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Filtré par : Hermet, Noël (1943-2019)
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Buisson-rond, propriété de M.r le comte de Boigne, près Chambéry
- Auteur
- Robert-Philisdor, Calixte, Isidore, François
- C.M.
Buisson-rond, propriété de M.r le comte de Boigne, près Chambéry
Cette petite image de Buisson-Rond est rare et intrigante. Le dessinateur pourrait se trouver sur l’actuelle rue Sainte-Rose, face à la piscine et au château. Avant l’achat de cette gravure lors d’une vente aux enchères, la médiathèque conservait deux plans de Buisson-Rond achetés en 2011, mais aucune image. Elle intrigue par le nom énigmatique de ses auteurs. Des recherches ont permis de restituer l’identité du graveur : il s’agirait de Calixte, Isidore, François Robert-Philisdor, un graveur installé à Grenoble. Impossible en revanche d’identifier le dessinateur qui se cache derrière les initiales C.M. Peut-être est-ce Gustave Pierre Louis Aimé Margain (1826-1907) avec qui Robert-Philisdor a collaboré pour plusieurs œuvres. Le général-comte de Boigne avait acheté le domaine en 1802. Il remplace la maison par un château, luxueusement décoré pour y accueillir sa seconde femme Adèle d’Osmond. En 1810, il fait aménager un parc paysager pour embellir le domaine. Propriété privée, à l’écart de la ville, le parc de Buisson-Rond devient un lieu mondain à la fin du 19e siècle, lorsqu’Ernest de Boigne, petit-fils du général, en hérite en 1853. Ce dernier rénove la propriété pour lui donner son aspect actuel. En 1970, seront construite la piscine puis la patinoire, qui auront pour conséquence la démolition du portail d’entrée du château. Son achat par la ville de Chambéry en 1973 a permis son ouverture au public.- Auteur
- Robert-Philisdor, Calixte, Isidore, François
- C.M.
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Chamberi
Chamberi
Cette vue topographique de Chambéry reprend le même point de vue que plusieurs autres gravures du 17e siècle conservées dans nos collections. On reconnaît, à gauche, le château et à droite, le faubourg Montmélian. La ville, enserrée par ses fortifications et présentant un tissu urbain dense, est hérissée de clochers, aux proportions maladroites et le dessin, notamment celui du paysage est assez archaïsant. Toutefois, ces descriptions même approximatives sont précieuses pour les historiens. L’œuvre n’est pas signée, mais elle est sans doute due à Allain Maneson-Mallet (1630-1706). En effet, cet ingénieur et cartographe édite en 1683 une somme en 5 volumes, intitulée « Description de l'Univers, contenant les différents systèmes du monde » dont est extraite cette vue et pour laquelle il a lui-même dessiné la plupart des figures. L’ouvrage condense les connaissances géographiques de son siècle, parfois déjà obsolètes, mais son intérêt principal réside dans la richesse de son iconographie. Il sera d’ailleurs rapidement réédité et la vue présentée est extraite d’une édition allemande parue en 1719. -
Chamberi
Chamberi
Cette vue topographique de Chambéry reprend le même point de vue que plusieurs autres gravures du 17e siècle conservées dans nos collections. On reconnaît, à gauche, le château et à droite, le faubourg Montmélian. La ville, enserrée par ses fortifications et présentant un tissu urbain dense, est hérissée de clochers, aux proportions maladroites et le dessin, notamment celui du paysage est assez archaïsant. Toutefois, ces descriptions même approximatives sont précieuses pour les historiens. L’œuvre n’est pas signée, mais elle est sans doute due à Allain Maneson-Mallet (1630-1706). En effet, cet ingénieur et cartographe édite en 1683 une somme en 5 volumes, intitulée « Description de l'Univers, contenant les différents systèmes du monde » dont est extraite cette vue et pour laquelle il a lui-même dessiné la plupart des figures. L’ouvrage condense les connaissances géographiques de son siècle, parfois déjà obsolètes, mais son intérêt principal réside dans la richesse de son iconographie. Il sera d’ailleurs rapidement réédité et la vue présentée est extraite d’une édition allemande parue en 1719. -
Chambéry
- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
Chambéry
