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Abbaye de Sixt et rocher de Tenneverges
- Auteur
- Dubois, Jean (1789-1849)
- Charton, Gabriel (1775-1853)
Abbaye de Sixt et rocher de Tenneverges
Le village de Sixt et son abbaye sont établis dans un superbe paysage dominé par le pic de Tenneverge. Le cirque du Fer-à-Cheval et les cascades qui s’écoulent des parois ne peuvent qu’inspirer les artistes. Le dessinateur les détaille dans cette œuvre attachante, sans oublier le vénérable tilleul situé en plein cœur du village, âgé aujourd’hui de plus de 400 ans. Cette vue, éditée dans un « Itinéraire descriptif de la vallée de Sixt… » en 1821, est dessinée par Jean Dubois, (1789-1849). Cet autodidacte commence sa carrière professionnelle après s'être associé à Gabriel Charton (1775 - 1853). Ce dernier a d’ailleurs utilisé une toute nouvelle méthode pour réaliser l’image, la lithographie (on le considère d’ailleurs comme l'introducteur de cette technique à Genève). Ce procédé consiste à dessiner sur une pierre calcaire à l’aide d’encre ou de crayons gras. Le principe, purement chimique, basé sur la répulsion entre l’eau et les matières grasses, permet ensuite d’imprimer l’estampe.- Auteur
- Dubois, Jean (1789-1849)
- Charton, Gabriel (1775-1853)
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Anneci [sic], en Savoie
- Auteur
- Leroy, Alphonse (1780-1840) (Lithographe)
Anneci [sic], en Savoie
Cette lithographie d'une grande élégance représente la ville d'Annecy en 1823, vue depuis le sud-ouest. Un certain charme se dégage de ce panorama. Le point de vue, judicieusement choisi, permet de montrer un nombre important de bâtiments. A gauche, la porte de Boeuf qui sera démolie en 1825, puis l'église Notre-Dame de Liesse avec son clocher, l'évêché au second plan (Annecy redevient siège épiscopal en 1822) et, à droite, le château, un brin idéalisé. Capitale de la province du Genevois au sein du royaume de Sardaigne, la cité ressemble alors à un gros bourg : en 1822, Annecy compte moins de 6 000 habitants. Cependant, la ville est en train d'évoluer : les remparts sont abattus et de nouvelles rues sont ouvertes. Ces éléments, liés à l'essor économique, sont exclus de l'estampe en raison de l'angle de vue retenu : aucune cheminée industrielle n'apparaît, ni la fameuse manufacture de coton qui fait alors la richesse de la ville et emploie 1 620 ouvriers en 1822. L'artiste a donc décidé de nous donner une image très lissée et très romantique d'Annecy, avec au premier plan des cavaliers et des promeneurs près d'un des nombreux bras du Thiou. Cette vision bucolique rejoint les aspirations romantiques de ce début du XIXe siècle.- Auteur
- Leroy, Alphonse (1780-1840) (Lithographe)
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Buisson-rond, propriété de M.r le comte de Boigne, près Chambéry
- Auteur
- Robert-Philisdor, Calixte, Isidore, François
- C.M.
Buisson-rond, propriété de M.r le comte de Boigne, près Chambéry
Cette petite image de Buisson-Rond est rare et intrigante. Le dessinateur pourrait se trouver sur l’actuelle rue Sainte-Rose, face à la piscine et au château. Avant l’achat de cette gravure lors d’une vente aux enchères, la médiathèque conservait deux plans de Buisson-Rond achetés en 2011, mais aucune image. Elle intrigue par le nom énigmatique de ses auteurs. Des recherches ont permis de restituer l’identité du graveur : il s’agirait de Calixte, Isidore, François Robert-Philisdor, un graveur installé à Grenoble. Impossible en revanche d’identifier le dessinateur qui se cache derrière les initiales C.M. Peut-être est-ce Gustave Pierre Louis Aimé Margain (1826-1907) avec qui Robert-Philisdor a collaboré pour plusieurs œuvres. Le général-comte de Boigne avait acheté le domaine en 1802. Il remplace la maison par un château, luxueusement décoré pour y accueillir sa seconde femme Adèle d’Osmond. En 1810, il fait aménager un parc paysager pour embellir le domaine. Propriété privée, à l’écart de la ville, le parc de Buisson-Rond devient un lieu mondain à la fin du 19e siècle, lorsqu’Ernest de Boigne, petit-fils du général, en hérite en 1853. Ce dernier rénove la propriété pour lui donner son aspect actuel. En 1970, seront construite la piscine puis la patinoire, qui auront pour conséquence la démolition du portail d’entrée du château. Son achat par la ville de Chambéry en 1973 a permis son ouverture au public.- Auteur
- Robert-Philisdor, Calixte, Isidore, François
- C.M.
