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Filtré par : Sardaigne, Royaume de (1713-1861)
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Deux paroisses d'Alby sur Chéran de la province de Genevois et de l'évêché d'Annecy
- Auteur
- Régnauld de Lannoy de Bissy, François (marquis de) (1878-1935)
Deux paroisses d'Alby sur Chéran de la province de Genevois et de l'évêché d'Annecy
- Auteur
- Régnauld de Lannoy de Bissy, François (marquis de) (1878-1935)
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Sainte Chapelle du château, Chambéry
- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
Sainte Chapelle du château, Chambéry
Le lieu est bien connu des Chambériens : nous sommes face à la Sainte-Chapelle, dans la cour d’honneur du château. Construite au début du 15e siècle, par Amédée VIII, c'est là qu'a été conservé au 16e siècle le Saint-Suaire avant son départ pour Turin. C'est l’un des bâtiments prestigieux de la ville, lié à l'histoire de la famille ducale, mais c’est aussi un témoignage architectural remarquable.
Cependant, il n'y a rien de solennel dans la gravure réalisée par Auguste-Victor Deroy (1825-1906) : il nous présente un endroit paisible, en milieu d'après-midi à l'heure de la promenade (il est bientôt 16 heures sur l'horloge, aujourd'hui disparue, de la tour Yolande où se trouve maintenant le Grand carillon). Trois personnages se sont arrêtés pour admirer la façade baroque, rénovée au 17e siècle par la duchesse de Savoie, Christine de France. L'artiste a d'ailleurs réussi à restituer son décor avec exactitude et finesse malgré les petites dimensions de la gravure. Le lieu semble serein avec ses grands arbres, bien que des travaux soient sans doute en cours. Il faut en effet rappeler que le château, ayant subi deux incendies en 1743 et 1798, a été plus ou moins en reconstruction tout au long du 19e siècle !
Les gravures de la Sainte-Chapelle sont nombreuses et la bibliothèque municipale de Chambéry en conservent un certain nombre, celle-ci, légèrement colorée, possède beaucoup de charme.- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
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Fontaine des éléphants, Chambéry
- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
Fontaine des éléphants, Chambéry
Cette étonnante fontaine commémore les exploits militaires du comte de Boigne (1751-1830) en Inde. Lieu de promenade ou de rendez-vous bien connu des Chambériens, elle trône au centre de la ville. Cette sculpture, inaugurée en 1838, quelques années après le décès du comte, est l’œuvre de l'artiste grenoblois Victor Sappey. Sa popularité est bien sûr due à son originalité : la présence incongrue à Chambéry de quatre bustes d'éléphants, qui lui valent son surnom des « Quatre sans culs ». Cependant, ce monument n’est pas seulement une fontaine amusante, son histoire est aussi intimement liée à celle de la ville. Après de hauts faits d’arme pour le compte d'un maharadjah indien, le comte de Boigne revient s’installer à Chambéry, sa ville natale. Il va alors consacrer une partie de sa fortune en œuvres de bienfaisance et en grands travaux au profit de la ville.
