en Lombardie dans ce troisième quart du XVe siècle. Bien qu'encore fortement marqué par le style gothique international de ses pairs, notre artiste, à l'instar de son contemporain le Maître d'Ippolita Sforza, semble s'ouvrir aux nouveaux concepts esthétiques de la Renaissance développés depuis le début du siècle dans le reste de l'Italie. Comme l'indique la dédicace du f. 24, ce manuscrit a été donné le 6 septembre 1466 par Galéas de Forlivio, prieur du monastère de Saint-Maïeul de Pavie, à Amédée IX, duc de Savoie depuis 1465, probablement lors du voyage en Piémont qu'il fit cette année. Les armes de Savoie se retrouvent donc intégralement au f. 1 dans un médaillon central de la marge inférieure. La reliure porte également les armes de Savoie.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Missale ad usum Praedicatorum
Missale ad usum Praedicatorum
L'année 1466 est mentionnée dans la marge au f. 45v. Au f. 231, une note relate que le missel a été offert avec un calice le 31 août 1467 à la chapelle des dominicains de Chambéry par Pierre de Pingon, secrétaire, conseiller d'état, chambellan de Blanche de Montferrat. Dans son article sur Pierre de Pingon, Jean-Louis Grillet confirme cette note et ajoute que la manuscrit était conservé soigneusement, avant la Révolution, dans la bibliothèque du couvent des Dominicains.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Nicolaus de Byardo, Summa de abstinentia
- Auteur
- Nicolas de Byart
Nicolaus de Byardo, Summa de abstinentia
Nicolas de Byard était un prédicateur français du milieu du XIII e siècle. S'adressant en priorité au peuple, il brisa quelque peu les nomres de l'art de la prédication et connut un large succès d'orateur. Outre des sermons, il rédigea un répertoire alphabétoique de matières et de thèmes utiles à la préparation des prêches, intitulé "Distinctiones". La "Suma de abstinentia", ou "Dictionnarum pauperum", n'est pas l'abrégé des "Distinctiones", comme on l'a généralement présentée : les chapitres de la "Summa" sont souvent plus longs, moins nombreux, et n'ont que peu de rapports textuels avec les "Distinctiones". Cet exemplaire est d'une facture soignée. Que ce soit par son décor peint avec les terminaisons décoratives en feuilles de vigne, ou par son décor à l'encre dabs la simplicité des petites lettres filigranées, il s'inscrit tout à fait dans la production enluminée du début du XIV e siècle, Paris étant sans doute le centre artistique et intellectuel qui l'a vu naître. Ce manuscrit a appartenu aux dominicains de Chambéry, comme l'indique l'ex-libris du XV e siècle sur la feuille de garde (f. 1) et, d'une autre main, la mention effacée dans la marge supérieure du f. 2.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Nicolas de Byart
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Obituarium Minorum Camberiensium
Obituarium Minorum Camberiensium
Les franciscains s'établirent à Chambéry en 1220. Au XVe siècle, sous l'égide d'Amédée VIII, ils firent construire de nouveaux bâtiments, aujourd'hui cathédrale et Musée savoisien, afin de remplacer leur église et leur couvent. En 1777, lorsque Chambéry fut érigée en siège épiscopal, ils cédèrent les lieux à l'évêque et s'installèrent dans ce qui est devenu l'église Notre-Dame. Plusieurs mentions concernant la chronologie de la construction de leur église au XVe siècle se trouvent dans leur obituaire, le manuscrit 8, qui fut tenu soigneusement de 1374 à 1783, avec une majorité d'obits des XVIe et XVIIIe siècles. Outre son importance prosopographique, le manuscrit renferme des renseignements sur les dons et les fondations pieuses.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Richardus de Sancto Victore, Allegoriae in Vetus et Novum Testamentum.
- Auteur
- Richard de Saint-Victor (1110?-1173)
- Pierre le Chantre (112.-1197)
Richardus de Sancto Victore, Allegoriae in Vetus et Novum Testamentum.