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Cascade de St Gervais
- Auteur
- Coignet, Jules Louis Philippe (1798-1860)
- Himely, Sigismond (1801-1872)
Cascade de St Gervais
Enserrée entre des parois abruptes, la cascade gronde au fond d’un gouffre. Les hauteurs sont vertigineuses et tout le dessin, avec son cadrage resserré, accentue cette verticalité. De même, le choix du point de vue en plongée, bien au-dessus de l’eau bouillonnante contribue à obtenir cet effet. La présence du tronc d’arbre au premier plan et de personnages amplifie également l’impression de profondeur en donnant l’échelle des éléments. Tout cela démontre la maîtrise du dessinateur Jules Louis Philippe Coignet (1798-1860), associé ici au graveur Sigismond Himely (1801-1872). Les cascades et les chutes d’eau font d’ailleurs partie des sujets de prédilection du dessinateur.
La gravure est éditée dans un superbe album intitulé « Voyage pittoresque dans la vallée de Chamouni et autour du Mont Blanc », publié en 1826. Plusieurs gravures, sur les 40 planches colorées qui illustrent ce livre, concernent Saint-Gervais. Le village se trouve en effet sur l’une des routes que les voyageurs peuvent emprunter pour sortir de la vallée de Chamonix. La cascade de Bon-Nant représentée ici faisait partie des curiosités naturelles à visiter lors d’un séjour dans les Alpes : « Un spectacle qu’il est impossible de rendre sensible par la parole », précise avec lyrisme le commentaire associé à cette gravure. Ce lieu impressionnant correspond donc tout à fait aux attentes d’un public attiré par le pittoresque et accoutumé aux idées romantiques.- Auteur
- Coignet, Jules Louis Philippe (1798-1860)
- Himely, Sigismond (1801-1872)
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Cascade du torrent de la Frasse près de Sallanches en Savoie
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839) > Lithographe
Cascade du torrent de la Frasse près de Sallanches en Savoie
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839) > Lithographe
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Chambéry
- Auteur
- Jeanniot, A. (1826-1892)
Chambéry
Ce panorama de Chambéry, dessiné dans les années 1860, est d'un grand intérêt documentaire, car il restitue la ville telle qu’elle devait être avant les bombardements de 1944. Le lithographe Pierre-Alexandre Jeanniot (1826-1892) la présente depuis son point culminant : la colline de Lémenc. Au 1er plan, on voit des ouvriers. Leur présence rappelle que c'est ici qu’on extrayait le calcaire pour la construction des monuments chambériens. Puis, légèrement sur la gauche, un promeneur nous invite à porter le regard sur la cité. La vue en plongée (à vol d'oiseau) permet de détailler les principaux bâtiments. La ville a déjà évolué au début du 19e siècle et dans les années 1860, de nouveaux édifices font leur apparition : une nouvelle gare est mise en service en 1856 (on voit sur les rails un train avec des wagonnets !) et le Palais de justice vient d'être terminé (1860). Cette lithographie, en couleurs, exécutée au moment du rattachement du Duché de Savoie à la France, fait partie d'une série de représentations de sites savoyards. De nombreuses gravures vont circuler à ce moment afin de faire découvrir les nouveaux départements français.- Auteur
- Jeanniot, A. (1826-1892)
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Chambéry : fontaine des éléphants
- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
Chambéry : fontaine des éléphants
Cette étonnante fontaine commémore les exploits militaires du comte de Boigne en Inde. Inaugurée en 1838 quelques années après le décès du comte, généreux donateur de la ville de Chambéry, elle devient rapidement un emblème fort de la cité. Cette popularité est bien sûr due à l'originalité de la fontaine, dont la base comporte quatre bustes d'éléphants, surnommée aujourd'hui "les quatre sans culs".