La vue topographique est un genre qui se développe au XVIIe siècle, parallèlement à la cartographie et au goût pour le voyage. Cette gravure de Chambéry s'inscrit ainsi dans ce genre. Claude de Châtillon (sans doute pendant l'invasion de la Savoie en 1600-1601) et Pierre de Martellange ont déjà dessiné la ville au début du XVIIe siècle ; Giovanni Tommaso Borgonio en présentera également une très belle vue cavalière dans le Theatrum Sabaudiae, en 1682. Cette gravure de Merian, publiée en 1645, adopte le même point de vue que les autres images citées. La ville est représentée depuis une hauteur, côté quartier de Bellevue (si bien nommé !). Le château est donc à gauche, la cathédrale Saint François avec sa longue nef est bien visible et le faubourg Montmélian, à droite, entouré de fortifications, clôt l'espace urbain. Sur une colline, l'église de Lemenc est immense. Les fortifications sont bien visibles. Cependant, même si les monuments principaux sont bien à leur place, il se détache de cette gravure une impression presque archaïsante. Le traitement du tissu urbain avec ses petites maisons est très sommaire, les proportions entre les édifices et les habitations sont excessives, le paysage est traité de manière fantaisiste... L'estampe n'est pas signée, elle est extraite d'une édition imposante en 30 volumes parue à partir de 1642 : Topographia Palatinatus Rheni et Vicinarum Regionum, qui devait représenter toutes les parties du Saint-Empire Romain Germanique. Matthäus Merian est déjà un éditeur reconnu quand il se lance dans ce projet et il peut faire appel à un auteur de renom pour les commentaires en la personne de Martin Zeiller. Le succès sera immédiat et d'autres volumes concernant l'Europe s'ajouteront aux 16 premiers. Le volume 5 contient les vues topographiques de la Savoie.- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
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Chambéry
- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
Chambéry
Sur cette image, le point de vue choisi pour représenter la ville de Chambéry est assez bas, contrairement à d'autres panoramas de la ville. Le dessinateur a sans doute croqué le paysage depuis la partie basse des Monts, au-dessus de la cité. Il met en évidence la structure du tissu urbain : un centre-ville dense hérité de l'époque médiévale d'où émergent quelques bâtiments modernes comme le palais de justice (à droite sur l'image) et où dominent les toits en ardoises. Au premier plan se trouve le faubourg Reclus avec ses maisons modestes. L'impression générale qui se dégage de cette illustration est celle d'une petite ville assoupie, comme si le dessinateur n'avait rien eu d'exceptionnel à dessiner pour singulariser le lieu... Cette vue aura une large audience ; elle paraît en 1883 dans la seconde édition de la France illustrée. Cette somme, composée de 5 volumes, décrit la géographie de l’ensemble des départements français, classés par ordre alphabétique. Ce genre d'encyclopédie, qui se présente presque comme un manuel avec statistiques et commentaires pour chaque département, complétait l'enseignement de l'école républicaine et participait à la découverte des départements de la France.- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
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Chambéry
- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
Chambéry
Sur cette image, le point de vue choisi pour représenter la ville de Chambéry est assez bas, contrairement à d'autres panoramas de la ville. Le dessinateur a sans doute croqué le paysage depuis la partie basse des Monts, au-dessus de la cité. Il met en évidence la structure du tissu urbain : un centre-ville dense hérité de l'époque médiévale d'où émergent quelques bâtiments modernes comme le palais de justice (à droite sur l'image) et où dominent les toits en ardoises. Au premier plan se trouve le faubourg Reclus avec ses maisons modestes. L'impression générale qui se dégage de cette illustration est celle d'une petite ville assoupie, comme si le dessinateur n'avait rien eu d'exceptionnel à dessiner pour singulariser le lieu... Cette vue aura une large audience ; elle paraît en 1883 dans la seconde édition de la France illustrée. Cette somme, composée de 5 volumes, décrit la géographie de l’ensemble des départements français, classés par ordre alphabétique. Ce genre d'encyclopédie, qui se présente presque comme un manuel avec statistiques et commentaires pour chaque département, complétait l'enseignement de l'école républicaine et participait à la découverte des départements de la France.- Auteur
- Malte-Brun, Victor Adolphe (1816-1889)
- Perrichon, Georges-Léon-Alfred (Graveur sur bois) (1830-1907)
- Clerget, Hubert (1818-1899) (Dessinateur)
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Chambéry, vue prise du Calvaire
- Auteur
- Ginain, Louis Eugène (1818-1886)
- Outhwaite, Jean-Jacques (18..-18..)
