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Filtré par : Chambéry (Savoie) Images
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Chambéry
- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
Chambéry
La vue topographique est un genre qui se développe au XVIIe siècle, parallèlement à la cartographie et au goût pour le voyage. Cette gravure de Chambéry s'inscrit ainsi dans ce genre. Claude de Châtillon (sans doute pendant l'invasion de la Savoie en 1600-1601) et Pierre de Martellange ont déjà dessiné la ville au début du XVIIe siècle ; Giovanni Tommaso Borgonio en présentera également une très belle vue cavalière dans le Theatrum Sabaudiae, en 1682. Cette gravure de Merian, publiée en 1645, adopte le même point de vue que les autres images citées. La ville est représentée depuis une hauteur, côté quartier de Bellevue (si bien nommé !). Le château est donc à gauche, la cathédrale Saint François avec sa longue nef est bien visible et le faubourg Montmélian, à droite, entouré de fortifications, clôt l'espace urbain. Sur une colline, l'église de Lemenc est immense. Les fortifications sont bien visibles. Cependant, même si les monuments principaux sont bien à leur place, il se détache de cette gravure une impression presque archaïsante. Le traitement du tissu urbain avec ses petites maisons est très sommaire, les proportions entre les édifices et les habitations sont excessives, le paysage est traité de manière fantaisiste... L'estampe n'est pas signée, elle est extraite d'une édition imposante en 30 volumes parue à partir de 1642 : Topographia Palatinatus Rheni et Vicinarum Regionum, qui devait représenter toutes les parties du Saint-Empire Romain Germanique. Matthäus Merian est déjà un éditeur reconnu quand il se lance dans ce projet et il peut faire appel à un auteur de renom pour les commentaires en la personne de Martin Zeiller. Le succès sera immédiat et d'autres volumes concernant l'Europe s'ajouteront aux 16 premiers. Le volume 5 contient les vues topographiques de la Savoie.- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
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Chambéry, ville capitale de Savoye
Chambéry, ville capitale de Savoye
Cette vue plongeante sur Chambéry permet de découvrir la ville à la fin de XVIIe siècle (la gravure a été éditée entre 1670 et 1718). Le panorama est représenté depuis les Monts, au-dessus de la colline de Lémenc : il détaille les faubourgs, la cité enserrée dans ses remparts bien entretenus et de nombreuses tours et tourelles. Grâce à la légende, chacun peut repérer les principaux bâtiments de la ville, comme la coupole de l’église Saint-Léger aujourd’hui disparue. L’utilisation de ce genre d’indication est encore rare au XVIIe siècle et traduit un souci d’exactitude.
Toutefois, si l'on regarde attentivement l’image, on se rend compte que tout est inversé : le quartier de Montmélian devrait être à gauche et le faubourg du Reclus à droite. Comment cela est-il possible ? En fait, le graveur a dû travailler à partir d'une représentation exacte de la ville et l'a recopiée directement sur la matrice. Du coup, il a obtenu après impression une image inversée. Cette maladresse semble supposer que l’éditeur d’estampes, Nicolas Bonnart (vers 1637–1718), voulait fournir une reproduction rapidement, sans doute pour des raisons politiques. En effet, Chambéry a été occupée par les Français en 1689, puis entre 1703 et 1713. Cette gravure s’inscrit peut-être dans l’une de ces périodes où il fallait rééditer rapidement les vues des villes nouvellement conquises par les troupes françaises. -
Chamberi
Chamberi
Cette vue topographique de Chambéry reprend le même point de vue que plusieurs autres gravures du 17e siècle conservées dans nos collections. On reconnaît, à gauche, le château et à droite, le faubourg Montmélian. La ville, enserrée par ses fortifications et présentant un tissu urbain dense, est hérissée de clochers, aux proportions maladroites et le dessin, notamment celui du paysage est assez archaïsant. Toutefois, ces descriptions même approximatives sont précieuses pour les historiens. L’œuvre n’est pas signée, mais elle est sans doute due à Allain Maneson-Mallet (1630-1706). En effet, cet ingénieur et cartographe édite en 1683 une somme en 5 volumes, intitulée « Description de l'Univers, contenant les différents systèmes du monde » dont est extraite cette vue et pour laquelle il a lui-même dessiné la plupart des figures. L’ouvrage condense les connaissances géographiques de son siècle, parfois déjà obsolètes, mais son intérêt principal réside dans la richesse de son iconographie. Il sera d’ailleurs rapidement réédité et la vue présentée est extraite d’une édition allemande parue en 1719. -
