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Château de Chambéry, côté Porte-reine
- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
Château de Chambéry, côté Porte-reine
Le château des ducs de Savoie est un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIIIe siècle quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. Ces fonctions sont d'ailleurs encore celles assignées aujourd'hui au bâtiment puisqu'il abrite les services de la préfecture et du conseil départemental de la Savoie.
Ces derniers occupent les anciens appartements royaux, reconstruits et rénovés par étape, au cours du XIXe siècle, après les terribles incendies de 1743 et de 1798. L'aile du midi que l'on voit sur cette lithographie, est réaménagée à partir du Second Empire avec la construction du pavillon central surmonté d'un fronton et d'un escalier d'honneur permettant d'accéder à un jardin d'agrément réservé aux occupants de la Préfecture.
Cette lithographie a une grande valeur documentaire, car elle permet de connaître l'ordonnance de ce jardin très classique : sur une terrasse surélevée, deux grands parterres encadrent symétriquement un bassin circulaire. En dessous de la terrasse, une promenade ouverte au public permet de rejoindre le quartier Maché par un escalier construit au début du XIXe siècle. Le portail dit Saint-Dominique y sera transporté en 1892.
En 1997, un incendie ravage de nouveau cette façade, endommageant une nouvelle fois le dernier étage et les combles.- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
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Chambéry : fontaine des éléphants
- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
Chambéry : fontaine des éléphants
Cette étonnante fontaine commémore les exploits militaires du comte de Boigne en Inde. Inaugurée en 1838 quelques années après le décès du comte, généreux donateur de la ville de Chambéry, elle devient rapidement un emblème fort de la cité. Cette popularité est bien sûr due à l'originalité de la fontaine, dont la base comporte quatre bustes d'éléphants, surnommée aujourd'hui "les quatre sans culs".
La vue est dessinée par le lithographe Isidore Laurent Deroy (1797-1886), à la manière des "vedute" italiennes, en privilégiant un large cadrage, des détails soignés et des indications sur la vie quotidienne. Bien que l'objet de la gravure soit la représentation de la fontaine, le lithographe n'a pas résisté au plaisir de croquer l'animation paisible de la place : les familles en promenade, les femmes qui vont chercher de l'eau, les ouvriers au travail...
Cette restitution idéalisée nous renvoie à la finalité de cette image : mettre en avant le cadre de vie agréable de Chambéry afin d'attirer de potentiels visiteurs, amateurs de beaux monuments. Bref, de la publicité !- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
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Souvenir de la rue couverte,...
- Auteur
- Ayres, Pietro (1794-1878)
Souvenir de la rue couverte,...
Cette image représente la "rue couverte" dans le centre ancien de Chambéry qui abritait des boutiques en bois que l'on nommait "cabornes".
Il s’agit aujourd’hui de la place Saint Léger, dessinée depuis la rue Croix d’or, en direction de la rue Juiverie. L’effet de perspective est un peu distordu mais à droite entre les immeubles, on devine la rue Métropole. Un peu d’histoire…Les boutiques à cabornes sous la rue Couverte y furent placées pour la plus grande partie après la démolition de l'église St. Léger, par autorisation d'Amédée, comte de Savoie en 1409. Les cabornes seront en partie démolies le 1er mars 1826, puis le 16 mai 1827, comme l’indique la légende sous l’image. Sur un plan de Chambéry du 18e siècle, est indiqué l’emplacement de l’ancienne église Saint Léger situé rue Tupin (dont le nom a aujourd’hui disparu), dans l’alignement, on voit les boutiques à cabornes.- Auteur
- Ayres, Pietro (1794-1878)
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Vue du château royal de Chambéry
- Auteur
- Baud, Antoine (1810-1850)
Vue du château royal de Chambéry
Cette lithographie est assez étonnante, car son titre annonce une "Vue du château royal de Chambéry". Or, ce dernier n'apparaît qu'au dernier plan de l'image ! Le point de vue original choisi par Antoine Baud, artiste local, valorise un espace délimité à gauche par un ouvrier, au centre, par la maison des jardiniers du château et, à droite, par un obélisque.
