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Filtré par : Sardaigne, Royaume de (1713-1861) Images
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Vue de la ville de Chambery
Vue de la ville de Chambery
Cette vue plongeante sur Chambéry est à rapprocher d’une autre vue éditée à la fin du XVIIe siècle (Vue de la ville de Chambery, EST X B 14). Comme pour celle-ci, le paysage est inversé : le quartier de Montmélian devrait être à gauche et le faubourg du Reclus à droite. L’éditeur Hocquart a sans doute utilisé la même matrice, mais la maladresse est encore plus flagrante ici puisque le titre a été aussi indiqué à l’envers, avant d’être regravé dans le bon sens en dessous de l’image ! La légende qui accompagnait l’autre vue est absente et les couleurs sont appliquées moins soigneusement, sans dégradés de tons. Ce n’est pas la seule estampe que cet éditeur a imprimée à l’envers, une habitude qui ne l’empêchait apparemment pas de les diffuser… -
Vue de la cascade de Grésy
- Auteur
- Massotti, Joseph (1766-1842)
Vue de la cascade de Grésy
Cette lithographie représente la cascade de Grésy et ses abords : les eaux tumultueuses jaillissent et se précipitent vers les moulins entre les rochers aux formes tourmentées, érodés par le courant. Au centre trône une stèle face à une petite passerelle où se tiennent quatre personnes, un peu écrasées par le paysage. Ce rappel de la fragilité humaine face à la puissance de la nature, n’est pas que théorique car un accident mortel a eu lieu ici (la stèle en témoigne). En effet, une des amies de la reine Hortense, Adèle de Broc s’est noyée en 1813 à cet endroit, comme le rappelle le titre de la gravure.
Ce drame aura un retentissement important. Il a beaucoup ému la haute société et est considéré comme étant le premier accident mortel concernant une touriste mais, paradoxalement, il est à l’origine de la renommée du site. La lithographie dessinée par Joseph Massotti (1766-1842) n’est pas datée cependant les thèmes abordés à travers ce paysage en font une œuvre fortement romantique.- Auteur
- Massotti, Joseph (1766-1842)
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Victor Emmanuel II
- Auteur
- Courtois, Philippe (18..-18..)
Victor Emmanuel II
Prince de Piémont, duc de Savoie, roi de Sardaigne puis d'Italie, il est appelé Victor Emmanuel II de Savoie ou Victor Emmanuel II d'Italie. Il épouse sa cousine Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine en 1842.- Auteur
- Courtois, Philippe (18..-18..)
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Un chasseur engagé dans un précipice de la vallée de Sallanches
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839)
Un chasseur engagé dans un précipice de la vallée de Sallanches
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839)
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Source de l'Arveiron
- Auteur
- Lory, Gabriel Ludwig (1763-1840) (illustrateur)
- Himely, Sigismond (1801-1872)
Source de l'Arveiron
Le site est spectaculaire ! Il représente la partie finale de la Mer de Glace qui se terminait, jusqu’en 1873, par une grotte de glace d’où s’écoulait l’Arveyron. La grotte disparaît ensuite, sans doute à la suite d’un écroulement. Cependant, jusqu’à cette date, le lieu attire les voyageurs et représente également un élément de curiosité scientifique. L’intérêt suscité par ce paysage explique sa riche iconographie. Ici, le cadrage est serré, la glace est omniprésente. Les personnages près de la source permettent de donner l’échelle de la voûte, et renvoient également implicitement à des thèmes romantiques, notamment la place de l’homme face à la nature. La gravure est éditée dans l’album « Voyage pittoresque dans la vallée de Chamouni et autour du Mont Blanc », publié en 1826. Cet ouvrage est illustré par 40 planches colorées dont les titres sont traduits en anglais, car l’édition, très soignée, s’adressait aussi aux visiteurs d’outre-Manche. L’éditeur Jean-Frédéric d’Ostervald (1773-1850) a fait appel à des artistes paysagistes déjà reconnus pour l’illustrer : Gabriel-Ludwig Lory (1763-1840) a réalisé le dessin du paysage et Sigismond Himely (1801-1872) l’a gravé.- Auteur
- Lory, Gabriel Ludwig (1763-1840) (illustrateur)
- Himely, Sigismond (1801-1872)
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Savoja Soissons
- Auteur
- Litta, Pompeo (1781-1851)
Savoja Soissons
