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Les Charmettes
Les Charmettes
Cette jolie maison, entourée par la végétation et close par un petit muret, dégage une impression de sérénité. Le jardin semble un lieu propice à la lecture, voire à la méditation. C’est d’ailleurs l’activité à laquelle semble se consacrer le personnage qui est dans le jardin, sans doute un visiteur, puisqu’il est figuré avec canne et chapeau. En fait, cette maison a été la résidence de Jean-Jacques Rousseau près de Chambéry, de 1736 à 1742 ; il l’écrivain l’évoque à plusieurs reprises dans les Confessions et Les Rêveries du promeneur solitaire. Après son décès, les Charmettes deviennent rapidement un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du philosophe. C’est ce que suggère la présence de l’homme terminant sa visite des lieux et s’attardant dans le jardin. L’habitation fera vite l’objet d’une abondante iconographie, dans laquelle ressort un modèle : celui privilégiant une vue de la maison légèrement de trois quarts, entourée de verdure. C’est cette disposition qui est choisie dans cette gravure. -
Buisson-rond, propriété de M.r le comte de Boigne, près Chambéry
- Auteur
- Robert-Philisdor, Calixte, Isidore, François
- C.M.
Buisson-rond, propriété de M.r le comte de Boigne, près Chambéry
Cette petite image de Buisson-Rond est rare et intrigante. Le dessinateur pourrait se trouver sur l’actuelle rue Sainte-Rose, face à la piscine et au château. Avant l’achat de cette gravure lors d’une vente aux enchères, la médiathèque conservait deux plans de Buisson-Rond achetés en 2011, mais aucune image. Elle intrigue par le nom énigmatique de ses auteurs. Des recherches ont permis de restituer l’identité du graveur : il s’agirait de Calixte, Isidore, François Robert-Philisdor, un graveur installé à Grenoble. Impossible en revanche d’identifier le dessinateur qui se cache derrière les initiales C.M. Peut-être est-ce Gustave Pierre Louis Aimé Margain (1826-1907) avec qui Robert-Philisdor a collaboré pour plusieurs œuvres. Le général-comte de Boigne avait acheté le domaine en 1802. Il remplace la maison par un château, luxueusement décoré pour y accueillir sa seconde femme Adèle d’Osmond. En 1810, il fait aménager un parc paysager pour embellir le domaine. Propriété privée, à l’écart de la ville, le parc de Buisson-Rond devient un lieu mondain à la fin du 19e siècle, lorsqu’Ernest de Boigne, petit-fils du général, en hérite en 1853. Ce dernier rénove la propriété pour lui donner son aspect actuel. En 1970, seront construite la piscine puis la patinoire, qui auront pour conséquence la démolition du portail d’entrée du château. Son achat par la ville de Chambéry en 1973 a permis son ouverture au public.- Auteur
- Robert-Philisdor, Calixte, Isidore, François
- C.M.
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Chamberi
Chamberi
Cette vue topographique de Chambéry reprend le même point de vue que plusieurs autres gravures du 17e siècle conservées dans nos collections. On reconnaît, à gauche, le château et à droite, le faubourg Montmélian. La ville, enserrée par ses fortifications et présentant un tissu urbain dense, est hérissée de clochers, aux proportions maladroites et le dessin, notamment celui du paysage est assez archaïsant. Toutefois, ces descriptions même approximatives sont précieuses pour les historiens. L’œuvre n’est pas signée, mais elle est sans doute due à Allain Maneson-Mallet (1630-1706). En effet, cet ingénieur et cartographe édite en 1683 une somme en 5 volumes, intitulée « Description de l'Univers, contenant les différents systèmes du monde » dont est extraite cette vue et pour laquelle il a lui-même dessiné la plupart des figures. L’ouvrage condense les connaissances géographiques de son siècle, parfois déjà obsolètes, mais son intérêt principal réside dans la richesse de son iconographie. Il sera d’ailleurs rapidement réédité et la vue présentée est extraite d’une édition allemande parue en 1719. -
Chamberi
Chamberi
