Collection
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- Mosaïque de vignettes
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Vue du château royal de Chambéry
- Auteur
- Baud, Antoine (1810-1850)
Vue du château royal de Chambéry
Cette lithographie est assez étonnante, car son titre annonce une "Vue du château royal de Chambéry". Or, ce dernier n'apparaît qu'au dernier plan de l'image ! Le point de vue original choisi par Antoine Baud, artiste local, valorise un espace délimité à gauche par un ouvrier, au centre, par la maison des jardiniers du château et, à droite, par un obélisque.
Ce cadrage inhabituel met en valeur deux éléments chambériens méconnus aujourd'hui : la maison des jardiniers, entourée par un jardin potager, qui deviendra en 1844 le muséum d'histoire naturelle, et l'obélisque commémoratif élevé à la suite du voyage de Charles-Félix en Savoie en 1824. Quand la route de Lyon sera modifiée, il sera d'abord transporté dans le jardin du muséum, puis installé en 1937 devant le lycée Vaugelas.
Cette vue est éditée dans un album paru en 1832 qui présente les sites et monuments remarquables de la Savoie.
- Auteur
- Baud, Antoine (1810-1850)
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Vue de la ville de Chambery
Vue de la ville de Chambery
Cette vue plongeante sur Chambéry est à rapprocher d’une autre vue éditée à la fin du XVIIe siècle (Vue de la ville de Chambery, EST X B 14). Comme pour celle-ci, le paysage est inversé : le quartier de Montmélian devrait être à gauche et le faubourg du Reclus à droite. L’éditeur Hocquart a sans doute utilisé la même matrice, mais la maladresse est encore plus flagrante ici puisque le titre a été aussi indiqué à l’envers, avant d’être regravé dans le bon sens en dessous de l’image ! La légende qui accompagnait l’autre vue est absente et les couleurs sont appliquées moins soigneusement, sans dégradés de tons. Ce n’est pas la seule estampe que cet éditeur a imprimée à l’envers, une habitude qui ne l’empêchait apparemment pas de les diffuser… -
Témoins de mes beaux jours, de mes premiers désirs, // Beaux lieux! Qu'avez-vous fait de mes premiers plaisirs? // Chant IV
- Auteur
- Catel, Franz Ludwig (1778-1856) (Illustrateur)
- Guttenberg, Heinrich (1749-1818) (Graveur)
Témoins de mes beaux jours, de mes premiers désirs, // Beaux lieux! Qu'avez-vous fait de mes premiers plaisirs? // Chant IV
- Auteur
- Catel, Franz Ludwig (1778-1856) (Illustrateur)
- Guttenberg, Heinrich (1749-1818) (Graveur)
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Souvenir de la rue couverte,...
- Auteur
- Ayres, Pietro (1794-1878)
Souvenir de la rue couverte,...
Cette image représente la "rue couverte" dans le centre ancien de Chambéry qui abritait des boutiques en bois que l'on nommait "cabornes".
Il s’agit aujourd’hui de la place Saint Léger, dessinée depuis la rue Croix d’or, en direction de la rue Juiverie. L’effet de perspective est un peu distordu mais à droite entre les immeubles, on devine la rue Métropole. Un peu d’histoire…Les boutiques à cabornes sous la rue Couverte y furent placées pour la plus grande partie après la démolition de l'église St. Léger, par autorisation d'Amédée, comte de Savoie en 1409. Les cabornes seront en partie démolies le 1er mars 1826, puis le 16 mai 1827, comme l’indique la légende sous l’image. Sur un plan de Chambéry du 18e siècle, est indiqué l’emplacement de l’ancienne église Saint Léger situé rue Tupin (dont le nom a aujourd’hui disparu), dans l’alignement, on voit les boutiques à cabornes.- Auteur
- Ayres, Pietro (1794-1878)
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Sainte Chapelle du château, Chambéry
- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
Sainte Chapelle du château, Chambéry
Le lieu est bien connu des Chambériens : nous sommes face à la Sainte-Chapelle, dans la cour d’honneur du château. Construite au début du 15e siècle, par Amédée VIII, c'est là qu'a été conservé au 16e siècle le Saint-Suaire avant son départ pour Turin. C'est l’un des bâtiments prestigieux de la ville, lié à l'histoire de la famille ducale, mais c’est aussi un témoignage architectural remarquable.