Armoiries des ducs puis des rois de la maison de Savoie entre 1630 (Victor-Amédée Ier) et 1815. En 1815, le roi Victor-Emmanuel Ier reçoit Gênes. Il en profite pour simplifier ses armes. [Sources : Wikipedia - Armorial de la maison de Savoie]- Auteur
- Litta, Pompeo (1781-1851)
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Sallenches, le pont de la Sallenches
- Auteur
- Andiran, Frédéric François d' (1802-1876)
Sallenches, le pont de la Sallenches
Cette vue pittoresque, due à Frédéric François d'Andiran (1802-1876), représente le centre de Sallanches vers 1838, avec le vieux pont Saint Éloi, dont la forme en dos-d’âne permet d'affronter les crues, ainsi que le tissu urbain, dense et encombré de galeries en bois. L’intérêt documentaire de cette lithographie est important, car en avril 1840, le bourg va être presque complètement détruit à la suite d’un terrible incendie, le feu ayant pris naissance près de ce pont. Ce désastre aura un large retentissement, même au-delà des frontières du duché de Savoie. Le roi Charles Albert de Savoie-Carignan accordera d'ailleurs des crédits exceptionnels à Sallanches pour sa reconstruction. Une ville neuve de style sarde, qui n’a plus rien à voir avec l’ancien bourg va naître sur ces cendres.- Auteur
- Andiran, Frédéric François d' (1802-1876)
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Sainte Chapelle du château, Chambéry
- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
Sainte Chapelle du château, Chambéry
Le lieu est bien connu des Chambériens : nous sommes face à la Sainte-Chapelle, dans la cour d’honneur du château. Construite au début du 15e siècle, par Amédée VIII, c'est là qu'a été conservé au 16e siècle le Saint-Suaire avant son départ pour Turin. C'est l’un des bâtiments prestigieux de la ville, lié à l'histoire de la famille ducale, mais c’est aussi un témoignage architectural remarquable.
Cependant, il n'y a rien de solennel dans la gravure réalisée par Auguste-Victor Deroy (1825-1906) : il nous présente un endroit paisible, en milieu d'après-midi à l'heure de la promenade (il est bientôt 16 heures sur l'horloge, aujourd'hui disparue, de la tour Yolande où se trouve maintenant le Grand carillon). Trois personnages se sont arrêtés pour admirer la façade baroque, rénovée au 17e siècle par la duchesse de Savoie, Christine de France. L'artiste a d'ailleurs réussi à restituer son décor avec exactitude et finesse malgré les petites dimensions de la gravure. Le lieu semble serein avec ses grands arbres, bien que des travaux soient sans doute en cours. Il faut en effet rappeler que le château, ayant subi deux incendies en 1743 et 1798, a été plus ou moins en reconstruction tout au long du 19e siècle !
Les gravures de la Sainte-Chapelle sont nombreuses et la bibliothèque municipale de Chambéry en conservent un certain nombre, celle-ci, légèrement colorée, possède beaucoup de charme.- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
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S.te Chapelle et l'ancien château de Chambéry (La) : Savoie-Piémont
- Auteur
- Vèze, Jean Charles Chrysostome Pacharman (1788-1855 ; baron de) (Dessinateur)
S.te Chapelle et l'ancien château de Chambéry (La) : Savoie-Piémont
- Auteur
- Vèze, Jean Charles Chrysostome Pacharman (1788-1855 ; baron de) (Dessinateur)
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Ruines du château du Bourget
- Auteur
- Courtois, Philippe (18..-18..)
Ruines du château du Bourget
Il est difficile, en voyant ces ruines, d’imaginer que ce château était l’une des plus importantes demeures des comtes de Savoie. Thomas, frère d’Amédée IV, le fait construire à la fin du 13e siècle. Lorsque son fils succède à son oncle sous le nom d'Amédée V, cette résidence d'agrément devient le centre du pouvoir. Deux siècles plus tard, elle est délaissée au profit du château de Ripaille. Son état va alors se dégrader jusqu’à ce qu’elle soit finalement vendue en 1841 comme carrière de pierres. Finalement, son rachat en 1849 par de nouveaux propriétaires permettra de la sauver de la destruction. Le lieu, déjà bien détérioré, conserve cependant le charme lié aux ruines et en fait un sujet de prédilection pour un artiste ! Philippe Courtois, dont on connaît mal la biographie, réalise d'abord une aquarelle qui est primée en 1833 par l’Académie de Savoie. La lithographie en est la copie.- Auteur
- Courtois, Philippe (18..-18..)