Chamberi
Chamberi
Cette vue topographique de Chambéry reprend le même point de vue que plusieurs autres gravures du 17e siècle conservées dans nos collections. On reconnaît, à gauche, le château et à droite, le faubourg Montmélian. La ville, enserrée par ses fortifications et présentant un tissu urbain dense, est hérissée de clochers, aux proportions maladroites et le dessin, notamment celui du paysage est assez archaïsant. Toutefois, ces descriptions même approximatives sont précieuses pour les historiens. L’œuvre n’est pas signée, mais elle est sans doute due à Allain Maneson-Mallet (1630-1706). En effet, cet ingénieur et cartographe édite en 1683 une somme en 5 volumes, intitulée « Description de l'Univers, contenant les différents systèmes du monde » dont est extraite cette vue et pour laquelle il a lui-même dessiné la plupart des figures. L’ouvrage condense les connaissances géographiques de son siècle, parfois déjà obsolètes, mais son intérêt principal réside dans la richesse de son iconographie. Il sera d’ailleurs rapidement réédité et la vue présentée est extraite d’une édition allemande parue en 1719. -
Vue de la ville de Chambery
Vue de la ville de Chambery
Cette vue plongeante sur Chambéry est à rapprocher d’une autre vue éditée à la fin du XVIIe siècle (Vue de la ville de Chambery, EST X B 14). Comme pour celle-ci, le paysage est inversé : le quartier de Montmélian devrait être à gauche et le faubourg du Reclus à droite. L’éditeur Hocquart a sans doute utilisé la même matrice, mais la maladresse est encore plus flagrante ici puisque le titre a été aussi indiqué à l’envers, avant d’être regravé dans le bon sens en dessous de l’image ! La légende qui accompagnait l’autre vue est absente et les couleurs sont appliquées moins soigneusement, sans dégradés de tons. Ce n’est pas la seule estampe que cet éditeur a imprimée à l’envers, une habitude qui ne l’empêchait apparemment pas de les diffuser… -
Entrée des Français à Chambéry
Entrée des Français à Chambéry
Une foule joyeuse, pleine d'allégresse, accueille une armée disciplinée qui est invitée à entrer dans la ville : un pont-levis a été baissé, les étendards flottent au vent.
Que représente cette gravure ?
Dans la nuit du 21 au 22 septembre 1792, les troupes révolutionnaires françaises envahissent le duché de Savoie. Occupée puis annexée, la Savoie devient française sous le nom du « département du Mont-Blanc », et ce, jusqu’en 1815. Selon la légende, l’image représente ainsi l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792, accueillies par des femmes et des enfants, qui dansent et qui chantent, tandis que l’armée sarde s’est repliée. La plupart des symboles révolutionnaires sont visibles, comme les cocardes sur les chapeaux, les bonnets phrygiens sur les étendards et, dominant tout l'espace, en haut des fortifications, un arbre de la liberté. L’image est extraite du journal « Révolutions de Paris ». On peut se demander si le dessinateur a déjà voyagé à Chambéry, tant il est difficile de reconnaître la ville ! Mais il confirme les témoignages des historiens : aucun combat n'a contrarié l'entrée de l'armée du général Montesquiou dans le duché.
Cette gravure est donc un témoignage rare de la Révolution en Savoie. Et même si le dessin est sommaire, avec une représentation grossière des montagnes, ce document est précieux pour l’histoire locale. -
Château de Chambéry, côté Porte-reine
- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
Château de Chambéry, côté Porte-reine
Le château des ducs de Savoie est un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIIIe siècle quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. Ces fonctions sont d'ailleurs encore celles assignées aujourd'hui au bâtiment puisqu'il abrite les services de la préfecture et du conseil départemental de la Savoie.