La vue est dessinée par le lithographe Isidore Laurent Deroy (1797-1886), à la manière des "vedute" italiennes, en privilégiant un large cadrage, des détails soignés et des indications sur la vie quotidienne. Bien que l'objet de la gravure soit la représentation de la fontaine, le lithographe n'a pas résisté au plaisir de croquer l'animation paisible de la place : les familles en promenade, les femmes qui vont chercher de l'eau, les ouvriers au travail...
Cette restitution idéalisée nous renvoie à la finalité de cette image : mettre en avant le cadre de vie agréable de Chambéry afin d'attirer de potentiels visiteurs, amateurs de beaux monuments. Bref, de la publicité !- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
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Chambéry : vue de la Cathédrale
- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
Chambéry : vue de la Cathédrale
Au cœur du centre historique de Chambéry se trouve la cathédrale Saint François de Sales, sur la place de la Métropole.
Jusqu’à la fin du 18e siècle, Chambéry dépendait de l’évêché de Grenoble et n’avait donc pas de cathédrale. En 1779, un nouveau diocèse est créé avec Chambéry à sa tête, l’église édifiée au 15e siècle par les Franciscains devient donc cathédrale puis, en 1817, métropole car Chambéry est élevée au rang d’archevêché, d’où le nom de la place !
Représenter de manière précise et détaillée de cet édifice, tout en restant attractif n’est pas facile. C’est pourtant ce que fait Isidore Laurent Deroy (1797-1886) dans cette lithographie qui restitue non seulement les caractéristiques du bâtiment mais aussi l'atmosphère du lieu, juste avant une messe avec l'arrivée des paroissiens sous le regard de deux franciscains (rappel discret à l’histoire de la cathédrale).
L'image évoque les « vedute » ces vues que rapportaient d'Italie les touristes : même large cadrage, soin du détail, indication sur la vie quotidienne. D'ailleurs elle est extraite d'une série intitulée « Vue de Savoie ». L’artiste s'était spécialisé dans ce type de paysage ; il est d’ailleurs l'auteur d'un nombre considérable de lithographies figurant les monuments des villes françaises.- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
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Chambéry, vue prise du Calvaire
- Auteur
- Ginain, Louis Eugène (1818-1886)
- Outhwaite, Jean-Jacques (18..-18..)
Chambéry, vue prise du Calvaire
Cette jolie gravure en couleurs représente Chambéry dans les années 1850 depuis la colline de Lémenc. On reconnaît, entre autres, le couvent de la Visitation aujourd’hui transformé et, au fond, le château. Mais le panorama n’est pas assez précis pour bien repérer d’autres bâtiments. L'artiste Louis-Eugène Ginain (1818-1886) esquisse la ville mais décrit plus minutieusement le paysage. La nature, que les artistes du 19e siècle aiment dépeindre, est ici omniprésente. L'immense arbre au premier plan, les montagnes proches et, bien sûr, les sommets enneigés (il s'agit sans doute d'une interprétation de la chaîne de Belledonne que l'artiste a pris la liberté de rapprocher de Chambéry…) : tout est fait pour inciter le spectateur à une promenade ! D’ailleurs, au premier plan, le regard est attiré par un groupe de promeneurs. Un personnage dessine, un autre scrute le paysage à l'aide d'une longue-vue, les autres bavardent. Ce qui est étonnant, c'est que personne ne regarde la ville, comme si elle n'était pas le sujet principal ! Pour comprendre la démarche de l’artiste, il est intéressant de savoir que cette illustration a été publiée dans un livre intitulé « Une saison à Aix-les-Bains ». Dans cet ouvrage, Amédée Achard (1814-1875), journaliste et écrivain prolifique, décrit la Savoie aux Parisiens venant à Aix-les-Bains, lieu de villégiature alors à la mode, et leur propose d’en visiter les alentours. Cette image doit donc les encourager à venir visiter aussi Chambéry !- Auteur
- Ginain, Louis Eugène (1818-1886)
- Outhwaite, Jean-Jacques (18..-18..)
