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Aix-les-Bains, établissement thermal
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- Champod, Jean (18..-1891)
Aix-les-Bains, établissement thermal
Cette vue plongeante sur Aix-les-Bains montre l’une des places centrales de la ville, où se trouve l’établissement thermal et une ancienne fontaine, transformée en buvette. L’artiste Jean Champod (18..-1891) s’est arrangé pour que la lumière éclaire seulement ces bâtiments. L’arc de Campanus, témoin de l’histoire gallo-romaine de la cité et l’église sur la droite, la collégiale Notre-Dame de l’Assomption, qui sera démolie en 1909, sont dans l’ombre, comme s’ils ne présentaient aucun intérêt.
Le choix artistique du lithographe n’est pas anodin et souligne de manière détournée le rôle primordial qu’occupe le thermalisme dans la ville au 19e siècle. L’établissement, appelé alors les thermes Pellegrini (du nom de l’architecte qui réalisa le projet) est achevé en 1862 et bénéficie d’une grande renommée. Les curistes affluent et la vie mondaine y est intense avec, en saison, le passage non seulement de la haute aristocratie, mais aussi des têtes couronnées, comme la reine Victoria.- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
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Château de Chambéry, côté Porte-reine
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- Champod, Jean (18..-1891)
Château de Chambéry, côté Porte-reine
Le château des ducs de Savoie est un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIIIe siècle quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. Ces fonctions sont d'ailleurs encore celles assignées aujourd'hui au bâtiment puisqu'il abrite les services de la préfecture et du conseil départemental de la Savoie.
Ces derniers occupent les anciens appartements royaux, reconstruits et rénovés par étape, au cours du XIXe siècle, après les terribles incendies de 1743 et de 1798. L'aile du midi que l'on voit sur cette lithographie, est réaménagée à partir du Second Empire avec la construction du pavillon central surmonté d'un fronton et d'un escalier d'honneur permettant d'accéder à un jardin d'agrément réservé aux occupants de la Préfecture.
Cette lithographie a une grande valeur documentaire, car elle permet de connaître l'ordonnance de ce jardin très classique : sur une terrasse surélevée, deux grands parterres encadrent symétriquement un bassin circulaire. En dessous de la terrasse, une promenade ouverte au public permet de rejoindre le quartier Maché par un escalier construit au début du XIXe siècle. Le portail dit Saint-Dominique y sera transporté en 1892.
En 1997, un incendie ravage de nouveau cette façade, endommageant une nouvelle fois le dernier étage et les combles.- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
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François de Bertrand de la Pérouse
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- Champod, Jean (18..-1891)
- Perrin, André (1836-1906)
François de Bertrand de la Pérouse
La famille Bertrandi ou (de) Bertrand (en latin Bertrandis), plus tard sous la forme Bertrand de la Pérouse (ou Perrouse d'après d'anciens documents), est une ancienne famille noble établie en Tarentaise et Savoie vers le XIIIe siècle, peut être originaire du Piémont. Plusieurs membres de cette famille ont été des prélats importants ou ont obtenu des charges de haut rang auprès des comtes, puis ducs de Savoie.
François (de Bertrand) de La Pérouse († 26 janvier 1680), premier président du Sénat de Savoie (1659) et Commandant général « en deçà les monts ». Il représenta le duc de Savoie au traité des Pyrénées en 1660. [SOURCES : Wikipedia]- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
- Perrin, André (1836-1906)
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Notre Dame de Myans, Marie gardienne de la Savoie
- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
Notre Dame de Myans, Marie gardienne de la Savoie
Le sanctuaire est ancien, mais prend une importance considérable après l’effondrement du Mont Granier le 24 novembre 1248. Selon la légende, c'est au pied de cette chapelle où est vénérée la Vierge Noire de Myans que ce serait arrêté l'éboulement (500 000 000 m3 de terre et de roches !) qui aurait fait plus de 5 000 victimes. Depuis, un pèlerinage très populaire s'est mis en place. La lithographie ne fait pas allusion à cet épisode (que connaissent de toute façon bien les Savoyards), elle met plutôt en valeur le rôle nouveau dévolu à cette église dans les années 1855. À cette date, le clocher, démoli pendant la Révolution, a été reconstruit et surmonté d'une immense statue de la Vierge en bronze doré, haute de plus de 5 mètres. Notre-Dame de Myans devient alors le lieu de pèlerinage le plus important pour le sud de la Savoie, à un moment où la papauté développe le culte marial (le dogme de l'Immaculée Conception est proclamé en 1854). En intitulant la gravure « Marie gardienne de la Savoie », le libraire et lithographe Joseph Perrin confirme bien l'influence importante de l'Église dans le Duché.- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
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