Ces derniers occupent les anciens appartements royaux, reconstruits et rénovés par étape, au cours du XIXe siècle, après les terribles incendies de 1743 et de 1798. L'aile du midi que l'on voit sur cette lithographie, est réaménagée à partir du Second Empire avec la construction du pavillon central surmonté d'un fronton et d'un escalier d'honneur permettant d'accéder à un jardin d'agrément réservé aux occupants de la Préfecture.
Cette lithographie a une grande valeur documentaire, car elle permet de connaître l'ordonnance de ce jardin très classique : sur une terrasse surélevée, deux grands parterres encadrent symétriquement un bassin circulaire. En dessous de la terrasse, une promenade ouverte au public permet de rejoindre le quartier Maché par un escalier construit au début du XIXe siècle. Le portail dit Saint-Dominique y sera transporté en 1892.
En 1997, un incendie ravage de nouveau cette façade, endommageant une nouvelle fois le dernier étage et les combles.- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
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Chambéry : fontaine des éléphants
- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
Chambéry : fontaine des éléphants
Cette étonnante fontaine commémore les exploits militaires du comte de Boigne en Inde. Inaugurée en 1838 quelques années après le décès du comte, généreux donateur de la ville de Chambéry, elle devient rapidement un emblème fort de la cité. Cette popularité est bien sûr due à l'originalité de la fontaine, dont la base comporte quatre bustes d'éléphants, surnommée aujourd'hui "les quatre sans culs".
La vue est dessinée par le lithographe Isidore Laurent Deroy (1797-1886), à la manière des "vedute" italiennes, en privilégiant un large cadrage, des détails soignés et des indications sur la vie quotidienne. Bien que l'objet de la gravure soit la représentation de la fontaine, le lithographe n'a pas résisté au plaisir de croquer l'animation paisible de la place : les familles en promenade, les femmes qui vont chercher de l'eau, les ouvriers au travail...
Cette restitution idéalisée nous renvoie à la finalité de cette image : mettre en avant le cadre de vie agréable de Chambéry afin d'attirer de potentiels visiteurs, amateurs de beaux monuments. Bref, de la publicité !- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
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Souvenir de la rue couverte,...
- Auteur
- Ayres, Pietro (1794-1878)
Souvenir de la rue couverte,...
Cette image représente la "rue couverte" dans le centre ancien de Chambéry qui abritait des boutiques en bois que l'on nommait "cabornes".
Il s’agit aujourd’hui de la place Saint Léger, dessinée depuis la rue Croix d’or, en direction de la rue Juiverie. L’effet de perspective est un peu distordu mais à droite entre les immeubles, on devine la rue Métropole. Un peu d’histoire…Les boutiques à cabornes sous la rue Couverte y furent placées pour la plus grande partie après la démolition de l'église St. Léger, par autorisation d'Amédée, comte de Savoie en 1409. Les cabornes seront en partie démolies le 1er mars 1826, puis le 16 mai 1827, comme l’indique la légende sous l’image. Sur un plan de Chambéry du 18e siècle, est indiqué l’emplacement de l’ancienne église Saint Léger situé rue Tupin (dont le nom a aujourd’hui disparu), dans l’alignement, on voit les boutiques à cabornes.- Auteur
- Ayres, Pietro (1794-1878)
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Les Charmettes
Les Charmettes
Cette jolie maison, entourée par la végétation et close par un petit muret, dégage une impression de sérénité. Le jardin semble un lieu propice à la lecture, voire à la méditation. C’est d’ailleurs l’activité à laquelle semble se consacrer le personnage qui est dans le jardin, sans doute un visiteur, puisqu’il est figuré avec canne et chapeau. En fait, cette maison a été la résidence de Jean-Jacques Rousseau près de Chambéry, de 1736 à 1742 ; il l’écrivain l’évoque à plusieurs reprises dans les Confessions et Les Rêveries du promeneur solitaire. Après son décès, les Charmettes deviennent rapidement un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du philosophe. C’est ce que suggère la présence de l’homme terminant sa visite des lieux et s’attardant dans le jardin. L’habitation fera vite l’objet d’une abondante iconographie, dans laquelle ressort un modèle : celui privilégiant une vue de la maison légèrement de trois quarts, entourée de verdure. C’est cette disposition qui est choisie dans cette gravure. -