Bien que l'objet de la gravure soit la représentation de la fontaine, le lithographe Auguste-Victor Deroy (1825-1906) n'a pas résisté au plaisir de croquer l'animation paisible de la place : des personnages qui flânent à l'heure de la promenade, d’autres en pleine discussion, et même un chien ! L’artiste a restitué les lieux avec fidélité en représentant sur la droite l'ancien Hôtel-Dieu aujourd'hui disparu. Outre son intérêt artistique, l'image a donc une valeur documentaire non négligeable.- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
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Chambéry
- Auteur
- Jeanniot, A. (1826-1892)
Chambéry
Ce panorama de Chambéry, dessiné dans les années 1860, est d'un grand intérêt documentaire, car il restitue la ville telle qu’elle devait être avant les bombardements de 1944. Le lithographe Pierre-Alexandre Jeanniot (1826-1892) la présente depuis son point culminant : la colline de Lémenc. Au 1er plan, on voit des ouvriers. Leur présence rappelle que c'est ici qu’on extrayait le calcaire pour la construction des monuments chambériens. Puis, légèrement sur la gauche, un promeneur nous invite à porter le regard sur la cité. La vue en plongée (à vol d'oiseau) permet de détailler les principaux bâtiments. La ville a déjà évolué au début du 19e siècle et dans les années 1860, de nouveaux édifices font leur apparition : une nouvelle gare est mise en service en 1856 (on voit sur les rails un train avec des wagonnets !) et le Palais de justice vient d'être terminé (1860). Cette lithographie, en couleurs, exécutée au moment du rattachement du Duché de Savoie à la France, fait partie d'une série de représentations de sites savoyards. De nombreuses gravures vont circuler à ce moment afin de faire découvrir les nouveaux départements français.- Auteur
- Jeanniot, A. (1826-1892)
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Défilé des députations des communes de la Savoie devant Leurs Majestés, à Chambéry
- Auteur
- Durand, Godefroy (1832-1896) (Graveur)
- Marc, A. (Artiste )
- Best Hotelin et C.ie (Graveur)
Défilé des députations des communes de la Savoie devant Leurs Majestés, à Chambéry
- Auteur
- Durand, Godefroy (1832-1896) (Graveur)
- Marc, A. (Artiste )
- Best Hotelin et C.ie (Graveur)
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Notre Dame de Myans, Marie gardienne de la Savoie
- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
Notre Dame de Myans, Marie gardienne de la Savoie
Le sanctuaire est ancien, mais prend une importance considérable après l’effondrement du Mont Granier le 24 novembre 1248. Selon la légende, c'est au pied de cette chapelle où est vénérée la Vierge Noire de Myans que ce serait arrêté l'éboulement (500 000 000 m3 de terre et de roches !) qui aurait fait plus de 5 000 victimes. Depuis, un pèlerinage très populaire s'est mis en place. La lithographie ne fait pas allusion à cet épisode (que connaissent de toute façon bien les Savoyards), elle met plutôt en valeur le rôle nouveau dévolu à cette église dans les années 1855. À cette date, le clocher, démoli pendant la Révolution, a été reconstruit et surmonté d'une immense statue de la Vierge en bronze doré, haute de plus de 5 mètres. Notre-Dame de Myans devient alors le lieu de pèlerinage le plus important pour le sud de la Savoie, à un moment où la papauté développe le culte marial (le dogme de l'Immaculée Conception est proclamé en 1854). En intitulant la gravure « Marie gardienne de la Savoie », le libraire et lithographe Joseph Perrin confirme bien l'influence importante de l'Église dans le Duché.- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
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Abbaye d'Hautecombe
- Auteur
- Durelli, Gaetano (1789-1855) (Auteur)
- Citterio, Francesco (1804-1889) (Graveur)
- Melano, Ernest (1792-1867) (Auteur)
- Brusa, Domenico (Graveur)
Abbaye d'Hautecombe
Vue de l'abbaye après sa restauration.
Cette vue de l’abbaye d’Hautecombe immortalise sa nouvelle façade, dont la restauration se termine en 1843. La présence de promeneurs découvrant le bâtiment et flânant aux alentours suggère l’intérêt porté à cette rénovation. Les principaux travaux ont été effectués entre 1824 et 1826, après le rachat du bâtiment par le roi Charles-Félix (1765-1831). Sa veuve, la reine Marie-Christine de Savoie (1779-1849), les complète avec la modification de cette façade, dans le style troubadour alors en vogue. Pour célébrer l’événement, plusieurs livres luxueux sont édités et l’un d’entre eux est orné de cette gravure en frontispice.
L’attention de la famille royale pour ce lieu s’explique par le rôle historique qu’il a joué en tant que nécropole de la famille de Savoie depuis le Moyen Âge. Sa restauration fait partie d’une entreprise de prestige destinée à conforter la dynastie et son ancrage dans la religion catholique.- Auteur
- Durelli, Gaetano (1789-1855) (Auteur)
- Citterio, Francesco (1804-1889) (Graveur)
- Melano, Ernest (1792-1867) (Auteur)
- Brusa, Domenico (Graveur)
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Ruines du château du Bourget
- Auteur
- Courtois, Philippe (18..-18..)