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Pays montagneux, dessiné dans les Alpes à Montmélian
- Auteur
- Marchand, Cécile (17..-18..)
- Coste, Jean Baptiste (17..-18..)
Pays montagneux, dessiné dans les Alpes à Montmélian
Un paysage constitué de hauts sommets et de collines aux formes anguleuses couvre la majeure partie de la gravure. La roche à nu, aride, affleure partout. Seule une maison et ses dépendances sont visibles au centre de la gravure, mais elle paraît minuscule par rapport aux montagnes qui l’entourent. Ce paysage inhospitalier, malgré la présence de quelques arbres, peut étonner ceux qui connaissent la région de Montmélian, censée, d’après le titre, être représentée sur cette image. Le dessinateur Jean Baptiste Coste semble avoir exagéré les reliefs pour donner l’impression de lieux inaccessibles et dangereux, conformément au sentiment prédominant au tout début du 19 e siècle (la gravure est éditée en 1809). Cette vision de la montagne va bientôt évoluer avec la découverte des Alpes par les voyageurs et les scientifiques.
À l’opposé de ce panorama rébarbatif, l’artiste a dessiné une petite scène très bucolique, à droite, au premier plan, composée d’un berger appuyé sur son bâton et entouré par ses moutons. Cette image, qui fait penser au paysage arcadien, à la mode au 18 e siècle, paraît incongrue par rapport à l’austérité du reste de l’image.
La juxtaposition de ce paysage de montagne inquiétant et de cette scène pastorale est déconcertante. Tout s’éclaire quand on sait que cette gravure est extraite d’un album d’exercices s’intitulant «° Cours d'études de paysages ou choix des plus belles fabriques et vues d'Italie avec arbres, plantes, rochers, terreins [sic] ». Le dessinateur semble donc avoir voulu synthétiser en une image plusieurs modèles à recopier : d’un côté, des montagnes aux formes variées, et de l’autre une scène bucolique que l’on peut insérer dans un paysage. Cette gravure est donc plus une évocation des Alpes comme on les concevait encore au début du 19 e siècle qu’une exacte représentation des environs de Montmélian.- Auteur
- Marchand, Cécile (17..-18..)
- Coste, Jean Baptiste (17..-18..)
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Notre Dame de Myans, Marie gardienne de la Savoie
- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
Notre Dame de Myans, Marie gardienne de la Savoie
Le sanctuaire est ancien, mais prend une importance considérable après l’effondrement du Mont Granier le 24 novembre 1248. Selon la légende, c'est au pied de cette chapelle où est vénérée la Vierge Noire de Myans que ce serait arrêté l'éboulement (500 000 000 m3 de terre et de roches !) qui aurait fait plus de 5 000 victimes. Depuis, un pèlerinage très populaire s'est mis en place. La lithographie ne fait pas allusion à cet épisode (que connaissent de toute façon bien les Savoyards), elle met plutôt en valeur le rôle nouveau dévolu à cette église dans les années 1855. À cette date, le clocher, démoli pendant la Révolution, a été reconstruit et surmonté d'une immense statue de la Vierge en bronze doré, haute de plus de 5 mètres. Notre-Dame de Myans devient alors le lieu de pèlerinage le plus important pour le sud de la Savoie, à un moment où la papauté développe le culte marial (le dogme de l'Immaculée Conception est proclamé en 1854). En intitulant la gravure « Marie gardienne de la Savoie », le libraire et lithographe Joseph Perrin confirme bien l'influence importante de l'Église dans le Duché.- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
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Mandement de Monseigneur l'illustrissime et reverendissime évêque et Prince de Genève pour la publication du Jubilé accordé par N. S. P. le Pape Clément XIV
Mandement de Monseigneur l'illustrissime et reverendissime évêque et Prince de Genève pour la publication du Jubilé accordé par N. S. P. le Pape Clément XIV
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Les Charmettes, près Chambéry : habitation de J.J. Rousseau
Les Charmettes, près Chambéry : habitation de J.J. Rousseau
Près de Chambéry, aux Charmettes, se trouvent les souvenirs de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), qu’il évoque avec émotion dans les Confessions : il décrit un lieu « où l'on goûte la douceur de la vie ». Les Charmettes, c’est une maison et un vallon boisé, mais c’est aussi une femme, Mme de Warens. Rousseau la rencontre quand il a seize ans, ils séjournent ensemble à Chambéry entre 1736 à 1742. Pendant l'été, ils quittaient alors les quartiers sombres et humides du centre-ville, baignés par l'Albanne et la Leysse, pour cette agréable demeure de campagne.