Cependant, il n'y a rien de solennel dans la gravure réalisée par Auguste-Victor Deroy (1825-1906) : il nous présente un endroit paisible, en milieu d'après-midi à l'heure de la promenade (il est bientôt 16 heures sur l'horloge, aujourd'hui disparue, de la tour Yolande où se trouve maintenant le Grand carillon). Trois personnages se sont arrêtés pour admirer la façade baroque, rénovée au 17e siècle par la duchesse de Savoie, Christine de France. L'artiste a d'ailleurs réussi à restituer son décor avec exactitude et finesse malgré les petites dimensions de la gravure. Le lieu semble serein avec ses grands arbres, bien que des travaux soient sans doute en cours. Il faut en effet rappeler que le château, ayant subi deux incendies en 1743 et 1798, a été plus ou moins en reconstruction tout au long du 19e siècle !
Les gravures de la Sainte-Chapelle sont nombreuses et la bibliothèque municipale de Chambéry en conservent un certain nombre, celle-ci, légèrement colorée, possède beaucoup de charme.- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
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S.te Chapelle et l'ancien château de Chambéry (La) : Savoie-Piémont
- Auteur
- Vèze, Jean Charles Chrysostome Pacharman (1788-1855 ; baron de) (Dessinateur)
S.te Chapelle et l'ancien château de Chambéry (La) : Savoie-Piémont
- Auteur
- Vèze, Jean Charles Chrysostome Pacharman (1788-1855 ; baron de) (Dessinateur)
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Les Inondations de Chambéry, aspect de la rue du Collège
- Auteur
- Tauxie (Graveur)
- Ferdinadus, Alexandre (18..-1888) (Artiste)
- Perrot, Jean-Louis (1827-1879) (Photographe)
Les Inondations de Chambéry, aspect de la rue du Collège
Cette inondation exceptionnelle, due aux débordements de la Leysse et de l’Albanne, a touché Chambéry dans la nuit du 17 au 18 janvier 1875. Elle a été tellement importante, l’eau est montée à certains endroits de plus d’un mètre, qu’elle est relatée dans Le Monde illustré, un hebdomadaire parisien. Cette vue en plongée, prise d’un escalier, permet de visualiser la rue, aujourd’hui appelée Jean-Pierre Veyrat. La gravure illustre les multiples aspects du drame : la rue inondée, les passants attroupés et les passerelles mises en place. Cette crue, bien documentée, fait partie d’une longue série de catastrophes jusqu’à ce que des aménagements régulent les deux rivières. Il est intéressant de souligner que cette illustration de presse a été gravée à partir d’un cliché de Jean-Louis Perrot (1827-1879), photographe à Chambéry (comme indiqué sous l’image), recopié manuellement par un dessinateur, puis gravé sur bois. En 1875, les procédés techniques ne permettent pas encore d’intégrer une photographie dans un article de presse. Ce n’est que quelques années plus tard, autour de 1880, que la technique de la similigravure rendra possible cet ajout.- Auteur
- Tauxie (Graveur)
- Ferdinadus, Alexandre (18..-1888) (Artiste)
- Perrot, Jean-Louis (1827-1879) (Photographe)
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Les Charmettes, près Chambéry : habitation de J.J. Rousseau
Les Charmettes, près Chambéry : habitation de J.J. Rousseau
Près de Chambéry, aux Charmettes, se trouvent les souvenirs de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), qu’il évoque avec émotion dans les Confessions : il décrit un lieu « où l'on goûte la douceur de la vie ». Les Charmettes, c’est une maison et un vallon boisé, mais c’est aussi une femme, Mme de Warens. Rousseau la rencontre quand il a seize ans, ils séjournent ensemble à Chambéry entre 1736 à 1742. Pendant l'été, ils quittaient alors les quartiers sombres et humides du centre-ville, baignés par l'Albanne et la Leysse, pour cette agréable demeure de campagne.