Ruines du château du Bourget
Il est difficile, en voyant ces ruines, d’imaginer que ce château était l’une des plus importantes demeures des comtes de Savoie. Thomas, frère d’Amédée IV, le fait construire à la fin du 13e siècle. Lorsque son fils succède à son oncle sous le nom d'Amédée V, cette résidence d'agrément devient le centre du pouvoir. Deux siècles plus tard, elle est délaissée au profit du château de Ripaille. Son état va alors se dégrader jusqu’à ce qu’elle soit finalement vendue en 1841 comme carrière de pierres. Finalement, son rachat en 1849 par de nouveaux propriétaires permettra de la sauver de la destruction. Le lieu, déjà bien détérioré, conserve cependant le charme lié aux ruines et en fait un sujet de prédilection pour un artiste ! Philippe Courtois, dont on connaît mal la biographie, réalise d'abord une aquarelle qui est primée en 1833 par l’Académie de Savoie. La lithographie en est la copie.- Auteur
- Courtois, Philippe (18..-18..)
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Sallenches, le pont de la Sallenches
- Auteur
- Andiran, Frédéric François d' (1802-1876)
Sallenches, le pont de la Sallenches
Cette vue pittoresque, due à Frédéric François d'Andiran (1802-1876), représente le centre de Sallanches vers 1838, avec le vieux pont Saint Éloi, dont la forme en dos-d’âne permet d'affronter les crues, ainsi que le tissu urbain, dense et encombré de galeries en bois. L’intérêt documentaire de cette lithographie est important, car en avril 1840, le bourg va être presque complètement détruit à la suite d’un terrible incendie, le feu ayant pris naissance près de ce pont. Ce désastre aura un large retentissement, même au-delà des frontières du duché de Savoie. Le roi Charles Albert de Savoie-Carignan accordera d'ailleurs des crédits exceptionnels à Sallanches pour sa reconstruction. Une ville neuve de style sarde, qui n’a plus rien à voir avec l’ancien bourg va naître sur ces cendres.- Auteur
- Andiran, Frédéric François d' (1802-1876)
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L'Hopital
- Auteur
- Courtois, Philippe (18..-18..)
L'Hopital
Tout est en mouvement dans cette lithographie ! Les personnages marchandent, discutent, se déplacent... au sein d’une foule assez dense au milieu de laquelle des chevaux se frayent un chemin… L'artiste Philippe Courtois (18..-18..) nous invite à constater que le petit bourg de l’Hôpital est un lieu animé aux activités intenses. En effet, la ville, située, au carrefour des vallées de l’Arly, de la Combe de Savoie et de la Tarentaise, est établie sur des axes majeurs de la circulation alpine. Au milieu du 19e siècle le bourg prend une réelle importance par rapport à sa voisine Conflans ; c’est alors que le gouvernement sarde décide de réunir les deux villes sous la dénomination d’Albertville (nommé ainsi en l’honneur du roi Charles-Albert) à partir de janvier 1836. La lithographie, dessinée par Philippe Courtois, fait partie d’une série de « Vues de Savoie » qui paraissent à partir de 1832, avant que le toponyme « Hôpital » ne disparaisse.- Auteur
- Courtois, Philippe (18..-18..)