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Chasse au chamois au Nant d'Enfer en doran, vallée de Sallenche
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839)
Chasse au chamois au Nant d'Enfer en doran, vallée de Sallenche
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839)
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Château de Chambéry
Château de Chambéry
Le château des Ducs de Savoie est l’un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIII e siècle, quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. L'image présentée ici est très classique, voire intemporelle : elle montre le château depuis la ville et, de cette manière, met en valeur son cachet médiéval avec, à gauche, la tour du carrefour ou des archives, puis la Chambre des comptes et, à droite, le chevet de la Sainte-Chapelle. On remarque que l’escalier d’accès n’est pas encore percé et qu’une rangée d’arbres court le long de la rampe. La gravure date en effet de 1835 et l’aspect extérieur du château n’a pas encore évolué.
Au premier plan, l’artiste a mis en scène la population locale. Militaires, artisans, bourgeois et enfants sont croqués dans leurs activités quotidiennes. Cela ne manque pas de charme et rend l’image très attrayante !
Elle illustre un article décrivant la ville de Chambéry pour les voyageurs, publié dans « La Suisse pittoresque et ses environs ». -
Château de Chambéry : Castello dei Chambéry
Château de Chambéry : Castello dei Chambéry
Le château des Ducs de Savoie est l’un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIII e siècle, quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. L'image présentée ici est très classique, voire intemporelle : elle montre le château depuis la ville et, de cette manière, met en valeur son cachet médiéval avec, à gauche, la tour du carrefour ou des archives, puis la Chambre des comptes et, à droite, le chevet de la Sainte-Chapelle. On remarque que l’escalier d’accès n’est pas encore percé et qu’une rangée d’arbres court le long de la rampe. La gravure date en effet de 1835 et l’aspect extérieur du château n’a pas encore évolué.
Au premier plan, l’artiste a mis en scène la population locale. Militaires, artisans, bourgeois et enfants sont croqués dans leurs activités quotidiennes. Cela ne manque pas de charme et rend l’image très attrayante !
Elle illustre un article décrivant la ville de Chambéry pour les voyageurs, publié dans « La Suisse pittoresque et ses environs ». -
Château de Chatillon
- Auteur
- Dijoud, J.C. (18..-18..)
Château de Chatillon
Le château, posé sur un rocher dominant le lac du Bourget, occupe un joli site habité bien avant la construction du fort (le donjon date du XIe siècle). Grâce à ce lieu stratégique, la seigneurie locale, contrôlant l’entrée de la Chautagne et la route d’accès au Rhône, a pu imposer son autorité sur la région au point qu’au Moyen Âge le lac était dénommé lac de Châtillon !
Cependant, lorsque l’estampe est imprimée, le lieu est plus connu pour avoir été l’une des résidences d’Alphonse de Lamartine durant l’été 1819, au cours duquel il rencontra sa future épouse Elisa Birch.
L’aura romantique du personnage, associée à sa poésie et aux rencontres féminines qu’il a faites dans la région, semble se traduire dans les choix techniques du dessinateur. La lithographie, technique où l’on dessine sur une pierre calcaire à l’aide de crayons, permet d’obtenir une image estompée, aux lignes veloutées. Il en résulte un paysage baignant dans une atmosphère brumeuse propice à la rêverie si chère aux artistes du début du XIXe siècle !- Auteur
- Dijoud, J.C. (18..-18..)