Cette vue topographique de Chambéry reprend le même point de vue que plusieurs autres gravures du 17e siècle conservées dans nos collections. On reconnaît, à gauche, le château et à droite, le faubourg Montmélian. La ville, enserrée par ses fortifications et présentant un tissu urbain dense, est hérissée de clochers, aux proportions maladroites et le dessin, notamment celui du paysage est assez archaïsant. Toutefois, ces descriptions même approximatives sont précieuses pour les historiens. L’œuvre n’est pas signée, mais elle est sans doute due à Allain Maneson-Mallet (1630-1706). En effet, cet ingénieur et cartographe édite en 1683 une somme en 5 volumes, intitulée « Description de l'Univers, contenant les différents systèmes du monde » dont est extraite cette vue et pour laquelle il a lui-même dessiné la plupart des figures. L’ouvrage condense les connaissances géographiques de son siècle, parfois déjà obsolètes, mais son intérêt principal réside dans la richesse de son iconographie. Il sera d’ailleurs rapidement réédité et la vue présentée est extraite d’une édition allemande parue en 1719. -
Chambery
- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
Chambery
La vue topographique est un genre qui se développe au XVIIe siècle, parallèlement à la cartographie et au goût pour le voyage. Cette gravure de Chambéry s'inscrit ainsi dans ce genre. Claude de Châtillon (sans doute pendant l'invasion de la Savoie en 1600-1601) et Pierre de Martellange ont déjà dessiné la ville au début du XVIIe siècle ; Giovanni Tommaso Borgonio en présentera également une très belle vue cavalière dans le Theatrum Sabaudiae, en 1682.
Cette gravure de Merian, publiée en 1645, adopte le même point de vue que les autres images citées. La ville est représentée depuis une hauteur, côté quartier de Bellevue (si bien nommé !). Le château est donc à gauche, la cathédrale Saint François avec sa longue nef est bien visible et le faubourg Montmélian, à droite, entouré de fortifications, clôt l'espace urbain. Sur une colline, l'église de Lemenc est immense. Les fortifications sont bien visibles.
Cependant, même si les monuments principaux sont bien à leur place, il se détache de cette gravure une impression presque archaïsante. Le traitement du tissu urbain avec ses petites maisons est très sommaire, les proportions entre les édifices et les habitations sont excessives, le paysage est traité de manière fantaisiste...
L'estampe n'est pas signée, elle est extraite d'une édition imposante en 30 volumes parue à partir de 1642 : Topographia Palatinatus Rheni et Vicinarum Regionum, qui devait représenter toutes les parties du Saint-Empire Romain Germanique. Matthäus Merian est déjà un éditeur reconnu quand il se lance dans ce projet et il peut faire appel à un auteur de renom pour les commentaires en la personne de Martin Zeiller. Le succès sera immédiat et d'autres volumes concernant l'Europe s'ajouteront aux 16 premiers. Le volume 5 contient les vues topographiques de la Savoie.- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
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Chambéry
- Auteur
- Jeanniot, A. (1826-1892)
Chambéry
Ce panorama de Chambéry, dessiné dans les années 1860, est d'un grand intérêt documentaire, car il restitue la ville telle qu’elle devait être avant les bombardements de 1944. Le lithographe Pierre-Alexandre Jeanniot (1826-1892) la présente depuis son point culminant : la colline de Lémenc. Au 1er plan, on voit des ouvriers. Leur présence rappelle que c'est ici qu’on extrayait le calcaire pour la construction des monuments chambériens. Puis, légèrement sur la gauche, un promeneur nous invite à porter le regard sur la cité. La vue en plongée (à vol d'oiseau) permet de détailler les principaux bâtiments. La ville a déjà évolué au début du 19e siècle et dans les années 1860, de nouveaux édifices font leur apparition : une nouvelle gare est mise en service en 1856 (on voit sur les rails un train avec des wagonnets !) et le Palais de justice vient d'être terminé (1860). Cette lithographie, en couleurs, exécutée au moment du rattachement du Duché de Savoie à la France, fait partie d'une série de représentations de sites savoyards. De nombreuses gravures vont circuler à ce moment afin de faire découvrir les nouveaux départements français.- Auteur
- Jeanniot, A. (1826-1892)
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Chambéry
- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
Chambéry