Ce cadrage inhabituel met en valeur deux éléments chambériens méconnus aujourd'hui : la maison des jardiniers, entourée par un jardin potager, qui deviendra en 1844 le muséum d'histoire naturelle, et l'obélisque commémoratif élevé à la suite du voyage de Charles-Félix en Savoie en 1824. Quand la route de Lyon sera modifiée, il sera d'abord transporté dans le jardin du muséum, puis installé en 1937 devant le lycée Vaugelas.
Cette vue est éditée dans un album paru en 1832 qui présente les sites et monuments remarquables de la Savoie.
- Auteur
- Baud, Antoine (1810-1850)
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Chambery
- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
Chambery
La vue topographique est un genre qui se développe au XVIIe siècle, parallèlement à la cartographie et au goût pour le voyage. Cette gravure de Chambéry s'inscrit ainsi dans ce genre. Claude de Châtillon (sans doute pendant l'invasion de la Savoie en 1600-1601) et Pierre de Martellange ont déjà dessiné la ville au début du XVIIe siècle ; Giovanni Tommaso Borgonio en présentera également une très belle vue cavalière dans le Theatrum Sabaudiae, en 1682.
Cette gravure de Merian, publiée en 1645, adopte le même point de vue que les autres images citées. La ville est représentée depuis une hauteur, côté quartier de Bellevue (si bien nommé !). Le château est donc à gauche, la cathédrale Saint François avec sa longue nef est bien visible et le faubourg Montmélian, à droite, entouré de fortifications, clôt l'espace urbain. Sur une colline, l'église de Lemenc est immense. Les fortifications sont bien visibles.
Cependant, même si les monuments principaux sont bien à leur place, il se détache de cette gravure une impression presque archaïsante. Le traitement du tissu urbain avec ses petites maisons est très sommaire, les proportions entre les édifices et les habitations sont excessives, le paysage est traité de manière fantaisiste...
L'estampe n'est pas signée, elle est extraite d'une édition imposante en 30 volumes parue à partir de 1642 : Topographia Palatinatus Rheni et Vicinarum Regionum, qui devait représenter toutes les parties du Saint-Empire Romain Germanique. Matthäus Merian est déjà un éditeur reconnu quand il se lance dans ce projet et il peut faire appel à un auteur de renom pour les commentaires en la personne de Martin Zeiller. Le succès sera immédiat et d'autres volumes concernant l'Europe s'ajouteront aux 16 premiers. Le volume 5 contient les vues topographiques de la Savoie.- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
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Les Charmettes
Les Charmettes
Cette jolie maison, entourée par la végétation et close par un petit muret, dégage une impression de sérénité. Le jardin semble un lieu propice à la lecture, voire à la méditation. C’est d’ailleurs l’activité à laquelle semble se consacrer le personnage qui est dans le jardin, sans doute un visiteur, puisqu’il est figuré avec canne et chapeau. En fait, cette maison a été la résidence de Jean-Jacques Rousseau près de Chambéry, de 1736 à 1742 ; il l’écrivain l’évoque à plusieurs reprises dans les Confessions et Les Rêveries du promeneur solitaire. Après son décès, les Charmettes deviennent rapidement un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du philosophe. C’est ce que suggère la présence de l’homme terminant sa visite des lieux et s’attardant dans le jardin. L’habitation fera vite l’objet d’une abondante iconographie, dans laquelle ressort un modèle : celui privilégiant une vue de la maison légèrement de trois quarts, entourée de verdure. C’est cette disposition qui est choisie dans cette gravure. -
J. J. Rousseau aux Charmettes
J. J. Rousseau aux Charmettes
Cette jolie maison, entourée par la végétation et close par un petit muret, dégage une impression de sérénité. Le jardin semble un lieu propice à la lecture, voire à la méditation. C’est d’ailleurs l’activité à laquelle semble se consacrer le personnage représenté dans le jardin. Cette image met en scène Jean Jacques Rousseau devant les Charmettes, la maison dans laquelle résida l'écrivain près de Chambéry, de 1736 à 1742, et qu'il célébra dans les Confessions et Les Rêveries du promeneur solitaire. Après son décès, l’endroit devint rapidement un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du philosophe. L’habitation fera ainsi vite l’objet d’une abondante iconographie, dans laquelle ressort un modèle : celui privilégiant une vue de la maison légèrement de trois quarts, entourée de verdure. C’est cette disposition qui est privilégiée dans la gravure.
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