Collection
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Chambéry. Place et Monument du Centenaire
Chambéry. Place et Monument du Centenaire
Cette statue a été sculptée par Alexandre Falguière pour commémorer le centenaire de la réunion de la Savoie à la France en 1792. Elle a été inaugurée le 4 septembre 1892 en présence du président Sadi Carnot. Les Chambériens s’écrient alors : « Quelle Sasson ! », c’est-à-dire « quelle grosse femme » en patois savoyard… -
Costumes de Savoie, Bourg-Saint-Maurice
- Auteur
- Perla, H. (18..-19..)
Costumes de Savoie, Bourg-Saint-Maurice
La jeune modèle photographiée pour cette carte postale est à l’honneur dans la collection Camberi@, qui compte trois clichés d’elle réalisés en studio par Humbert Perla, photographe chambérien d’ascendance italienne. Ce portrait en gros plan permet d’observer en détail la frontière, coiffe distinctive des villages de Haute-Tarentaise. Celle-ci est revêtue par les jeunes filles après leur communion solennelle, vers onze ou douze ans. Constituée de trois pointes dont l'une s'avance au milieu du front et les deux autres sur les tempes, elle ressemble beaucoup à l' « attifet », une coiffe aristocratique portée dans les cours européennes au 16e siècle.
La partie avant, qui encadre le visage, est très richement ornée de velours noir, de galons or et de broderies de soie : une longue bride de perles tressées passe sous le menton.
La chevelure est nattée, puis enroulée avec un ruban de velours et épinglée en couronne : c’est la « couache ». Pour finir, un ruban de passementerie (la « cordette ») est noué à l’arrière de la tête, retombant sur la nuque.Impossible de s’apprêter toute seule ! Les femmes se coiffaient donc entre elles : il fallait compter environ une heure pour chaque frontière.
[SOURCES : « Costumes traditionnels de Savoie », de Fabian et Anne Da Costa, éditions la Taillanderie ; Site internet : http://www.portraitsepia.fr/]- Auteur
- Perla, H. (18..-19..)
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Costumes de Savoie, Valmeinier
Costumes de Savoie, Valmeinier
Les deux jeunes filles posent avec solennité en costume de semaine, avec des châles en laine à carreaux. Si leur costume est simple, les regards sont immédiatement attirés par les coiffes blanches spectaculaires qui se déploient en auréole autour du visage.
Cette coiffe, appelée béguine, était portée tous les jours à Valmeinier et constituée d’une bande de dentelle blanche amidonnée fixée sur un bonnet : admirez les 4 séries de 6 plis caractéristiques ! La bride de maintien de la coiffe était formée d’un ruban rouge, petite note de couleur dans un costume assez sombre. En moyenne Maurienne, les béguines, très élaborées et changeantes selon les villages, permettaient à l’observateur averti de reconnaître en un coup d’œil l’origine d’une personne.
On peut noter que, sur ce cliché, les modèles ne portent aucun bijou traditionnel de jeune fille, comme le cœur et la croix en argent. Sont-elles encore « à marier », ou attendent-elles de recevoir ces présents de leurs fiancés ? Mystère… -
Costumes de la Savoie. Ste Foy-Tarentaise
Costumes de la Savoie. Ste Foy-Tarentaise
Ce cliché a été pris en extérieur ; on distingue des habitations en arrière-plan, ainsi que des parcelles clôturées (jardins ou vergers) de chaque côté du groupe central, composé de six femmes et d'une petite fille.
Le photographe a disposé les modèles de face, trois-quarts et profil, de façon à présenter toutes les facettes du costume de fête, qui est savamment codifié selon les saisons liturgiques et la position sociale de la propriétaire. Par exemple, au second rang, deux femmes arborent un châle noir, en signe de deuil, qui contraste avec d'autres châles en soie richement rebrodés et ornés de longues franges.
Une impression d'harmonie se dégage de la scène, les visages sont ouverts et souriants. La végétation en fleur et les bouquets de roses indiquent que le cliché a été pris à la belle saison, peut-être au mois de mai, dédié à Marie dans la tradition catholique. En cette période liturgique, des pèlerinages ont lieu en son honneur, les enfants lui offrent des couronnes de roses et on la prie devant le rosaire. Mai est aussi le mois symbole de la renaissance, en lien avec le cycle de la vie...Il était mal vu de se marier à ce moment-là, car on devait se consacrer à la Vierge. De plus, le travail agricole était très conséquent en mai.
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