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Filtré par : Savoie (Royaume de Sardaigne) (1815-1860)
- Mosaïque de vignettes
- Résultats par page : 50
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[Ebauche de la carte : "plan de la rue à former à la place des bâtimens et église de ci-devant Dominique…]
- Auteur
- Trivelli, Jacques-Bernard (1761-1844)
[Ebauche de la carte : "plan de la rue à former à la place des bâtimens et église de ci-devant Dominique…]
- Auteur
- Trivelli, Jacques-Bernard (1761-1844)
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Abbaye de Sixt et rocher de Tenneverges
- Auteur
- Dubois, Jean (1789-1849)
- Charton, Gabriel (1775-1853)
Abbaye de Sixt et rocher de Tenneverges
Le village de Sixt et son abbaye sont établis dans un superbe paysage dominé par le pic de Tenneverge. Le cirque du Fer-à-Cheval et les cascades qui s’écoulent des parois ne peuvent qu’inspirer les artistes. Le dessinateur les détaille dans cette œuvre attachante, sans oublier le vénérable tilleul situé en plein cœur du village, âgé aujourd’hui de plus de 400 ans. Cette vue, éditée dans un « Itinéraire descriptif de la vallée de Sixt… » en 1821, est dessinée par Jean Dubois, (1789-1849). Cet autodidacte commence sa carrière professionnelle après s'être associé à Gabriel Charton (1775 - 1853). Ce dernier a d’ailleurs utilisé une toute nouvelle méthode pour réaliser l’image, la lithographie (on le considère d’ailleurs comme l'introducteur de cette technique à Genève). Ce procédé consiste à dessiner sur une pierre calcaire à l’aide d’encre ou de crayons gras. Le principe, purement chimique, basé sur la répulsion entre l’eau et les matières grasses, permet ensuite d’imprimer l’estampe.- Auteur
- Dubois, Jean (1789-1849)
- Charton, Gabriel (1775-1853)
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Anneci [sic], en Savoie
- Auteur
- Leroy, Alphonse (1780-1840) (Lithographe)
Anneci [sic], en Savoie
Cette lithographie d'une grande élégance représente la ville d'Annecy en 1823, vue depuis le sud-ouest. Un certain charme se dégage de ce panorama. Le point de vue, judicieusement choisi, permet de montrer un nombre important de bâtiments. A gauche, la porte de Boeuf qui sera démolie en 1825, puis l'église Notre-Dame de Liesse avec son clocher, l'évêché au second plan (Annecy redevient siège épiscopal en 1822) et, à droite, le château, un brin idéalisé. Capitale de la province du Genevois au sein du royaume de Sardaigne, la cité ressemble alors à un gros bourg : en 1822, Annecy compte moins de 6 000 habitants. Cependant, la ville est en train d'évoluer : les remparts sont abattus et de nouvelles rues sont ouvertes. Ces éléments, liés à l'essor économique, sont exclus de l'estampe en raison de l'angle de vue retenu : aucune cheminée industrielle n'apparaît, ni la fameuse manufacture de coton qui fait alors la richesse de la ville et emploie 1 620 ouvriers en 1822. L'artiste a donc décidé de nous donner une image très lissée et très romantique d'Annecy, avec au premier plan des cavaliers et des promeneurs près d'un des nombreux bras du Thiou. Cette vision bucolique rejoint les aspirations romantiques de ce début du XIXe siècle.- Auteur
- Leroy, Alphonse (1780-1840) (Lithographe)
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Buisson-rond, propriété de M.r le comte de Boigne, près Chambéry
- Auteur
- Robert-Philisdor, Calixte, Isidore, François
- C.M.
Buisson-rond, propriété de M.r le comte de Boigne, près Chambéry
Cette petite image de Buisson-Rond est rare et intrigante. Le dessinateur pourrait se trouver sur l’actuelle rue Sainte-Rose, face à la piscine et au château. Avant l’achat de cette gravure lors d’une vente aux enchères, la médiathèque conservait deux plans de Buisson-Rond achetés en 2011, mais aucune image. Elle intrigue par le nom énigmatique de ses auteurs. Des recherches ont permis de restituer l’identité du graveur : il s’agirait de Calixte, Isidore, François Robert-Philisdor, un graveur installé à Grenoble. Impossible en revanche d’identifier le dessinateur qui se cache derrière les initiales C.M. Peut-être est-ce Gustave Pierre Louis Aimé Margain (1826-1907) avec qui Robert-Philisdor a collaboré pour plusieurs œuvres. Le général-comte de Boigne avait acheté le domaine en 1802. Il remplace la maison par un château, luxueusement décoré pour y accueillir sa seconde femme Adèle d’Osmond. En 1810, il fait aménager un parc paysager pour embellir le domaine. Propriété privée, à l’écart de la ville, le parc de Buisson-Rond devient un lieu mondain à la fin du 19e siècle, lorsqu’Ernest de Boigne, petit-fils du général, en hérite en 1853. Ce dernier rénove la propriété pour lui donner son aspect actuel. En 1970, seront construite la piscine puis la patinoire, qui auront pour conséquence la démolition du portail d’entrée du château. Son achat par la ville de Chambéry en 1973 a permis son ouverture au public.- Auteur
- Robert-Philisdor, Calixte, Isidore, François
- C.M.