Chambéry, vue prise du Calvaire
Cette jolie gravure en couleurs représente Chambéry dans les années 1850 depuis la colline de Lémenc. On reconnaît, entre autres, le couvent de la Visitation aujourd’hui transformé et, au fond, le château. Mais le panorama n’est pas assez précis pour bien repérer d’autres bâtiments. L'artiste Louis-Eugène Ginain (1818-1886) esquisse la ville mais décrit plus minutieusement le paysage. La nature, que les artistes du 19e siècle aiment dépeindre, est ici omniprésente. L'immense arbre au premier plan, les montagnes proches et, bien sûr, les sommets enneigés (il s'agit sans doute d'une interprétation de la chaîne de Belledonne que l'artiste a pris la liberté de rapprocher de Chambéry…) : tout est fait pour inciter le spectateur à une promenade ! D’ailleurs, au premier plan, le regard est attiré par un groupe de promeneurs. Un personnage dessine, un autre scrute le paysage à l'aide d'une longue-vue, les autres bavardent. Ce qui est étonnant, c'est que personne ne regarde la ville, comme si elle n'était pas le sujet principal ! Pour comprendre la démarche de l’artiste, il est intéressant de savoir que cette illustration a été publiée dans un livre intitulé « Une saison à Aix-les-Bains ». Dans cet ouvrage, Amédée Achard (1814-1875), journaliste et écrivain prolifique, décrit la Savoie aux Parisiens venant à Aix-les-Bains, lieu de villégiature alors à la mode, et leur propose d’en visiter les alentours. Cette image doit donc les encourager à venir visiter aussi Chambéry !- Auteur
- Ginain, Louis Eugène (1818-1886)
- Outhwaite, Jean-Jacques (18..-18..)
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Château de Chambéry
Château de Chambéry
Le château des Ducs de Savoie est l’un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIII e siècle, quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. L'image présentée ici est très classique, voire intemporelle : elle montre le château depuis la ville et, de cette manière, met en valeur son cachet médiéval avec, à gauche, la tour du carrefour ou des archives, puis la Chambre des comptes et, à droite, le chevet de la Sainte-Chapelle. On remarque que l’escalier d’accès n’est pas encore percé et qu’une rangée d’arbres court le long de la rampe. La gravure date en effet de 1835 et l’aspect extérieur du château n’a pas encore évolué.
Au premier plan, l’artiste a mis en scène la population locale. Militaires, artisans, bourgeois et enfants sont croqués dans leurs activités quotidiennes. Cela ne manque pas de charme et rend l’image très attrayante !
Elle illustre un article décrivant la ville de Chambéry pour les voyageurs, publié dans « La Suisse pittoresque et ses environs ». -
Château de Chambéry : Castello dei Chambéry
Château de Chambéry : Castello dei Chambéry
Le château des Ducs de Savoie est l’un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIII e siècle, quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. L'image présentée ici est très classique, voire intemporelle : elle montre le château depuis la ville et, de cette manière, met en valeur son cachet médiéval avec, à gauche, la tour du carrefour ou des archives, puis la Chambre des comptes et, à droite, le chevet de la Sainte-Chapelle. On remarque que l’escalier d’accès n’est pas encore percé et qu’une rangée d’arbres court le long de la rampe. La gravure date en effet de 1835 et l’aspect extérieur du château n’a pas encore évolué.
Au premier plan, l’artiste a mis en scène la population locale. Militaires, artisans, bourgeois et enfants sont croqués dans leurs activités quotidiennes. Cela ne manque pas de charme et rend l’image très attrayante !