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L'aiguille verte, vue de la Flegère
- Auteur
- Georges, J. (18..-18..) (Artiste)
- Terry, Henry John (1818-1880)
L'aiguille verte, vue de la Flegère
Ce paysage de haute montagne place le spectateur face à l’aiguille Verte, l’un des sommets du massif du Mont-Blanc. D’accès difficile, son point culminant ne sera atteint qu’en 1865 par Edward Whymper. L’image donne d’ailleurs l’impression d’un lieu inaccessible. Au premier plan, des rochers et des troncs d’arbres tombés à terre laissent apercevoir la majestueuse Mer de Glace, qui disparaît derrière de grands sapins. Les formes déchiquetées des arbres et des sommets, les amas de pierres, suggèrent la force des éléments et semblent infranchissables. Tout ce vocabulaire fait partie du répertoire iconographique lié à l’art romantique. Le dessinateur de cette composition n’a pas pu être identifié, mais le lithographe, Henry John Terry (1818-1880) a été l’élève du célèbre peintre paysagiste suisse Alexandre Calame (1810-1864), reconnu comme artiste romantique.- Auteur
- Georges, J. (18..-18..) (Artiste)
- Terry, Henry John (1818-1880)
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Le Mont Blanc depuis Sallanche
- Auteur
- Calame, Alexandre (1810-1864)
Le Mont Blanc depuis Sallanche
Sallanches, située à une trentaine de kilomètres de Chamonix, offre aux artistes un recul suffisant pour représenter le massif du Mont-Blanc de manière grandiose. Dans cette lithographie, son panorama couvre tout l’arrière-plan. Cependant, la vallée n’est pas pour autant négligée et l’artiste suggère en quelques éléments (un troupeau de chèvres, quelques vaches dans un champ, un chariot de foin) les activités agricoles du village que l’on aperçoit à droite. Alexandre Calame (1810-1864), paysagiste suisse renommé, est alors au début de sa carrière. Avant de devenir « l’un des artistes qui a contribué à donner ses lettres de noblesse à la peinture de paysage alpin* » il a dessiné de nombreuses vues touristiques, comme celle-ci. * Musée d’art et d’histoire de Genève- Auteur
- Calame, Alexandre (1810-1864)
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Entrée des Français à Chambéry
- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
Entrée des Français à Chambéry
L’image représente l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792. La conséquence de cet événement sera la réunion du duché de Savoie à la France et la création du département du Mont-Blanc. La gravure paraît en 1833 dans une vaste compilation due à Abel Hugo (1798-1855), le frère de Victor Hugo, intitulée « France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer, de 1792 à 1837 ». L’enthousiasme débordant de la population savoyarde, qui caractérisait la gravure parue en 1792, est ici plus mesuré. La scène est plus statique et seuls quelques bonnets phrygiens subsistent comme vestiges des symboles révolutionnaires. Au milieu du 19e siècle, le regard sur la Révolution a évolué : la France est redevenue une monarchie et la Savoie est rattachée au royaume de Sardaigne depuis janvier 1815.- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
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Entrée des Français à Chambéry
- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
Entrée des Français à Chambéry
L’image représente l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792. La conséquence de cet événement sera la réunion du duché de Savoie à la France et la création du département du Mont-Blanc. La gravure paraît en 1833 dans une vaste compilation due à Abel Hugo (1798-1855), le frère de Victor Hugo, intitulée « France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer, de 1792 à 1837 ». Elle est très proche d’une image présente dans les collections de la bibliothèque (https://bibliothequenumerique.chambery.fr/idurl/1/28268), éditée pendant la Révolution et portant le même titre. L’enthousiasme débordant de la population savoyarde, qui caractérisait la gravure parue en 1792, est ici plus mesuré. La scène est plus statique et seuls quelques bonnets phrygiens subsistent comme vestiges des symboles révolutionnaires. Au milieu du 19e siècle, le regard sur la Révolution a évolué : la France est redevenue une monarchie et la Savoie est rattachée au royaume de Sardaigne depuis janvier 1815.- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