A l’époque où cette gravure a été éditée, plusieurs années après le décès de Jean-Jacques Rousseau, la maison est devenue un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du philosophe : des célébrités comme George Sand et Alphonse de Lamartine viennent la visiter. En 1811, un notable chambérien, Georges-Marie Raymond, publie le premier guide touristique consacré aux Charmettes, ce qui témoigne de son attractivité. Sur cette gravure, le regard du spectateur, attiré d’abord par une bergère accompagnée d’un mouton (presque un cliché ! mais d’autres gravures confirment bien l’existence d’une pâture près du four), suit ensuite la procession des promeneurs qui avancent vers la maison et nous invitent à y entrer à leur suite…
L’acquisition de cette image permet d'enrichir nos collections, que la médiathèque « Jean-Jacques Rousseau » souhaite les plus complètes possibles autour de ce personnage dont les écrits et la pensée restent d'actualité. -
Les Charmettes
Les Charmettes
Cette jolie maison, entourée par la végétation et close par un petit muret, dégage une impression de sérénité. Le jardin semble un lieu propice à la lecture, voire à la méditation. C’est d’ailleurs l’activité à laquelle semble se consacrer le personnage qui est dans le jardin, sans doute un visiteur, puisqu’il est figuré avec canne et chapeau. En fait, cette maison a été la résidence de Jean-Jacques Rousseau près de Chambéry, de 1736 à 1742 ; il l’écrivain l’évoque à plusieurs reprises dans les Confessions et Les Rêveries du promeneur solitaire. Après son décès, les Charmettes deviennent rapidement un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du philosophe. C’est ce que suggère la présence de l’homme terminant sa visite des lieux et s’attardant dans le jardin. L’habitation fera vite l’objet d’une abondante iconographie, dans laquelle ressort un modèle : celui privilégiant une vue de la maison légèrement de trois quarts, entourée de verdure. C’est cette disposition qui est choisie dans cette gravure. -
J. J. Rousseau aux Charmettes
J. J. Rousseau aux Charmettes
Cette jolie maison, entourée par la végétation et close par un petit muret, dégage une impression de sérénité. Le jardin semble un lieu propice à la lecture, voire à la méditation. C’est d’ailleurs l’activité à laquelle semble se consacrer le personnage représenté dans le jardin. Cette image met en scène Jean Jacques Rousseau devant les Charmettes, la maison dans laquelle résida l'écrivain près de Chambéry, de 1736 à 1742, et qu'il célébra dans les Confessions et Les Rêveries du promeneur solitaire. Après son décès, l’endroit devint rapidement un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du philosophe. L’habitation fera ainsi vite l’objet d’une abondante iconographie, dans laquelle ressort un modèle : celui privilégiant une vue de la maison légèrement de trois quarts, entourée de verdure. C’est cette disposition qui est privilégiée dans la gravure. -
France-Savoie, 1792 Souvenir du Centenaire Paris 1892
- Auteur
- Dépollier, François (1840 -....) (Graveur)
France-Savoie, 1792 Souvenir du Centenaire Paris 1892
Cette statue, commandée à Alexandre Falguière (1831-1900) et qui sera surnommée « La Sasson » par les Chambériens (grosse femme, en patois), est tout d’abord exposée au salon de 1892, sur les Champs-Elysées, avant d’être installée à Chambéry. Elle symbolise le premier rattachement de la Savoie à la France pendant la Révolution française (à ne pas confondre avec le Rattachement de 1860 !) et s’intègre dans un vaste ensemble d’événements célébrant la Première République (1792 à 1804). Cette estampe est une gravure de présentation diffusée lors de l’exposition parisienne. Le réalisme de l’œuvre finale semble un peu gommé et l’allégorie est mise en valeur : la Savoie (sous les traits d’une femme) accueille dans ses bras la jeune République française (symbolisée par le drapeau). Les écussons des deux pays réunis par un rameau d’olivier (gage de concorde) gravés sous le monument confirment le statut officiel de cette image.- Auteur
- Dépollier, François (1840 -....) (Graveur)
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