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Combat singulier, au gué du moulin d'Ecrouis en Savoie
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839)
Combat singulier, au gué du moulin d'Ecrouis en Savoie
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839)
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Défilé des députations des communes de la Savoie devant Leurs Majestés, à Chambéry
- Auteur
- Durand, Godefroy (1832-1896) (Graveur)
- Marc, A. (Artiste )
- Best Hotelin et C.ie (Graveur)
Défilé des députations des communes de la Savoie devant Leurs Majestés, à Chambéry
- Auteur
- Durand, Godefroy (1832-1896) (Graveur)
- Marc, A. (Artiste )
- Best Hotelin et C.ie (Graveur)
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Entrée des Français à Chambéry
- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
Entrée des Français à Chambéry
L’image représente l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792. La conséquence de cet événement sera la réunion du duché de Savoie à la France et la création du département du Mont-Blanc. La gravure paraît en 1833 dans une vaste compilation due à Abel Hugo (1798-1855), le frère de Victor Hugo, intitulée « France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer, de 1792 à 1837 ». L’enthousiasme débordant de la population savoyarde, qui caractérisait la gravure parue en 1792, est ici plus mesuré. La scène est plus statique et seuls quelques bonnets phrygiens subsistent comme vestiges des symboles révolutionnaires. Au milieu du 19e siècle, le regard sur la Révolution a évolué : la France est redevenue une monarchie et la Savoie est rattachée au royaume de Sardaigne depuis janvier 1815.- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
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Entrée des Français à Chambéry
- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
Entrée des Français à Chambéry
L’image représente l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792. La conséquence de cet événement sera la réunion du duché de Savoie à la France et la création du département du Mont-Blanc. La gravure paraît en 1833 dans une vaste compilation due à Abel Hugo (1798-1855), le frère de Victor Hugo, intitulée « France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer, de 1792 à 1837 ». Elle est très proche d’une image présente dans les collections de la bibliothèque (https://bibliothequenumerique.chambery.fr/idurl/1/28268), éditée pendant la Révolution et portant le même titre. L’enthousiasme débordant de la population savoyarde, qui caractérisait la gravure parue en 1792, est ici plus mesuré. La scène est plus statique et seuls quelques bonnets phrygiens subsistent comme vestiges des symboles révolutionnaires. Au milieu du 19e siècle, le regard sur la Révolution a évolué : la France est redevenue une monarchie et la Savoie est rattachée au royaume de Sardaigne depuis janvier 1815.- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
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Entrée des Français à Chambéry
Entrée des Français à Chambéry
Une foule joyeuse, pleine d'allégresse, accueille une armée disciplinée qui est invitée à entrer dans la ville : un pont-levis a été baissé, les étendards flottent au vent.
Que représente cette gravure ?
Dans la nuit du 21 au 22 septembre 1792, les troupes révolutionnaires françaises envahissent le duché de Savoie. Occupée puis annexée, la Savoie devient française sous le nom du « département du Mont-Blanc », et ce, jusqu’en 1815. Selon la légende, l’image représente ainsi l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792, accueillies par des femmes et des enfants, qui dansent et qui chantent, tandis que l’armée sarde s’est repliée. La plupart des symboles révolutionnaires sont visibles, comme les cocardes sur les chapeaux, les bonnets phrygiens sur les étendards et, dominant tout l'espace, en haut des fortifications, un arbre de la liberté. L’image est extraite du journal « Révolutions de Paris ». On peut se demander si le dessinateur a déjà voyagé à Chambéry, tant il est difficile de reconnaître la ville ! Mais il confirme les témoignages des historiens : aucun combat n'a contrarié l'entrée de l'armée du général Montesquiou dans le duché.
Cette gravure est donc un témoignage rare de la Révolution en Savoie. Et même si le dessin est sommaire, avec une représentation grossière des montagnes, ce document est précieux pour l’histoire locale. -
Environs de Laroche
- Auteur
- Calame, Alexandre (1810-1864)
- Terry, Henry John (1818-1880)
Environs de Laroche
Un torrent impétueux se fraye un chemin dans un chaos de roches. Sur la droite, un bouquet d’arbres tortueux occupe l’espace. Le paysage est désolé, couvert d’une herbe rase et de rochers. Le ciel est orageux, mais la pluie n’est pas encore là et le soleil éclaire les pierres du premier plan. Aucune âme n’est visible dans ce paysage minéral, ce qui n’a rien d’étonnant, vu l’âpreté des lieux.