Chambéry, le château et la Ste Chapelle
- Auteur
- Tournier, Charles (1818-1904) (Graveur)
Chambéry, le château et la Ste Chapelle
Le château des Ducs de Savoie est un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIIIe siècle quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. Ces fonctions sont d'ailleurs encore celles assignées aujourd'hui au bâtiment puisqu'il abrite les services de la préfecture et du conseil départemental de la Savoie. L'image présentée ici est très classique, voire intemporelle : elle montre le château vu depuis la ville et, de cette manière, met en valeur son cachet médiéval, avec, à gauche, la tour du carrefour ou des archives, puis la Chambre des comptes et, à droite, le chevet de la Sainte-Chapelle. L'estampe de Charles Tournier n’est pas datée mais elle a dû être réalisée dans la seconde moitié du XIXe siècle, car l'escalier sur la rampe du château a été percé en 1850 et la statue des frères De Maistre ne sera installée qu'en 1899. Editée à Lyon, probablement pour un album de vues pittoresques, cette eau-forte confirme le goût des amateurs pour les monuments médiévaux.- Auteur
- Tournier, Charles (1818-1904) (Graveur)
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La Ville de Chambéry fait savoir qu'à dater de ce jour le Pain et la Viande de boucherie grasse et sans brelaude sont taxés comme suit
La Ville de Chambéry fait savoir qu'à dater de ce jour le Pain et la Viande de boucherie grasse et sans brelaude sont taxés comme suit
Blason de la ville de Chambéry au-dessus du texte -
Chambéry : vue de la Cathédrale
- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
Chambéry : vue de la Cathédrale
Au cœur du centre historique de Chambéry se trouve la cathédrale Saint François de Sales, sur la place de la Métropole.
Jusqu’à la fin du 18e siècle, Chambéry dépendait de l’évêché de Grenoble et n’avait donc pas de cathédrale. En 1779, un nouveau diocèse est créé avec Chambéry à sa tête, l’église édifiée au 15e siècle par les Franciscains devient donc cathédrale puis, en 1817, métropole car Chambéry est élevée au rang d’archevêché, d’où le nom de la place !
Représenter de manière précise et détaillée de cet édifice, tout en restant attractif n’est pas facile. C’est pourtant ce que fait Isidore Laurent Deroy (1797-1886) dans cette lithographie qui restitue non seulement les caractéristiques du bâtiment mais aussi l'atmosphère du lieu, juste avant une messe avec l'arrivée des paroissiens sous le regard de deux franciscains (rappel discret à l’histoire de la cathédrale).
L'image évoque les « vedute » ces vues que rapportaient d'Italie les touristes : même large cadrage, soin du détail, indication sur la vie quotidienne. D'ailleurs elle est extraite d'une série intitulée « Vue de Savoie ». L’artiste s'était spécialisé dans ce type de paysage ; il est d’ailleurs l'auteur d'un nombre considérable de lithographies figurant les monuments des villes françaises.- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
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Chambéry en 1814, Vue d'une des extrémités de la rue couverte, prise de la boutique de la pharmacie Bonjean, pour aller au Sénat
- Auteur
- Perla, H. (18..-19..) > Photographe
Chambéry en 1814, Vue d'une des extrémités de la rue couverte, prise de la boutique de la pharmacie Bonjean, pour aller au Sénat
- Auteur
- Perla, H. (18..-19..) > Photographe
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Chambéry, vue prise du Calvaire
- Auteur
- Ginain, Louis Eugène (1818-1886)
- Outhwaite, Jean-Jacques (18..-18..)