Ce manuscrit est composé de deux instruments de travail intéressant l'exégèse biblique, l'un rédigé dans le troisième quart, l'autre à la fin du XIIe siècle. Le premier regroupe, sous le titre Allegoriae in Vetus et Novum Testamentum , les livres I à IX et XI à XIV de la deuxième partie du Liber exceptionum de Richard de Saint-Victor. L'auteur y présente diverses interprétations allégoriques de certains récits ou passages des livres historiques de l'Ancien Testament, de la Genèse aux Maccabées, et du Nouveau Testament.
Le second texte, du théologien Pierre le Chantre, est l'un des premiers recueils de distinctiones. L'auteur inaugure ainsi une nouvelle forme de manuel, accessible et pédagogique : une sorte de répertoire ou dictionnaire donnant des définitions de termes ou des explications de passages des livres saints, présentant leurs différentes significations et des exemples de leur utilisation. Le succès des Allegoriae fut immédiat. Elles se répandirent dans tout l'Occident : nombreuses furent les bibliothèques des monastères, des chanoines réguliers, des Ordres mendiants, mais aussi des collèges et universités qui possédèrent cet ouvrage aux grandes qualités didactiques.
La mauvaise qualité du parchemin, présentant des trous et des coutures, le souci de l'économiser, visible par l'utilisation extrême qu'on en a fait, pourraient indiquer que le manuscrit a été produit dans un cadre scolaire.
Le reliure semble locale. Au XVIIe siècle, la manuscrit appartient aux dominicains de Chambéry, comme le prouve l'ex-libris du f. 1.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Richard de Saint-Victor (1110?-1173)
- Pierre le Chantre (112.-1197)
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Proverbia, Ecclesiastes, Cantica Canticorum, cum glosa ordinaria
Proverbia, Ecclesiastes, Cantica Canticorum, cum glosa ordinaria
La mise en page du texte est typique des manuscrits bibliques glosés. La page est divisée en trois colonnes. Dans la colonne centrale est disposé le textye sacré d'une écriture à gros module. De chaque côté prend place la glose marginale en paragraphes marqués de pieds-de-mouche ; au besoin, le copiste emploie un système de renvois par de petits signes. Entre les lignes du texte s'intercalent les gloses interlinéaires. Trois autres colonnes semblent avoir été aussi prévues pour d'éventuelles gloses supplémentaires. Le décor à l'encre utilise un vocabulaire ornemental assez proche stylistiquement de la production parisienne des années 1210.
Ce manuscrit a appartenu aux dominicains de Chambéry, d'après l'ex-libris du f. 1 bis.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Ps. Eusebius Cremonensis, De morte Hieronymi [ad Damasum]
- Auteur
- Augustin (saint) (0354-0430)
- Eusèbe de Crémone (saint)
- Cyrille (saint) (315? - 386?)
Ps. Eusebius Cremonensis, De morte Hieronymi [ad Damasum]
Ce manuscrit regroupe trois lettres hagiographiques ayant en commun la louange de saint Jérôme. Faussement attribuées au Moyen Âge à des auteurs des IV e et V e siècles, saint Eusèbe de Crémone, saint Augustin et saint Cyrille de Jérusalem, elles sont en réalité du XII e siècle. On les trouve fréquemment associées dans les manuscrits. Par le filigrane de son papier, le manuscrit de Chambéry peut être localisé dans la sphère savoyarde ou suisse.
Ce manuscrit a appartenu aux dominicains de Chambéry. En effet, sur la page de garde inférieure (f. 97v), une main du XVe siècle en a signalé le prêt par ce couvent au frère Guillaume de Poypon, habitant Entresaix.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Augustin (saint) (0354-0430)
- Eusèbe de Crémone (saint)
- Cyrille (saint) (315? - 386?)