Elle illustre un article décrivant la ville de Chambéry pour les voyageurs, publié dans « La Suisse pittoresque et ses environs ». -
Défilé des députations des communes de la Savoie devant Leurs Majestés, à Chambéry
- Auteur
- Durand, Godefroy (1832-1896) (Graveur)
- Marc, A. (Artiste )
- Best Hotelin et C.ie (Graveur)
Défilé des députations des communes de la Savoie devant Leurs Majestés, à Chambéry
- Auteur
- Durand, Godefroy (1832-1896) (Graveur)
- Marc, A. (Artiste )
- Best Hotelin et C.ie (Graveur)
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Entrée des Français à Chambéry
- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
Entrée des Français à Chambéry
L’image représente l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792. La conséquence de cet événement sera la réunion du duché de Savoie à la France et la création du département du Mont-Blanc. La gravure paraît en 1833 dans une vaste compilation due à Abel Hugo (1798-1855), le frère de Victor Hugo, intitulée « France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer, de 1792 à 1837 ». L’enthousiasme débordant de la population savoyarde, qui caractérisait la gravure parue en 1792, est ici plus mesuré. La scène est plus statique et seuls quelques bonnets phrygiens subsistent comme vestiges des symboles révolutionnaires. Au milieu du 19e siècle, le regard sur la Révolution a évolué : la France est redevenue une monarchie et la Savoie est rattachée au royaume de Sardaigne depuis janvier 1815.- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
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Entrée des Français à Chambéry
- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
Entrée des Français à Chambéry
L’image représente l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792. La conséquence de cet événement sera la réunion du duché de Savoie à la France et la création du département du Mont-Blanc. La gravure paraît en 1833 dans une vaste compilation due à Abel Hugo (1798-1855), le frère de Victor Hugo, intitulée « France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer, de 1792 à 1837 ». Elle est très proche d’une image présente dans les collections de la bibliothèque (https://bibliothequenumerique.chambery.fr/idurl/1/28268), éditée pendant la Révolution et portant le même titre. L’enthousiasme débordant de la population savoyarde, qui caractérisait la gravure parue en 1792, est ici plus mesuré. La scène est plus statique et seuls quelques bonnets phrygiens subsistent comme vestiges des symboles révolutionnaires. Au milieu du 19e siècle, le regard sur la Révolution a évolué : la France est redevenue une monarchie et la Savoie est rattachée au royaume de Sardaigne depuis janvier 1815.- Auteur
- Martinet (17..-18..) (Artiste)
- Lerouge, Jean Nicolas (1776?-18..) (Graveur)
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Entrée des Français à Chambéry
Entrée des Français à Chambéry
Une foule joyeuse, pleine d'allégresse, accueille une armée disciplinée qui est invitée à entrer dans la ville : un pont-levis a été baissé, les étendards flottent au vent.
Que représente cette gravure ?
Dans la nuit du 21 au 22 septembre 1792, les troupes révolutionnaires françaises envahissent le duché de Savoie. Occupée puis annexée, la Savoie devient française sous le nom du « département du Mont-Blanc », et ce, jusqu’en 1815. Selon la légende, l’image représente ainsi l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792, accueillies par des femmes et des enfants, qui dansent et qui chantent, tandis que l’armée sarde s’est repliée. La plupart des symboles révolutionnaires sont visibles, comme les cocardes sur les chapeaux, les bonnets phrygiens sur les étendards et, dominant tout l'espace, en haut des fortifications, un arbre de la liberté. L’image est extraite du journal « Révolutions de Paris ». On peut se demander si le dessinateur a déjà voyagé à Chambéry, tant il est difficile de reconnaître la ville ! Mais il confirme les témoignages des historiens : aucun combat n'a contrarié l'entrée de l'armée du général Montesquiou dans le duché.
Cette gravure est donc un témoignage rare de la Révolution en Savoie. Et même si le dessin est sommaire, avec une représentation grossière des montagnes, ce document est précieux pour l’histoire locale. -
Fontaine des éléphants, Chambéry
- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
Fontaine des éléphants, Chambéry
Cette étonnante fontaine commémore les exploits militaires du comte de Boigne (1751-1830) en Inde. Lieu de promenade ou de rendez-vous bien connu des Chambériens, elle trône au centre de la ville. Cette sculpture, inaugurée en 1838, quelques années après le décès du comte, est l’œuvre de l'artiste grenoblois Victor Sappey. Sa popularité est bien sûr due à son originalité : la présence incongrue à Chambéry de quatre bustes d'éléphants, qui lui valent son surnom des « Quatre sans culs ». Cependant, ce monument n’est pas seulement une fontaine amusante, son histoire est aussi intimement liée à celle de la ville. Après de hauts faits d’arme pour le compte d'un maharadjah indien, le comte de Boigne revient s’installer à Chambéry, sa ville natale. Il va alors consacrer une partie de sa fortune en œuvres de bienfaisance et en grands travaux au profit de la ville.