Les formes tourmentées des roches et des arbres, la présence d’un torrent et le temps orageux sont des éléments que l’on retrouve souvent dans les compositions du peintre suisse Alexandre Calame (1810-1864) à qui l’on doit le dessin. Réputé pour ses paysages alpins, il est d’ailleurs considéré comme l’un des principaux représentants de la peinture de paysage de la fin du romantisme en Europe. Quant à Henry John Terry (1818-1880), qui a gravé l’œuvre, il a été son élève et, dans les années 1850, il reproduit par la lithographie ses toiles et dessins. Leur collaboration a contribué à la diffusion d’une certaine image de la montagne : lieu grandiose qui peut être idyllique ou dramatique, comme ici.- Auteur
- Calame, Alexandre (1810-1864)
- Terry, Henry John (1818-1880)
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Fontaine des éléphants, Chambéry
- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
Fontaine des éléphants, Chambéry
Cette étonnante fontaine commémore les exploits militaires du comte de Boigne (1751-1830) en Inde. Lieu de promenade ou de rendez-vous bien connu des Chambériens, elle trône au centre de la ville. Cette sculpture, inaugurée en 1838, quelques années après le décès du comte, est l’œuvre de l'artiste grenoblois Victor Sappey. Sa popularité est bien sûr due à son originalité : la présence incongrue à Chambéry de quatre bustes d'éléphants, qui lui valent son surnom des « Quatre sans culs ». Cependant, ce monument n’est pas seulement une fontaine amusante, son histoire est aussi intimement liée à celle de la ville. Après de hauts faits d’arme pour le compte d'un maharadjah indien, le comte de Boigne revient s’installer à Chambéry, sa ville natale. Il va alors consacrer une partie de sa fortune en œuvres de bienfaisance et en grands travaux au profit de la ville.
Bien que l'objet de la gravure soit la représentation de la fontaine, le lithographe Auguste-Victor Deroy (1825-1906) n'a pas résisté au plaisir de croquer l'animation paisible de la place : des personnages qui flânent à l'heure de la promenade, d’autres en pleine discussion, et même un chien ! L’artiste a restitué les lieux avec fidélité en représentant sur la droite l'ancien Hôtel-Dieu aujourd'hui disparu. Outre son intérêt artistique, l'image a donc une valeur documentaire non négligeable.- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
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Glacier de Bionnassey
- Auteur
- Ostervald, Jean Frédéric, d' (1773-1830)
- Salathé, Frédéric (1793-1860)
Glacier de Bionnassey
Ce panorama du Mont-Blanc est celui que découvraient les voyageurs sur le chemin reliant le val Montjoie à la vallée de Chamonix par le col de Voza. Dès le début du 19e siècle, il est également emprunté par les premiers touristes à la recherche de points de vue exceptionnels et par les alpinistes qui expérimentent de nouvelles voies pour atteindre le Mont-Blanc. Le glacier de Bionnassay et les sommets qui le dominent, dans un environnement de haute montagne assez austère, sont représentés ici sans aucune rudesse. La présence d’un alpage où paissent tranquillement des vaches confirme cette impression. L’aspect velouté obtenu par la gravure à l’aquatinte et le choix des couleurs accentuent cette impression de sérénité. L’illustration, de grande qualité, est extraite d’un album publié en 1826 : « Voyage pittoresque dans la vallée de Chamouni et autour du Mont Blanc ». Il est illustré par 40 planches colorées. Les titres sont traduits en anglais car l’édition, très soignée, s’adressait aussi aux visiteurs d’outre-Manche, déjà nombreux dans les Alpes au début du 19e siècle. L’éditeur Jean-Frédéric d’Ostervald (1773-1850) a fait appel à des artistes paysagistes déjà reconnus pour dessiner ou graver les planches. Celle-ci est le fruit de la collaboration entre Jean-Frédéric d’Ostervald, qui est aussi dessinateur, et le graveur Friedrich Salathé (1793-1860).- Auteur
- Ostervald, Jean Frédéric, d' (1773-1830)
- Salathé, Frédéric (1793-1860)
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Glaciers des Bossons, vallée de Chamouny
- Auteur
- Chapuy, Nicolas-Marie-Joseph (1790-1858) (Artiste)
- Sabatier, Léon Jean-Baptiste (....-1887)
- Bayot, Adolphe Jean Baptiste (1810-18..) (Artiste)
Glaciers des Bossons, vallée de Chamouny
Ce paysage de haute montagne a été croqué sur le vif par Nicolas Chapuy (1790-1858), dessinateur prolifique qui a exécuté dans les annéesִ 1840 une série de vues alpines. Le point de vue choisi permet au spectateur d’être face au glacier, immense, qui se perd dans la brume. Au premier plan, sur une plate-forme, des constructions et un groupe de personnages donnent une « couleur locale » à la scène. Ce dessin sera édité vers 1845-1846 dans une série de lithographies consacrées aux glaciers… suisses ! Bien sûr, le glacier des Bossons n’est pas en Suisse ni même en France, puisque le massif du Mont-Blanc fait alors partie du royaume de Piémont-Sardaigne*. Cette erreur témoigne de la méconnaissance encore grande de cette région au milieu du 19e siècle, alors que les voyageurs commencent à affluer à Chamonix. La vue soignée, publiée également à Oxford, s’adresse à un public cosmopolite.