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Cascade de St Gervais
- Auteur
- Coignet, Jules Louis Philippe (1798-1860)
- Himely, Sigismond (1801-1872)
Cascade de St Gervais
Enserrée entre des parois abruptes, la cascade gronde au fond d’un gouffre. Les hauteurs sont vertigineuses et tout le dessin, avec son cadrage resserré, accentue cette verticalité. De même, le choix du point de vue en plongée, bien au-dessus de l’eau bouillonnante contribue à obtenir cet effet. La présence du tronc d’arbre au premier plan et de personnages amplifie également l’impression de profondeur en donnant l’échelle des éléments. Tout cela démontre la maîtrise du dessinateur Jules Louis Philippe Coignet (1798-1860), associé ici au graveur Sigismond Himely (1801-1872). Les cascades et les chutes d’eau font d’ailleurs partie des sujets de prédilection du dessinateur.
La gravure est éditée dans un superbe album intitulé « Voyage pittoresque dans la vallée de Chamouni et autour du Mont Blanc », publié en 1826. Plusieurs gravures, sur les 40 planches colorées qui illustrent ce livre, concernent Saint-Gervais. Le village se trouve en effet sur l’une des routes que les voyageurs peuvent emprunter pour sortir de la vallée de Chamonix. La cascade de Bon-Nant représentée ici faisait partie des curiosités naturelles à visiter lors d’un séjour dans les Alpes : « Un spectacle qu’il est impossible de rendre sensible par la parole », précise avec lyrisme le commentaire associé à cette gravure. Ce lieu impressionnant correspond donc tout à fait aux attentes d’un public attiré par le pittoresque et accoutumé aux idées romantiques.- Auteur
- Coignet, Jules Louis Philippe (1798-1860)
- Himely, Sigismond (1801-1872)
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Cascade du torrent de la Frasse près de Sallanches en Savoie
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839) > Lithographe
Cascade du torrent de la Frasse près de Sallanches en Savoie
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839) > Lithographe
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Chambéry
- Auteur
- Jeanniot, A. (1826-1892)
Chambéry
Ce panorama de Chambéry, dessiné dans les années 1860, est d'un grand intérêt documentaire, car il restitue la ville telle qu’elle devait être avant les bombardements de 1944. Le lithographe Pierre-Alexandre Jeanniot (1826-1892) la présente depuis son point culminant : la colline de Lémenc. Au 1er plan, on voit des ouvriers. Leur présence rappelle que c'est ici qu’on extrayait le calcaire pour la construction des monuments chambériens. Puis, légèrement sur la gauche, un promeneur nous invite à porter le regard sur la cité. La vue en plongée (à vol d'oiseau) permet de détailler les principaux bâtiments. La ville a déjà évolué au début du 19e siècle et dans les années 1860, de nouveaux édifices font leur apparition : une nouvelle gare est mise en service en 1856 (on voit sur les rails un train avec des wagonnets !) et le Palais de justice vient d'être terminé (1860). Cette lithographie, en couleurs, exécutée au moment du rattachement du Duché de Savoie à la France, fait partie d'une série de représentations de sites savoyards. De nombreuses gravures vont circuler à ce moment afin de faire découvrir les nouveaux départements français.- Auteur
- Jeanniot, A. (1826-1892)
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Chambéry : fontaine des éléphants
- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
Chambéry : fontaine des éléphants
Cette étonnante fontaine commémore les exploits militaires du comte de Boigne en Inde. Inaugurée en 1838 quelques années après le décès du comte, généreux donateur de la ville de Chambéry, elle devient rapidement un emblème fort de la cité. Cette popularité est bien sûr due à l'originalité de la fontaine, dont la base comporte quatre bustes d'éléphants, surnommée aujourd'hui "les quatre sans culs".
La vue est dessinée par le lithographe Isidore Laurent Deroy (1797-1886), à la manière des "vedute" italiennes, en privilégiant un large cadrage, des détails soignés et des indications sur la vie quotidienne. Bien que l'objet de la gravure soit la représentation de la fontaine, le lithographe n'a pas résisté au plaisir de croquer l'animation paisible de la place : les familles en promenade, les femmes qui vont chercher de l'eau, les ouvriers au travail...
Cette restitution idéalisée nous renvoie à la finalité de cette image : mettre en avant le cadre de vie agréable de Chambéry afin d'attirer de potentiels visiteurs, amateurs de beaux monuments. Bref, de la publicité !- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
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Chambéry : vue de la Cathédrale
- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
Chambéry : vue de la Cathédrale
Au cœur du centre historique de Chambéry se trouve la cathédrale Saint François de Sales, sur la place de la Métropole.
Jusqu’à la fin du 18e siècle, Chambéry dépendait de l’évêché de Grenoble et n’avait donc pas de cathédrale. En 1779, un nouveau diocèse est créé avec Chambéry à sa tête, l’église édifiée au 15e siècle par les Franciscains devient donc cathédrale puis, en 1817, métropole car Chambéry est élevée au rang d’archevêché, d’où le nom de la place !