Bien que l'objet de la gravure soit la représentation de la fontaine, le lithographe Auguste-Victor Deroy (1825-1906) n'a pas résisté au plaisir de croquer l'animation paisible de la place : des personnages qui flânent à l'heure de la promenade, d’autres en pleine discussion, et même un chien ! L’artiste a restitué les lieux avec fidélité en représentant sur la droite l'ancien Hôtel-Dieu aujourd'hui disparu. Outre son intérêt artistique, l'image a donc une valeur documentaire non négligeable.- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
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Les Charmettes, près Chambéry : habitation de J.J. Rousseau
Les Charmettes, près Chambéry : habitation de J.J. Rousseau
Près de Chambéry, aux Charmettes, se trouvent les souvenirs de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), qu’il évoque avec émotion dans les Confessions : il décrit un lieu « où l'on goûte la douceur de la vie ». Les Charmettes, c’est une maison et un vallon boisé, mais c’est aussi une femme, Mme de Warens. Rousseau la rencontre quand il a seize ans, ils séjournent ensemble à Chambéry entre 1736 à 1742. Pendant l'été, ils quittaient alors les quartiers sombres et humides du centre-ville, baignés par l'Albanne et la Leysse, pour cette agréable demeure de campagne.
A l’époque où cette gravure a été éditée, plusieurs années après le décès de Jean-Jacques Rousseau, la maison est devenue un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du philosophe : des célébrités comme George Sand et Alphonse de Lamartine viennent la visiter. En 1811, un notable chambérien, Georges-Marie Raymond, publie le premier guide touristique consacré aux Charmettes, ce qui témoigne de son attractivité. Sur cette gravure, le regard du spectateur, attiré d’abord par une bergère accompagnée d’un mouton (presque un cliché ! mais d’autres gravures confirment bien l’existence d’une pâture près du four), suit ensuite la procession des promeneurs qui avancent vers la maison et nous invitent à y entrer à leur suite…
L’acquisition de cette image permet d'enrichir nos collections, que la médiathèque « Jean-Jacques Rousseau » souhaite les plus complètes possibles autour de ce personnage dont les écrits et la pensée restent d'actualité. -
S.te Chapelle et l'ancien château de Chambéry (La) : Savoie-Piémont
- Auteur
- Vèze, Jean Charles Chrysostome Pacharman (1788-1855 ; baron de) (Dessinateur)
S.te Chapelle et l'ancien château de Chambéry (La) : Savoie-Piémont
- Auteur
- Vèze, Jean Charles Chrysostome Pacharman (1788-1855 ; baron de) (Dessinateur)
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Sainte Chapelle du château, Chambéry
- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
Sainte Chapelle du château, Chambéry
Le lieu est bien connu des Chambériens : nous sommes face à la Sainte-Chapelle, dans la cour d’honneur du château. Construite au début du 15e siècle, par Amédée VIII, c'est là qu'a été conservé au 16e siècle le Saint-Suaire avant son départ pour Turin. C'est l’un des bâtiments prestigieux de la ville, lié à l'histoire de la famille ducale, mais c’est aussi un témoignage architectural remarquable.
Cependant, il n'y a rien de solennel dans la gravure réalisée par Auguste-Victor Deroy (1825-1906) : il nous présente un endroit paisible, en milieu d'après-midi à l'heure de la promenade (il est bientôt 16 heures sur l'horloge, aujourd'hui disparue, de la tour Yolande où se trouve maintenant le Grand carillon). Trois personnages se sont arrêtés pour admirer la façade baroque, rénovée au 17e siècle par la duchesse de Savoie, Christine de France. L'artiste a d'ailleurs réussi à restituer son décor avec exactitude et finesse malgré les petites dimensions de la gravure. Le lieu semble serein avec ses grands arbres, bien que des travaux soient sans doute en cours. Il faut en effet rappeler que le château, ayant subi deux incendies en 1743 et 1798, a été plus ou moins en reconstruction tout au long du 19e siècle !
Les gravures de la Sainte-Chapelle sont nombreuses et la bibliothèque municipale de Chambéry en conservent un certain nombre, celle-ci, légèrement colorée, possède beaucoup de charme.- Auteur
- Deroy, Auguste-Victor (1825-1906)
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