La vue topographique est un genre qui se développe au XVIIe siècle, parallèlement à la cartographie et au goût pour le voyage. Cette gravure de Chambéry s'inscrit ainsi dans ce genre. Claude de Châtillon (sans doute pendant l'invasion de la Savoie en 1600-1601) et Pierre de Martellange ont déjà dessiné la ville au début du XVIIe siècle ; Giovanni Tommaso Borgonio en présentera également une très belle vue cavalière dans le Theatrum Sabaudiae, en 1682. Cette gravure de Merian, publiée en 1645, adopte le même point de vue que les autres images citées. La ville est représentée depuis une hauteur, côté quartier de Bellevue (si bien nommé !). Le château est donc à gauche, la cathédrale Saint François avec sa longue nef est bien visible et le faubourg Montmélian, à droite, entouré de fortifications, clôt l'espace urbain. Sur une colline, l'église de Lemenc est immense. Les fortifications sont bien visibles. Cependant, même si les monuments principaux sont bien à leur place, il se détache de cette gravure une impression presque archaïsante. Le traitement du tissu urbain avec ses petites maisons est très sommaire, les proportions entre les édifices et les habitations sont excessives, le paysage est traité de manière fantaisiste... L'estampe n'est pas signée, elle est extraite d'une édition imposante en 30 volumes parue à partir de 1642 : Topographia Palatinatus Rheni et Vicinarum Regionum, qui devait représenter toutes les parties du Saint-Empire Romain Germanique. Matthäus Merian est déjà un éditeur reconnu quand il se lance dans ce projet et il peut faire appel à un auteur de renom pour les commentaires en la personne de Martin Zeiller. Le succès sera immédiat et d'autres volumes concernant l'Europe s'ajouteront aux 16 premiers. Le volume 5 contient les vues topographiques de la Savoie.- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
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Chambéry
- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
Chambéry
Sur cette image, le point de vue choisi pour représenter la ville de Chambéry est assez bas, contrairement à d'autres panoramas de la ville. Le dessinateur a sans doute croqué le paysage depuis la partie basse des Monts, au-dessus de la cité. Il met en évidence la structure du tissu urbain : un centre-ville dense hérité de l'époque médiévale d'où émergent quelques bâtiments modernes comme le palais de justice (à droite sur l'image) et où dominent les toits en ardoises. Au premier plan se trouve le faubourg Reclus avec ses maisons modestes. L'impression générale qui se dégage de cette illustration est celle d'une petite ville assoupie, comme si le dessinateur n'avait rien eu d'exceptionnel à dessiner pour singulariser le lieu... Cette vue aura une large audience ; elle paraît en 1883 dans la seconde édition de la France illustrée. Cette somme, composée de 5 volumes, décrit la géographie de l’ensemble des départements français, classés par ordre alphabétique. Ce genre d'encyclopédie, qui se présente presque comme un manuel avec statistiques et commentaires pour chaque département, complétait l'enseignement de l'école républicaine et participait à la découverte des départements de la France.- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
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Chambéry
- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
Chambéry
Sur cette image, le point de vue choisi pour représenter la ville de Chambéry est assez bas, contrairement à d'autres panoramas de la ville. Le dessinateur a sans doute croqué le paysage depuis la partie basse des Monts, au-dessus de la cité. Il met en évidence la structure du tissu urbain : un centre-ville dense hérité de l'époque médiévale d'où émergent quelques bâtiments modernes comme le palais de justice (à droite sur l'image) et où dominent les toits en ardoises. Au premier plan se trouve le faubourg Reclus avec ses maisons modestes. L'impression générale qui se dégage de cette illustration est celle d'une petite ville assoupie, comme si le dessinateur n'avait rien eu d'exceptionnel à dessiner pour singulariser le lieu... Cette vue aura une large audience ; elle paraît en 1883 dans la seconde édition de la France illustrée. Cette somme, composée de 5 volumes, décrit la géographie de l’ensemble des départements français, classés par ordre alphabétique. Ce genre d'encyclopédie, qui se présente presque comme un manuel avec statistiques et commentaires pour chaque département, complétait l'enseignement de l'école républicaine et participait à la découverte des départements de la France.- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
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