Représenter de manière précise et détaillée de cet édifice, tout en restant attractif n’est pas facile. C’est pourtant ce que fait Isidore Laurent Deroy (1797-1886) dans cette lithographie qui restitue non seulement les caractéristiques du bâtiment mais aussi l'atmosphère du lieu, juste avant une messe avec l'arrivée des paroissiens sous le regard de deux franciscains (rappel discret à l’histoire de la cathédrale).
L'image évoque les « vedute » ces vues que rapportaient d'Italie les touristes : même large cadrage, soin du détail, indication sur la vie quotidienne. D'ailleurs elle est extraite d'une série intitulée « Vue de Savoie ». L’artiste s'était spécialisé dans ce type de paysage ; il est d’ailleurs l'auteur d'un nombre considérable de lithographies figurant les monuments des villes françaises.- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
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Chambéry, vue prise du Calvaire
- Auteur
- Ginain, Louis Eugène (1818-1886)
- Outhwaite, Jean-Jacques (18..-18..)
Chambéry, vue prise du Calvaire
Cette jolie gravure en couleurs représente Chambéry dans les années 1850 depuis la colline de Lémenc. On reconnaît, entre autres, le couvent de la Visitation aujourd’hui transformé et, au fond, le château. Mais le panorama n’est pas assez précis pour bien repérer d’autres bâtiments. L'artiste Louis-Eugène Ginain (1818-1886) esquisse la ville mais décrit plus minutieusement le paysage. La nature, que les artistes du 19e siècle aiment dépeindre, est ici omniprésente. L'immense arbre au premier plan, les montagnes proches et, bien sûr, les sommets enneigés (il s'agit sans doute d'une interprétation de la chaîne de Belledonne que l'artiste a pris la liberté de rapprocher de Chambéry…) : tout est fait pour inciter le spectateur à une promenade ! D’ailleurs, au premier plan, le regard est attiré par un groupe de promeneurs. Un personnage dessine, un autre scrute le paysage à l'aide d'une longue-vue, les autres bavardent. Ce qui est étonnant, c'est que personne ne regarde la ville, comme si elle n'était pas le sujet principal ! Pour comprendre la démarche de l’artiste, il est intéressant de savoir que cette illustration a été publiée dans un livre intitulé « Une saison à Aix-les-Bains ». Dans cet ouvrage, Amédée Achard (1814-1875), journaliste et écrivain prolifique, décrit la Savoie aux Parisiens venant à Aix-les-Bains, lieu de villégiature alors à la mode, et leur propose d’en visiter les alentours. Cette image doit donc les encourager à venir visiter aussi Chambéry !- Auteur
- Ginain, Louis Eugène (1818-1886)
- Outhwaite, Jean-Jacques (18..-18..)
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Chasse au chamois au Nant d'Enfer en doran, vallée de Sallenche
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839)
Chasse au chamois au Nant d'Enfer en doran, vallée de Sallenche
- Auteur
- Bacler Dalbe, Louis Albert Ghislain (baron de) (1761-1824)
- Engelmann, Godefroy (1788-1839)
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Château de Chambéry
Château de Chambéry
Le château des Ducs de Savoie est l’un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIII e siècle, quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. L'image présentée ici est très classique, voire intemporelle : elle montre le château depuis la ville et, de cette manière, met en valeur son cachet médiéval avec, à gauche, la tour du carrefour ou des archives, puis la Chambre des comptes et, à droite, le chevet de la Sainte-Chapelle. On remarque que l’escalier d’accès n’est pas encore percé et qu’une rangée d’arbres court le long de la rampe. La gravure date en effet de 1835 et l’aspect extérieur du château n’a pas encore évolué.
Au premier plan, l’artiste a mis en scène la population locale. Militaires, artisans, bourgeois et enfants sont croqués dans leurs activités quotidiennes. Cela ne manque pas de charme et rend l’image très attrayante !
Elle illustre un article décrivant la ville de Chambéry pour les voyageurs, publié dans « La Suisse pittoresque et ses environs ». -
Château de Chambéry : Castello dei Chambéry
Château de Chambéry : Castello dei Chambéry
Le château des Ducs de Savoie est l’un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIII e siècle, quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. L'image présentée ici est très classique, voire intemporelle : elle montre le château depuis la ville et, de cette manière, met en valeur son cachet médiéval avec, à gauche, la tour du carrefour ou des archives, puis la Chambre des comptes et, à droite, le chevet de la Sainte-Chapelle. On remarque que l’escalier d’accès n’est pas encore percé et qu’une rangée d’arbres court le long de la rampe. La gravure date en effet de 1835 et l’aspect extérieur du château n’a pas encore évolué.
Au premier plan, l’artiste a mis en scène la population locale. Militaires, artisans, bourgeois et enfants sont croqués dans leurs activités quotidiennes. Cela ne manque pas de charme et rend l’image très attrayante !
Elle illustre un article décrivant la ville de Chambéry pour les voyageurs, publié dans « La Suisse pittoresque et ses environs ».
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