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Psalterium feriale ad usum Praedicatorum
Psalterium feriale ad usum Praedicatorum
Ce manuscrit est un psautier dominicain comme l'indiquent le double invocation à saint Dominique dans les litanies, les invocations aux saints Thomas d'Aquin et Vincent Ferrier et à sainte Catherine de Sienne, ainsi que les oraisons en leur honneur. Mention de possession des dominicains de Chambéry au f. 1.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Psalterium Romanum
Psalterium Romanum
Bien qu'il soit loin d'égaler un Girolamo da Cremona, ou un Cristoforo Canozzi, l'auteur de la page-frontispice de ce petit psautier participe pleinement aux grandes tendances esthétiques qui caractérisent l'enluminure vénéto-padouane du dernier tiers du XVe siècle. Une lettre manuscrite datant probablement de la fin du XVIIIe siècle a été collée entre les feuillets 149 et 150, à la fin du volume. Il s'agit de l'avis d'un érudit sur ce psautier en réponse aux questions de son possesseur. L'auteur de la lettre date le manuscrit de la fin du XIVe siècle ou au début du XVe siècle et le localise en Italie. Il n'y a pas d'ex-libris, mais l'examen de la reliure indique une origine savoyarde.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Recettes médicales en italien
Recettes médicales en italien
Ce petit carnet de notes personnelles nous apprend comment réaliser et administrer quelques remèdes propres à guérir certianes maladies. L'épilepsie, par exemple, peut se soigner en portant au cou une peau de chien blanc sans un seul poil noir. Parmi les ingrédients usités on rencontre l'anis, le fenouil, mais aussi la poudre de corail, de dent de cheval ou de mandragore. Comme dans de nombreux recueils médiévaux de ce genre, on y trouve la fameuse poudre de l'empereur Frédéric II (f. 2) et les pilules de frère Albert de l'Ordre des mineurs (f. 36v.).
Don de François Mugnier, qui le pense originaire de Talloires.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998] -
Simon Januensis, Synonima medicinae seu Clavis sanationis
- Auteur
- Simon de Gênes
Simon Januensis, Synonima medicinae seu Clavis sanationis
Ce manuscrit est un dictionnaire de 6 000 articles environ, portant sur des termes techniques de médecine et de botanique. Il fut compilé vers 1300 par Simon de Gênes, chanoine à Rouen, puis médecin et chapelain de la Curie romaine. Il utilise toutes les sources connues de son temps, d'Hippocrate, dont il a traduit en latin l' Epidemia , d'après sa version arabe, à Nicolas de Salerne, en passant par Celse, Dioscoride, Pline l'Ancien, Galien, Isidore de Séville, Avicenne. L'utilisation de l'encre violette dans le décor et les abréviations employées indiquent l'Italie ou la France méridionale comme région d'origine. C'est probablement aux alentours du milieu du XIV e siècle, ou dans son troisième quart, que le manuscrit fut copié.
Ce manuscrit a appartenu au monastère Saint-Pierre-de-Lémenc près de Chambéry, comme on peut le lire au f. 17, sur l'intérieur du premier plat et au bas du f. 235.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Simon de Gênes
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Speratus de Baro, Rosarium de vitiis et virtutibus
- Auteur
- Speratus de Baro
- Guillaume de Saint Amour (chanoine) (12.. - 1272)
Speratus de Baro, Rosarium de vitiis et virtutibus
La particularité de ce manuscrit est d'être un des trois exemplaires recensé jusqu'ici d'un texte peu connu, transmis par des témoins français du XVe siècle, et dont l'auteur demeure énigmatique. On ne semble pas le connaître en dehors de ce texte. Speratus ou Spararus ou encore Sparanus de Baro écrit à la cour d'un roi de Sicile, duc des Pouilles et prince de Capoue, comme il l'explique dans son prologue ; ce roi est sans doute Charles II le Boiteux qui régna à partir de 1284 et s'entoura de conseillers jurisconsultes. En effet Speratus était juriste. Ayant laissé ses étudiants afin d'assurer des fonctions auprès du vicaire du prince, il utilise ses instants de liberté pour composer cet ouvrage de morale.