Chambéry, vue prise du Calvaire
Cette jolie gravure en couleurs représente Chambéry dans les années 1850 depuis la colline de Lémenc. On reconnaît, entre autres, le couvent de la Visitation aujourd’hui transformé et, au fond, le château. Mais le panorama n’est pas assez précis pour bien repérer d’autres bâtiments. L'artiste Louis-Eugène Ginain (1818-1886) esquisse la ville mais décrit plus minutieusement le paysage. La nature, que les artistes du 19e siècle aiment dépeindre, est ici omniprésente. L'immense arbre au premier plan, les montagnes proches et, bien sûr, les sommets enneigés (il s'agit sans doute d'une interprétation de la chaîne de Belledonne que l'artiste a pris la liberté de rapprocher de Chambéry…) : tout est fait pour inciter le spectateur à une promenade ! D’ailleurs, au premier plan, le regard est attiré par un groupe de promeneurs. Un personnage dessine, un autre scrute le paysage à l'aide d'une longue-vue, les autres bavardent. Ce qui est étonnant, c'est que personne ne regarde la ville, comme si elle n'était pas le sujet principal ! Pour comprendre la démarche de l’artiste, il est intéressant de savoir que cette illustration a été publiée dans un livre intitulé « Une saison à Aix-les-Bains ». Dans cet ouvrage, Amédée Achard (1814-1875), journaliste et écrivain prolifique, décrit la Savoie aux Parisiens venant à Aix-les-Bains, lieu de villégiature alors à la mode, et leur propose d’en visiter les alentours. Cette image doit donc les encourager à venir visiter aussi Chambéry !- Auteur
- Ginain, Louis Eugène (1818-1886)
- Outhwaite, Jean-Jacques (18..-18..)
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Les Charmettes, près Chambéry : habitation de J.J. Rousseau
Les Charmettes, près Chambéry : habitation de J.J. Rousseau
Près de Chambéry, aux Charmettes, se trouvent les souvenirs de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), qu’il évoque avec émotion dans les Confessions : il décrit un lieu « où l'on goûte la douceur de la vie ». Les Charmettes, c’est une maison et un vallon boisé, mais c’est aussi une femme, Mme de Warens. Rousseau la rencontre quand il a seize ans, ils séjournent ensemble à Chambéry entre 1736 à 1742. Pendant l'été, ils quittaient alors les quartiers sombres et humides du centre-ville, baignés par l'Albanne et la Leysse, pour cette agréable demeure de campagne.
A l’époque où cette gravure a été éditée, plusieurs années après le décès de Jean-Jacques Rousseau, la maison est devenue un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du philosophe : des célébrités comme George Sand et Alphonse de Lamartine viennent la visiter. En 1811, un notable chambérien, Georges-Marie Raymond, publie le premier guide touristique consacré aux Charmettes, ce qui témoigne de son attractivité. Sur cette gravure, le regard du spectateur, attiré d’abord par une bergère accompagnée d’un mouton (presque un cliché ! mais d’autres gravures confirment bien l’existence d’une pâture près du four), suit ensuite la procession des promeneurs qui avancent vers la maison et nous invitent à y entrer à leur suite…
L’acquisition de cette image permet d'enrichir nos collections, que la médiathèque « Jean-Jacques Rousseau » souhaite les plus complètes possibles autour de ce personnage dont les écrits et la pensée restent d'actualité. -
Château de Chambéry
Château de Chambéry
Le château des Ducs de Savoie est l’un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIII e siècle, quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. L'image présentée ici est très classique, voire intemporelle : elle montre le château depuis la ville et, de cette manière, met en valeur son cachet médiéval avec, à gauche, la tour du carrefour ou des archives, puis la Chambre des comptes et, à droite, le chevet de la Sainte-Chapelle. On remarque que l’escalier d’accès n’est pas encore percé et qu’une rangée d’arbres court le long de la rampe. La gravure date en effet de 1835 et l’aspect extérieur du château n’a pas encore évolué.
Au premier plan, l’artiste a mis en scène la population locale. Militaires, artisans, bourgeois et enfants sont croqués dans leurs activités quotidiennes. Cela ne manque pas de charme et rend l’image très attrayante !
Elle illustre un article décrivant la ville de Chambéry pour les voyageurs, publié dans « La Suisse pittoresque et ses environs ». -
Château de Chambéry : Castello dei Chambéry
Château de Chambéry : Castello dei Chambéry
Le château des Ducs de Savoie est l’un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIII e siècle, quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. L'image présentée ici est très classique, voire intemporelle : elle montre le château depuis la ville et, de cette manière, met en valeur son cachet médiéval avec, à gauche, la tour du carrefour ou des archives, puis la Chambre des comptes et, à droite, le chevet de la Sainte-Chapelle. On remarque que l’escalier d’accès n’est pas encore percé et qu’une rangée d’arbres court le long de la rampe. La gravure date en effet de 1835 et l’aspect extérieur du château n’a pas encore évolué.