A l’époque où cette gravure a été éditée, plusieurs années après le décès de Jean-Jacques Rousseau, la maison est devenue un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du philosophe : des célébrités comme George Sand et Alphonse de Lamartine viennent la visiter. En 1811, un notable chambérien, Georges-Marie Raymond, publie le premier guide touristique consacré aux Charmettes, ce qui témoigne de son attractivité. Sur cette gravure, le regard du spectateur, attiré d’abord par une bergère accompagnée d’un mouton (presque un cliché ! mais d’autres gravures confirment bien l’existence d’une pâture près du four), suit ensuite la procession des promeneurs qui avancent vers la maison et nous invitent à y entrer à leur suite…
L’acquisition de cette image permet d'enrichir nos collections, que la médiathèque « Jean-Jacques Rousseau » souhaite les plus complètes possibles autour de ce personnage dont les écrits et la pensée restent d'actualité. -
Les bains et le pont de la Caille
Les bains et le pont de la Caille
Le regard est tout d’abord attiré par le pont suspendu, accroché entre le ciel et la gorge des Usses, dans la partie supérieure gauche de l’estampe. Vu en contre-plongée, l’ouvrage d’art est spectaculaire ! On découvre ensuite le paysage et, en contrebas, les bâtiments dédiés aux bains. La vallée est dégagée. Du haut de la montagne, un chemin en lacets descend jusqu’aux bains, tandis que la rivière s’écoule à gauche entre les parois abruptes entre lesquelles le pont a été construit.
L’ensemble thermal et l’ouvrage d’art sont réalisés au même moment, au milieu du 19e siècle et vont permettre l’essor touristique de la région. Le pont Charles-Albert, inauguré en 1839, est alors une prouesse technique, avec une portée de 192 m située à 143 m de hauteur. Quant aux bâtiments thermaux, ils sont rénovés à partir de 1848 et répondent à l’engouement pour le thermalisme au 19e siècle. Les bains se multiplient alors dans le duché de Savoie, mais ceux-ci fermeront dans les années 1960 et sont aujourd’hui oubliés.
Cette lithographie, éditée vers 1850, est donc un témoignage intéressant même si, en réalité, la gorge est bien plus encaissée que celle dessinée par l’artiste. On connaît une autre estampe, parue en 1853, dessinée et gravée par le même artiste, Muller, pratiquement identique. [SOURCES : Au pays de Cruseilles : la riche histoire d'un bourg du Genevois et de sa région / Dominique Bouverat. Salévienne, 2022] [Wikipedia] -
Le Mont Blanc depuis Sallanche
- Auteur
- Calame, Alexandre (1810-1864)
Le Mont Blanc depuis Sallanche
Sallanches, située à une trentaine de kilomètres de Chamonix, offre aux artistes un recul suffisant pour représenter le massif du Mont-Blanc de manière grandiose. Dans cette lithographie, son panorama couvre tout l’arrière-plan. Cependant, la vallée n’est pas pour autant négligée et l’artiste suggère en quelques éléments (un troupeau de chèvres, quelques vaches dans un champ, un chariot de foin) les activités agricoles du village que l’on aperçoit à droite. Alexandre Calame (1810-1864), paysagiste suisse renommé, est alors au début de sa carrière. Avant de devenir « l’un des artistes qui a contribué à donner ses lettres de noblesse à la peinture de paysage alpin* » il a dessiné de nombreuses vues touristiques, comme celle-ci. * Musée d’art et d’histoire de Genève- Auteur
- Calame, Alexandre (1810-1864)
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