Le manuscrit porte une ancienne cote à l'encre noire. Provient probablement des dominicains de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Speratus de Baro
- Guillaume de Saint Amour (chanoine) (12.. - 1272)
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Thomas de Aquino, Summa catholicae fidei, contra Gentiles
- Auteur
- Thomas d'Aquin (saint) (1225-1274)
Thomas de Aquino, Summa catholicae fidei, contra Gentiles
La Somme contre les Gentils forme, avec la Somme théologique , l'oeuvre la plus célèbre de saint Thomas d'Aquin. Celui-ci y présente la foi chrétienne par rapport aux philosophies des "penseurs archaïques et des platoniciens tardifs". Ecrite entre 1258 et 1264, elle connut très rapidement un large succès, bien que controversées du vivant de son auteur.
En ce qui concerne notre manuscrit, l'écriture et la décoration concourent à la localiser en Italie, et à le dater des dernières années du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, quelques années après la mort du théologien. L'influence bolonaise est indéniable dans le style des initiales ornées et filigranées.
Le manuscrit porte une ancienne cote à l'encre noire, "D", dans la marge supérieure gauche du f. 1. provient probablement des dominicains de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Thomas d'Aquin (saint) (1225-1274)
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Thomas de Aquino, Super primum Sententiarum
- Auteur
- Thomas d'Aquin (saint) (1225-1274)
Thomas de Aquino, Super primum Sententiarum
Les Sentences de Pierre Lombard, rédigées vers 1155-1158, étaient devenues, depuis le XIIIe siècle, le manuel officiel de toutes les écoles de théologie. Exposition méthodique des mystères de la foi, elles firent l'objet de nombreux commentaires. Ainsi, saint Thomas d'Aquin, grand scholastique du XIIIe siècle, les interpréta, comme il le fit pour d'autres auteurs et livres bibliques. Son commentaire connut un succès immédiat, et nombreux sont les exemplaires qui subsistent encore dans les bibliothèques européennes. Le manuscrit de Chambéry est peu luxueux. La qualité médiocre du parchemin, le décor rapide l'ont sans doute destiné, dès sa copie, à l'étude. Le manuscrit a appartenu aux Dominicains de Chambéry, comme le prouve l'ex-libris au bas du f. 1.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Thomas d'Aquin (saint) (1225-1274)
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Thomas Hibernicus, Manipulus florum
- Auteur
- Thomas Hibernicus
- Anselme (saint) (1033 -1109)
Thomas Hibernicus, Manipulus florum
Le Manipulus florum s'apparente à cette multitude de manuels à l'usage des prédicateurs que les XIIIe et XIVe siècles ont vu naître avec l'essor de l'université et le développement des Ordres mendiants. Ainsi, c'est dans la lignée des concordances et des index du XIIIe siècle que son auteur Thomas d'Irlande, théologien diplômé de la Sorbonne, compila vers 1306 toutes sortes de citations d'auteurs sacrés et profanes par rubriques alphabétiques.
Le manuscrit - soigné - conservé à Chambéry, a sans doute été copié dans la ville même de la création du texte : Paris. Le style des lettres filigranées est caractéristique des manuscrits produits dans la capitale pendant la première moitié du XIVe siècle. Le motif des trois petits points formant triangle en est une signature.
Provient probablement des dominicains de Chambéry.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Thomas Hibernicus
- Anselme (saint) (1033 -1109)
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Varia. Tractatus de dentibus. Tractatus de thure
- Auteur
- Anselme (saint) (1033 -1109)
Varia. Tractatus de dentibus. Tractatus de thure
Ce manuscrit est un texte d'édification dont la composition s'appuie sur des autorités bibliques. S'en dégage un traité en plusieurs chapitres qui, prenant les dents comme allégories des religieux, développe la comparaison pour chaque observation. Dans un deuxième traité, de plus grande importance, les propriétés de l'encens, divisées en chapitres, donnent lieu à une explication courte, suivie de commentaires.
Ce manuscrit a appartenu aux dominicains de Chambéry, d'après l'ex-libris de la marge supérieure du f. 1.
[Sources : Manuscrits médiévaux de Chambéry : textes et enluminures / Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Paris : CNRS, 1998]- Auteur
- Anselme (saint) (1033 -1109)
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