Au premier plan, l’artiste a mis en scène la population locale. Militaires, artisans, bourgeois et enfants sont croqués dans leurs activités quotidiennes. Cela ne manque pas de charme et rend l’image très attrayante !
Elle illustre un article décrivant la ville de Chambéry pour les voyageurs, publié dans « La Suisse pittoresque et ses environs ». -
Chambéry
- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
Chambéry
Sur cette image, le point de vue choisi pour représenter la ville de Chambéry est assez bas, contrairement à d'autres panoramas de la ville. Le dessinateur a sans doute croqué le paysage depuis la partie basse des Monts, au-dessus de la cité. Il met en évidence la structure du tissu urbain : un centre-ville dense hérité de l'époque médiévale d'où émergent quelques bâtiments modernes comme le palais de justice (à droite sur l'image) et où dominent les toits en ardoises. Au premier plan se trouve le faubourg Reclus avec ses maisons modestes. L'impression générale qui se dégage de cette illustration est celle d'une petite ville assoupie, comme si le dessinateur n'avait rien eu d'exceptionnel à dessiner pour singulariser le lieu... Cette vue aura une large audience ; elle paraît en 1883 dans la seconde édition de la France illustrée. Cette somme, composée de 5 volumes, décrit la géographie de l’ensemble des départements français, classés par ordre alphabétique. Ce genre d'encyclopédie, qui se présente presque comme un manuel avec statistiques et commentaires pour chaque département, complétait l'enseignement de l'école républicaine et participait à la découverte des départements de la France.- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
-
Chambéry
- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
Chambéry
Sur cette image, le point de vue choisi pour représenter la ville de Chambéry est assez bas, contrairement à d'autres panoramas de la ville. Le dessinateur a sans doute croqué le paysage depuis la partie basse des Monts, au-dessus de la cité. Il met en évidence la structure du tissu urbain : un centre-ville dense hérité de l'époque médiévale d'où émergent quelques bâtiments modernes comme le palais de justice (à droite sur l'image) et où dominent les toits en ardoises. Au premier plan se trouve le faubourg Reclus avec ses maisons modestes. L'impression générale qui se dégage de cette illustration est celle d'une petite ville assoupie, comme si le dessinateur n'avait rien eu d'exceptionnel à dessiner pour singulariser le lieu... Cette vue aura une large audience ; elle paraît en 1883 dans la seconde édition de la France illustrée. Cette somme, composée de 5 volumes, décrit la géographie de l’ensemble des départements français, classés par ordre alphabétique. Ce genre d'encyclopédie, qui se présente presque comme un manuel avec statistiques et commentaires pour chaque département, complétait l'enseignement de l'école républicaine et participait à la découverte des départements de la France.- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
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Buisson-rond, propriété de M.r le comte de Boigne, près Chambéry
- Auteur
- Robert-Philisdor, Calixte, Isidore, François
- C.M.
Buisson-rond, propriété de M.r le comte de Boigne, près Chambéry
Cette petite image de Buisson-Rond est rare et intrigante. Le dessinateur pourrait se trouver sur l’actuelle rue Sainte-Rose, face à la piscine et au château. Avant l’achat de cette gravure lors d’une vente aux enchères, la médiathèque conservait deux plans de Buisson-Rond achetés en 2011, mais aucune image. Elle intrigue par le nom énigmatique de ses auteurs. Des recherches ont permis de restituer l’identité du graveur : il s’agirait de Calixte, Isidore, François Robert-Philisdor, un graveur installé à Grenoble. Impossible en revanche d’identifier le dessinateur qui se cache derrière les initiales C.M. Peut-être est-ce Gustave Pierre Louis Aimé Margain (1826-1907) avec qui Robert-Philisdor a collaboré pour plusieurs œuvres. Le général-comte de Boigne avait acheté le domaine en 1802. Il remplace la maison par un château, luxueusement décoré pour y accueillir sa seconde femme Adèle d’Osmond. En 1810, il fait aménager un parc paysager pour embellir le domaine. Propriété privée, à l’écart de la ville, le parc de Buisson-Rond devient un lieu mondain à la fin du 19e siècle, lorsqu’Ernest de Boigne, petit-fils du général, en hérite en 1853. Ce dernier rénove la propriété pour lui donner son aspect actuel. En 1970, seront construite la piscine puis la patinoire, qui auront pour conséquence la démolition du portail d’entrée du château. Son achat par la ville de Chambéry en 1973 a permis son ouverture au public.- Auteur
- Robert-Philisdor, Calixte, Isidore, François
- C.M.