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Anneci [sic], en Savoie
- Auteur
- Leroy, Alphonse (1780-1840) (Lithographe)
Anneci [sic], en Savoie
Cette lithographie d'une grande élégance représente la ville d'Annecy en 1823, vue depuis le sud-ouest. Un certain charme se dégage de ce panorama. Le point de vue, judicieusement choisi, permet de montrer un nombre important de bâtiments. A gauche, la porte de Boeuf qui sera démolie en 1825, puis l'église Notre-Dame de Liesse avec son clocher, l'évêché au second plan (Annecy redevient siège épiscopal en 1822) et, à droite, le château, un brin idéalisé. Capitale de la province du Genevois au sein du royaume de Sardaigne, la cité ressemble alors à un gros bourg : en 1822, Annecy compte moins de 6 000 habitants. Cependant, la ville est en train d'évoluer : les remparts sont abattus et de nouvelles rues sont ouvertes. Ces éléments, liés à l'essor économique, sont exclus de l'estampe en raison de l'angle de vue retenu : aucune cheminée industrielle n'apparaît, ni la fameuse manufacture de coton qui fait alors la richesse de la ville et emploie 1 620 ouvriers en 1822. L'artiste a donc décidé de nous donner une image très lissée et très romantique d'Annecy, avec au premier plan des cavaliers et des promeneurs près d'un des nombreux bras du Thiou. Cette vision bucolique rejoint les aspirations romantiques de ce début du XIXe siècle.- Auteur
- Leroy, Alphonse (1780-1840) (Lithographe)
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Abbaye de Sixt et rocher de Tenneverges
- Auteur
- Dubois, Jean (1789-1849)
- Charton, Gabriel (1775-1853)
Abbaye de Sixt et rocher de Tenneverges
Le village de Sixt et son abbaye sont établis dans un superbe paysage dominé par le pic de Tenneverge. Le cirque du Fer-à-Cheval et les cascades qui s’écoulent des parois ne peuvent qu’inspirer les artistes. Le dessinateur les détaille dans cette œuvre attachante, sans oublier le vénérable tilleul situé en plein cœur du village, âgé aujourd’hui de plus de 400 ans. Cette vue, éditée dans un « Itinéraire descriptif de la vallée de Sixt… » en 1821, est dessinée par Jean Dubois, (1789-1849). Cet autodidacte commence sa carrière professionnelle après s'être associé à Gabriel Charton (1775 - 1853). Ce dernier a d’ailleurs utilisé une toute nouvelle méthode pour réaliser l’image, la lithographie (on le considère d’ailleurs comme l'introducteur de cette technique à Genève). Ce procédé consiste à dessiner sur une pierre calcaire à l’aide d’encre ou de crayons gras. Le principe, purement chimique, basé sur la répulsion entre l’eau et les matières grasses, permet ensuite d’imprimer l’estampe.- Auteur
- Dubois, Jean (1789-1849)
- Charton, Gabriel (1775-1853)
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Source de l'Arveiron
- Auteur
- Lory, Gabriel Ludwig (1763-1840) (illustrateur)
- Himely, Sigismond (1801-1872)
Source de l'Arveiron
Le site est spectaculaire ! Il représente la partie finale de la Mer de Glace qui se terminait, jusqu’en 1873, par une grotte de glace d’où s’écoulait l’Arveyron. La grotte disparaît ensuite, sans doute à la suite d’un écroulement. Cependant, jusqu’à cette date, le lieu attire les voyageurs et représente également un élément de curiosité scientifique. L’intérêt suscité par ce paysage explique sa riche iconographie. Ici, le cadrage est serré, la glace est omniprésente. Les personnages près de la source permettent de donner l’échelle de la voûte, et renvoient également implicitement à des thèmes romantiques, notamment la place de l’homme face à la nature. La gravure est éditée dans l’album « Voyage pittoresque dans la vallée de Chamouni et autour du Mont Blanc », publié en 1826. Cet ouvrage est illustré par 40 planches colorées dont les titres sont traduits en anglais, car l’édition, très soignée, s’adressait aussi aux visiteurs d’outre-Manche. L’éditeur Jean-Frédéric d’Ostervald (1773-1850) a fait appel à des artistes paysagistes déjà reconnus pour l’illustrer : Gabriel-Ludwig Lory (1763-1840) a réalisé le dessin du paysage et Sigismond Himely (1801-1872) l’a gravé.- Auteur
- Lory, Gabriel Ludwig (1763-1840) (illustrateur)
- Himely, Sigismond (1801-1872)
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