*Le Duché de Savoie sera intégré à la France en 1860.- Auteur
- Chapuy, Nicolas-Marie-Joseph (1790-1858) (Artiste)
- Sabatier, Léon Jean-Baptiste (....-1887)
- Bayot, Adolphe Jean Baptiste (1810-18..) (Artiste)
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Impasse du tripot à Annecy
- Auteur
- Jeanniot, A. (1826-1892)
Impasse du tripot à Annecy
Cette impasse qui permet de rejoindre les remparts du château, dont on aperçoit l’une des tours, permet de camper une partie de la ville d’Annecy moins connue des voyageurs. En effet, le lithographe Pierre-Alexandre Jeanniot (1826-1892) entraîne le spectateur à la limite de la cité et du faubourg des Annonciades ; on aperçoit, à gauche*, la porte Perrière qui permet d’accéder au bourg depuis la rive gauche du lac et, de manière plus générale, depuis l’Italie par le col du Petit Saint Bernard. La présence du chariot lourdement chargé de pierres correspond donc à une situation fréquente dans ce quartier, où arrivaient les cargaisons transportées par bateaux sur le lac.
Cependant, la présentation de ce faubourg sans véritable attrait, avec ses habitants modestes et ses maisons délabrées, a de quoi étonner ! À qui s’adresse ce genre d’image ? En insistant sur le caractère médiéval du lieu, sa vétusté (le charme des ruines…), la présence de personnages, cette vue reflète le goût pour le pittoresque qui se développe au cours du 19e siècle. Les voyageurs recherchent des lieux typiques, voire piquants. C’est ce que propose cette lithographie éditée dans les années 1857-1859 dans une série intitulée… « Promenades pittoresques ».
*En réalité à droite, car comme cela arrive souvent, la gravure est inversée par rapport à la disposition des lieux.- Auteur
- Jeanniot, A. (1826-1892)
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L'Hopital
- Auteur
- Courtois, Philippe (18..-18..)
L'Hopital
Tout est en mouvement dans cette lithographie ! Les personnages marchandent, discutent, se déplacent... au sein d’une foule assez dense au milieu de laquelle des chevaux se frayent un chemin… L'artiste Philippe Courtois (18..-18..) nous invite à constater que le petit bourg de l’Hôpital est un lieu animé aux activités intenses. En effet, la ville, située, au carrefour des vallées de l’Arly, de la Combe de Savoie et de la Tarentaise, est établie sur des axes majeurs de la circulation alpine. Au milieu du 19e siècle le bourg prend une réelle importance par rapport à sa voisine Conflans ; c’est alors que le gouvernement sarde décide de réunir les deux villes sous la dénomination d’Albertville (nommé ainsi en l’honneur du roi Charles-Albert) à partir de janvier 1836. La lithographie, dessinée par Philippe Courtois, fait partie d’une série de « Vues de Savoie » qui paraissent à partir de 1832, avant que le toponyme « Hôpital » ne disparaisse.- Auteur
- Courtois, Philippe (18..-18..)
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