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S.te Chapelle et l'ancien château de Chambéry (La) : Savoie-Piémont
- Auteur
- Vèze, Jean Charles Chrysostome Pacharman (1788-1855 ; baron de) (Dessinateur)
S.te Chapelle et l'ancien château de Chambéry (La) : Savoie-Piémont
- Auteur
- Vèze, Jean Charles Chrysostome Pacharman (1788-1855 ; baron de) (Dessinateur)
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Témoins de mes beaux jours, de mes premiers désirs, // Beaux lieux! Qu'avez-vous fait de mes premiers plaisirs? // Chant IV
- Auteur
- Catel, Franz Ludwig (1778-1856) (Illustrateur)
- Guttenberg, Heinrich (1749-1818) (Graveur)
Témoins de mes beaux jours, de mes premiers désirs, // Beaux lieux! Qu'avez-vous fait de mes premiers plaisirs? // Chant IV
- Auteur
- Catel, Franz Ludwig (1778-1856) (Illustrateur)
- Guttenberg, Heinrich (1749-1818) (Graveur)
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J. J. Rousseau aux Charmettes
J. J. Rousseau aux Charmettes
Cette jolie maison, entourée par la végétation et close par un petit muret, dégage une impression de sérénité. Le jardin semble un lieu propice à la lecture, voire à la méditation. C’est d’ailleurs l’activité à laquelle semble se consacrer le personnage représenté dans le jardin. Cette image met en scène Jean Jacques Rousseau devant les Charmettes, la maison dans laquelle résida l'écrivain près de Chambéry, de 1736 à 1742, et qu'il célébra dans les Confessions et Les Rêveries du promeneur solitaire. Après son décès, l’endroit devint rapidement un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du philosophe. L’habitation fera ainsi vite l’objet d’une abondante iconographie, dans laquelle ressort un modèle : celui privilégiant une vue de la maison légèrement de trois quarts, entourée de verdure. C’est cette disposition qui est privilégiée dans la gravure. -
Entrée des Français à Chambéry
- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
Entrée des Français à Chambéry
L’image représente l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792. La conséquence de cet événement sera la réunion du duché de Savoie à la France et la création du département du Mont-Blanc. La gravure paraît en 1833 dans une vaste compilation due à Abel Hugo (1798-1855), le frère de Victor Hugo, intitulée « France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer, de 1792 à 1837 ». L’enthousiasme débordant de la population savoyarde, qui caractérisait la gravure parue en 1792, est ici plus mesuré. La scène est plus statique et seuls quelques bonnets phrygiens subsistent comme vestiges des symboles révolutionnaires. Au milieu du 19e siècle, le regard sur la Révolution a évolué : la France est redevenue une monarchie et la Savoie est rattachée au royaume de Sardaigne depuis janvier 1815.- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
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Entrée des Français à Chambéry
- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
Entrée des Français à Chambéry
L’image représente l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792. La conséquence de cet événement sera la réunion du duché de Savoie à la France et la création du département du Mont-Blanc. La gravure paraît en 1833 dans une vaste compilation due à Abel Hugo (1798-1855), le frère de Victor Hugo, intitulée « France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer, de 1792 à 1837 ». Elle est très proche d’une image présente dans les collections de la bibliothèque (https://bibliothequenumerique.chambery.fr/idurl/1/28268), éditée pendant la Révolution et portant le même titre. L’enthousiasme débordant de la population savoyarde, qui caractérisait la gravure parue en 1792, est ici plus mesuré. La scène est plus statique et seuls quelques bonnets phrygiens subsistent comme vestiges des symboles révolutionnaires. Au milieu du 19e siècle, le regard sur la Révolution a évolué : la France est redevenue une monarchie et la Savoie est rattachée au royaume de Sardaigne depuis janvier 1815.- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
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